mercredi 12 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’est journée libre, me suis couché tôt pour pouvoir être debout cette nuit et vous écrire. Ai démarré le climatiseur et je pense toujours à San Francisco comme prochaine destination. J’espère que l’ouragan Florence feras pas trop de dégât et de morts, on fait une prière… Ça m’étonne toujours de voir comment les gens prennent le manteau d’artiste rapidement… Authentique, j’essais d’être authentique c’est difficile l’écriture cache toujours quelques choses derrière les mots. C’est pas encore la nuit on est toujours dans la soirée. Je me laisse emporter par la prose… Il va encore faire chaud, me souviens d’écrivains qui utilisaient toute sorte de papier et s’ « éditait » à la photocopieuse. Quand je fais des activités comme hier je ressemble à un vieux pape décati… L’ami agent de programmation m’a dit qu’on avait bien apprécié mes interventions… Hier j’ai bien vue que les gens ont besoin de nouveau, je suis déjà vieux, ça fait dix ans que je m’implique à l’institut. Comme toujours j’essais de revenir à mon senti, je rêve toujours d’aéroport et d’avions… C’est toujours une tentative d’écrire la douleur qui s’est installé. Je sais y’en a de vous qui aiment pas m’entendre souffrir… Non! J’écris pas une longue complainte, c’est la nuit de mercredi à jeudi, je ne bois plus mon monde s’est endormis, je ne connais plus la tristesse de partager le loyer avec des punaises et des coquerelles… Toujours le souvenir de ce bar crasseux infestés de cafards. Il est passé minuit je ne sors plus la nuit… Je lis mon guide de San Francisco en attendant, j’ai encore beaucoup de temps jusqu’au printemps prochain, remarquez ça fait des jours que j’écris la même chose… Je me fait du cinéma, je me fait mon cinéma avec ces histoires de « littérature », la fraiche est revenue, j’ai pas le rouleau de Jack même si les pages défilent quand même au rythme que je leurs donne. Parfois à faire je me sens comme une vieille pute, pourtant j’essaye de remonter l’estime que j’ai de moi. Demain je vais encore à l’institut, j’essayerai pas de leurs vendre Dieu, la plupart des psychotiques y sont allergiques. Je cherche comment faire, je suis revenus au même point qu’avant, je vie la nuit parce que les gens dorment et qu’on ne peut me suggérer d’être plus actif, y’a pourtant personne après moi. C’est pas de la paranoïa. Je ne boirai pas aujourd’hui c’est une nouvelle journée qui commence, je fais une prière… J’arrive encore à ces mots difficile, au pardon à comment c’est important, vous n’y croyez pas, vous n’y croyez plus, je crois que demain je vais avoir l’air d’un aumônier en goguette… J’ai presque terminé pour cette nuit, quelques mots encore, je réfléchis à ma présentation, souvent ils ne leurs reste juste ça l’alcool pour apaiser leurs souffrances, sortir de la prison psychiatrique. L’illusion prends le dessus on aurais tant voulu être autre chose que ça. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

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