mercredi 30 janvier 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je commence a vous écrire une demie heure avant la game... Le hockey c'est pas très poétique quoi que "Nos bras meurtris portent le flambeau..." c'est pas piqué des vers. Ouais! Je serais pas supposés vous parlez des publicités de Kraft dinner mais... Bon! Je reviens après la victoire des habitants et avoir répondu à un sondage... Ce soir je suis pas trop dans l'introspection... J'ai une question, c'est à mon tour de faire le sondeur, comment voyez vous ça la citoyenneté? La pleine citoyenneté, l'exercise de tout ses devoirs et droits... Là tout à coup je pense aux criminels qui rendent responsable la société de leurs méfaits... C'est pas fort comme phrase ça aussi. J'ai plus grand chose a écrire sur le goulag, le goulag étant mon exil intérieur, parfois je veux revenir de cet exil mais revenir où? Revenir dans la joie la bonne humeur et la sensation d'avoir fait de mon mieux pour aujourd'hui. L'exil c'est pesant parfois je me reconnais pas perdu dans mon tumulte intérieur. Je me suis égaré dans le labyrinthe de la santé mentale, je suis devant un cul-de-sac et j'arrive plus à en sortir. J'ai peur de laisser tout ça intervenant, travailleuse sociale, médicaments je crois pas que je m'en sortirais, ces choses là font parties de mes devoirs. "Schizophrenic, egocentric, paranoïac, prima donna, all I want is the truth, just gimme some thruth" -John Lennon. C'est la nuit les gens reviennent du Centre Bell en passant par le goulag pour se rendre dans Homa et plus à l'est... Parfois faut se rendre à l'évidence et souffrir incapable de mettre de mots sur cette souffrance... Depuis le temps je me suis calmé, je suis plus dans l'abyme, c'étais profond je remonte et c'est long. J'ai mis le CD de Gordon Lightfoot, je me sent bien quand j'écoute cette musique. J'attend, j'écoute mon soliloque intérieur, j'écris ça! Non pas ça! Plutôt ça et encore! Je peux pas vous livrer le fond de ma pensée, je pense à une personne chère décédée... Je vous écrirai pas de commentaires sur l'actualité y'a que ça a lire... Je replonge dans l'abyme j'y trouve aucune perle, aucune huitre, juste des sentiments inconnus comme les bêtes des profondeurs. Oprimé on étouffe aussi, on a coupé l'oxygène de la liberté je deviens bleu. Je me souviens de ces fins de mois au fond de l'abyme sans rien a manger obliger de fréquenter les restos pop et les banques alimentaires ça m'a donné un peu d'humilité. Je viens de manger un plat célèbre dans le goulag la beurrée de beurre d'arachide, on peux faire des jours avec ça mais c'est bien de savoir que j'ai le choix. Kraft Dinner, beurre d'arachide c'est presque une chronique gastronomique on fouille pas dans les containers de restaurant. Je viens de passer une bonne nuit, comme dis le band Avec pas de casque " c'est une journée flambant neuve" qui commence. Comme toujours le matin je demande à Dieu de faire sa volonté. Je sais pas pour les autre mais pour moi ça marche. J'ai pas grand chose a écrire j'ai la tête vide et la nuit j'ai pas d'ennuis. Je vais vous laisser un break et terminer là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Morningly Berny

samedi 26 janvier 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris en écoutant de la musique folk. J'ai un peu de peine c'est la solitude et le désir d'être un vrai artiste. Je fait bouillir de l'eau pour un café. Je trouve pas vraiment a vous raconter. Je pense à il y a longtemps au G Sharp le bar, je délirais sur scène les seuls mots dont je me rappelle sont "a twenty dollar bill" j'avais pris ça d'une chanson de Tom Waits, parfois y'avait un perdus qui aplaudissait. Je délirais aussi à la place aux poètes de la regretté Janou Saint-Denis, y'a des confrères qui trouvaient que j'avais de l'oreille. Je vous raconte pas ça par nostalgie y'a rien de plus pathétique qu'un vieux poète. Maintenant je fait parfois des lectures à la radio communautaire c'est loin de la radio populaire. Je vous dirais que ce soir j'ai le blues, "le blues de la bêtise humaine" comme chantais Plume Latraverse et oui je suis bête. J'essais de construire mon monde intérieur avec des mots, je manque de vocabulaire je demande votre empathie... C'est le week-end dans le goulag y'a très peu de circulation automobile, le parc est éclairé c'est rassurant. Je ne vais pas dehors c'est trop froid y'a longtemps rien ne m'arrêtais maintenant j'ai pas a faire le mononcle au double menton dans les bars. Je devrais peut être écrire pour la télé, la vie dans ce mourroir ou j'ai passé mes dernières années de consommation. Je sais on est pas supposé de parler de ça, de l'époque où plutôt qu'étudier, travailler, je dansait le rock'n'roll dans la douleur et le vide existentiel. Je suis resté longtemps un adolescent, j'ai pas grimpé l'échelle sociale, j'avais des difficultées... "Mon âme est noire..." Émile Nelligan, oui l'âme noire de s'être trop dépensé dans une autre vie, dans le goulag la "vitre est toujours un jardin de givre" là je pense aux fournaises à l'huile d'il y a longtemps dans les appartements, la condensation... J'y arrive pas, si vous êtes de nouveaux lecteurs faites le moi savoir... Je suis heureux pour mon lecteur de Mascouche qui est maintenant en politique dans le seul bon partis qui reste, félicitation!!! Ça commence a être vieux le blog, les gens ont toujours soif de nouveautés. Je sais pas comment être neuf, y'a rien de nouveau dans le goulag, la vie, la vue est frette et noire. Je gosse entre l'écran télé et celui de l'ordi... J'allais dire que c'est tranquille soudain on cogne sur les bacs à recyclage... "Comme à radio" c'est pas de Francoeur mais de Brigitte Fontaine. J'essais de vous faire le goulag comme une émission, c'est pourris. J'ai un vertige de mon vide existentiel, deux fois le mot existentiel aujourd'hui. Je devrais plutôt vous parler de l'expérientiel, ce que j'essaye de transmettre aux autre pour pas qu'ils se ramassent les deux pieds dans la merde comme je l'ai fait. Vous, vous saviez ce que vous alliez devenir? Moi je peux pas être autre chose que poète, c'est honorable je crois, ça donne un peu de sens ma prosodie. Comment vous dire qu'écrire avec humilité c'est difficile, le pays est pas advenu comme disait l'autre poète donc on produit des clones poétiques pour le dire ce mal national, le pays qui n'arrive jamais. Le pays c'est plus que des milliers de drop-out de secondaire trois dont on veux pas s'occuper en en faisant du cheap labor. J'avais entendus "les unions quossa donne" de Yvon Deschamps avant de dropper. Je croyais aux syndicats eux croyaient pas en moi. C'est Bob Dylan à la radio et oui "I am on my own, like a complete unknown, like a rolling stone" à soère dans le goulag y'en a qui cherchent un abri, de la chaleur mais il ont peur, ne font plus confiance à personne et préfèrent errer dans les rues froides, les plus chanceux passeront la nuit dans un "after hours" où on vend de l'alcool d'autre pas trop magané essairont de passer le temps dans un McDonald ou un Tim Hortons. Je salut ici les camelots de l'Itinéraire qui font un bon boulot pour enrayer ce fléau. J'espère que j'ai blessé personne en parlant des rues la nuit je les ai connues mais j'y ai pas couchés. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Frisky Berny

jeudi 24 janvier 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit il fait froid a fendre les pierres. On dirais que le froid ça coupe le sifflet. J'essais de voir ou j'en suis avec mon monde intérieur. Y'a certains de mes lecteurs qui croyaient que je serais à la télé, mais non! Je suis pas télégénique... Viens de prendre mon petit déjeûner. Je cherche comment vous dire l'angoisse de la nuit, comment elle me réveille et me laisse là les yeux ouvert. Un froid de goulag voilà ce que c'est; un froid a resté enfermé et à se trituré l'âme des steppes. Je crois que c'est le bon moment pour relire Soljénitsine et Dostoïevsky ou sur un mode plus léger revoir Docteur Zhivago... Tout ça vous en dis pas beaucoup sur mon étât d'âme, elle est de glace elle aussi, je tente de la sculpter comme font les vrai artistes... Cette nuit le goulag est vraiment désert c'est pas un temps pour discuter le bout de gras on mangeras ce qu'il y auras. Je pense à ceux qui couchent dehors aux ermites urbains qui se font la vie dure et veulent semer les espions du master. Je me plains pas bien au chaud, a essayer de faire de l'introspection. J'ai pas les lèvres et le bout des doigts bleu, y'a des luxes qu'on se paye qu'a l'abri. Ça vaux pas la peine de faire de si laides phrases. Combien y'en a cette nuit qui rêvent d'un café et qui ne peuvent s'arrêter de peur de mourir en hypothermie. Mourrir! La belle affaire!! Qui va envahir mon studio quand je n'y serai plus... Dehors ce sont les pieds qui font le plus souffrir. J'arrive pas a discerner mon monologue intérieur cette voix qui en fait toujours trop et qui se mélange avec l'angoisse. Je pense au chauffage à comment c'est important, "on a beau faire nos têtes enflées, dans une panne d'électricité..."-Michel Rivard .Là je reviens sur mes vingt ans à comment j'avais jamais de copine, c'étais difficile, cette nuit je suis seul et j'aime ça, je ne dérange personne. Parfois je crois que l'âme et l'esprit c'est pareil quoi que l'esprit parle plus... J'ai l'âme enchainée au goulag où on entend les clous pèter. La semaine passée j'ai entendu dire que c'est Normandin au Lac-Saint-Jean, mon lieu de naissance, qui détiens le record de froidure au Québec, rien d'étonnant que je sois fou de même -47degrés le 8 janvier 1942, il devait pas faire chaud dans les chantiers. J'irai pas jusqu'a dire que j'ai le sang froid mais c'est tout de même pas chaud pour la pompe à eau... Voilà que je sort les clichés c'est minable. À peine dégrossis, sortis du bois, ça veux devenir écrivain sans avoir vu le monde. Je l'ai pas vu j'explore l'intériorité ce pénible sentiment d'être inachevé et tente de combler par l'écriture ce manque pourtant on dirais que je creuse ma fosse que j'en enlève plus que j'en met. Y'a longtemps que je vous ai pas entretenu de Rédio-Kénada, cette nuit c'est du jazz, du swing comme dans ça sent le swing. Je vous ai pas dis que je capotais sur les aéroports et les avions. J'ai toujours le désir de partir... Ça ni queue ni tête ce que je vous écris aussi bien arrêter ici. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Flyi Berny

lundi 21 janvier 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Mais oui on gèle au goulag! Ça me rend heureux d'avoir un abri, c'est difficile de réfléchir et d'écrire à moins vingt... On salut notre lecteur retraité de la STM qui fait son retour pour une convalescence à la maison. J'entend vos reproches d'ici, je ne devrais pas écrire mais m'amuser avec des gratteux ou perdre mon temps au casino bien voèyons! Jusqu'à aujourd'hui on est libre de s'exprimer et j'ai pas envie de faire du prosélytisme. Cette nuit dans le goulag on entend siffler le vent dans les interstices de la fenêtre. Je demande du calme pour vous écrire. Ce matin je vais m'acheter un cahier pour m'exercer. Mon corps fait des gazouillis pendant que dehors on entend les bips de la machinerie, le silence ça peut être affolant mais maintenant je trouve ça apaisant. J'essais de trier tout ce qui se passe dans ma tête, je crois vous avoir déjà écris sur mon andropause... Un débalancement hormonal qui me donne des insomnies, j'ai jamais cru que ça existais. La bouche sèche, le nez plein m'accompagnent dans cette nuit au goulag. Devant chez moi y'a ces énormes camions tout éclairés qui transportent la neige, Y'a pas a dire au goulag on a du service! Je me suis préparé un café, en ce moment ma peur des agents du goulag est absente. Je suis pas si important que ça pour qu'on me garde sous surveillance. La nuit comme toujours les voix sont absentes. Ça vide une nuit toute ces absences. J'y arrive pas c'est difficile, j'écoute, j'écoute, ce sont toujours des choses sur lesquelles j'ai déjà écris. Ma voix intérieure c'est le tumulte c'est pas zen. Je pensais aux maisons de rapport c'est à Paris quelle sont les plus belles avec l'architecture haussmannienne. Mais je suis pas à Paris, je suis en exil et j'essais d'en sortir par la fenêtre informatique. Je suis pas un vrai artiste, l'avant-garde si on peux nommer ça comme ça est rendue beaucoup plus loin dans l'art informatique mais je l'ai déjà écris je fait de l'artisanat... Je pense aux camions qui déversent la neige dans la trappe qui mène au fleuve, là je devrais peut être m'indigner parler de pollution, je crois que le calcium et le gravier vont se perdre dans la nature... Vous savez qu'on meurt jeune dans le goulag, le goulag cette enclave entre le centre ville et Homa, on respire la poussière et l'échappement des voitures... Je l'ai déjà écris le goulag est pathogène. Tiens un mot, tiré de la célèbre émission les Tannants à CFTM, quétaine, je suis quétaine mais votre humble serviteur en a que faire de la mode... Je pense aux pubs pour l'alphabétisation encore heureux de pouvoir lire. Vous rappelez vous de l'émission Boubou dans le métro diffusée du complexe Desjardins, tout les chomeurs écoutaient ça, là s'en étais une émision de variétées quétaine... "Vivre dans la nuit c'est de même que je veux faire ça" -Nuance. Même en Outaouais on nous a donné des chefs-d'oeuvres d'insignifiance. Pourtant je m'en souviens comme je me souviens de "La dame en bleue" interprétée par Michel Louvain. J'allais écrire des qualificatifs dénigrant pour nos amis homosexuels mais je m'abstiens. Viens de manger des flocons d'avoine avec du lait, tout le monde s'en fout. Tout à coup je m'aperçois que je brode autour de rien, un énorme trou dans la broderie que je devrais laissés aux "petites mains"... Je suis vide de je ne sais quoi méditation? Ou angoisse? Bon! Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Nightly Berny

vendredi 18 janvier 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit on gèle dans le goulag, tout près de chez moi les itinérants ont pris possession d'un appartement. Ils ont arraché la porte d'aluminium, pour la vendre je crois, ils débarquent là avec leurs sacs vert et leurs odeurs d'étable. Fait trop froid pour avertir qui que ce soit... Ce soir je suis dans le silence et j'essais de garder la paix, c'est pas une injonction comme à la cour, juste une tentative de calme intérieur. Seul, comme souvent, le téléphone sonne parfois, on a aussi droit à ça dans le goulag le téléphone, donc il sonne c'est la matriarche, on discute du temps qu'il fait en attendant qu'il fasse beau. C'est toujours aussi difficile de vous exprimer mon étât intérieur, y'a de l'angoisse et je me rappelle mes angoisses d'enfant quand mes parents partaient, j'avais toujours peur qu'ils nous abandonnent, je veillais la nuit devant la fenêtre du salon en attendant qu'ils reviennent. D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours été angoissé, ce soir n'y échappe pas, mon écriture c'est une prière, une mauvaise prière, je prie pour l'indulgence du Tout puissant et la votre... Comment dans le froid exprimer la joie, le bonheur, on y est jamais dans le bonheur ça semble toujours pour demain pourtant les besoins essentiels sont remplis... Je pense aux pipes de crack, à ceux qui y sont accroché, ça tue tout... Cette nuit c'est un froid sec a casser des os, a faire tomber un nez, des doigts, c'est l'hiver pour vrai. Qu'est-ce quelle dis ma voix intérieure? Pas grand chose, juste que je dois rester tranquille, ne pas trop m'en faire, l'expression c'est bien beau mais je suis pas un expressionniste, je me classe plus dans les grands délirants ceux de la paranoïa critique de Dali mais ça vous le savez déjà... Dali et ses montres molles, moi c'est plutôt mes textes mous comme le manger mou de petit vieux que je m'apprête a manger sans mes dents, mon ratelier... Parfois je m'ennuis de ma dent creuse quand je fouillais dedans avec ma langue ou un cure dent, la douleur intolérable qui me faisait me sentir vivre et le bonheur de la faire arrachée. Disont que c'est pas la chronique du dentiste, j'ai jamais été très fort sur l'hygiène buccale mais laissont ça là c'est loin de mon monde intérieur. Je fait encore de l'insomnie bien que je n'ais plus mal aux dents. Le froid qui pénètre dans la bouche et engendre la douleur d'une dent cassée. Ce soir j'ouvre pas la porte, je reste au chaud, je pense à mes lecteurs de Deux-Montagnes qui reviennent des pays chauds, ils doivent trouver ça difficile. Je respire par le nez ça me calme, je manque de paparmane... Me voilà dans les comités de santé mentale auquels je participe, le citoyen c'est moi, la psychiatrie c'est eux ensemble on fait de la psychiatrie citoyenne disont que je suis pas Michel Foucault mais j'aime bien ce qu'il a écris, quoi que selon certains je suis incapable de comprendre et de mettre en pratique un concept... Vous voyez, je suis un pauvre fou qui s'acharne a décortiquer son âme, je m'auto-analyse ça donne pas de grand résultat... Non! Nin! Non! Je l'ai pas compris le Ça de Lacan et pas même l'anti-oedipe de Deleuze, What's up Doc? de Bugs Bunny c'est plus simple et ça peux parfois me faire rire. J'oublis pas Narcisse et mon égocentrisme, si je vous donne ça je suis pas tellement égocentrique je crois. Je pense aux Roméo qui ce soir vont se les geler sous le balcon de leurs Juliette, il fait tellement froid qu'il n'y a plus de place dans les cachots. Bon! C'est tout de même mieux sous les draps de flanellette ce soir. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Freezy Berny

mardi 15 janvier 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je suis heureux j'ai reçu le magnifique coffret Mille mots d'amour des Impatients. J'y participe avec un court texte, comment vous dire que ça me fait un petit velours. Dans le goulag on a pas souvent l'occasion de se réjouïr... Je vous conseille de vous le procurer c'est pour une bonne cause. Hier je suis pas resté longtemps au lancement, je voulais pas être pique-assiette. Le goulag reviens lentement à des températures de saison. Je retiens mon souffle et je plonge dans mes états intérieurs, pas de douleur mais de grandes angoisses, la peur de ne pas y arriver, sans savoir à quoi. On me reprochais de faire les choses pour la façade. Je sais pas si vous savez ce qui se passe dans mon monde intérieur. J'essais de le traduire pour vous tous. La nuit dans le goulag c'est toujours les mêmes bruits, dans mon âme cest toujours le même délire et une raison idiote d'écrire c'est de laisser une trace de mon passage sur terre. Je veux tout vous donner, tout et même les restants de mon exil. Je veux pas finir comme ce guitariste paralyséi incapable de faire un accord, je vous donne ces mots sur la portée du goulag. C'est vide j'entend l'ordinateur qui ronronne, c'est étonnant comment je pense toujours à la fin, ma fin prochaine dans le goulag éternel. Hier au lancement une dame m'a demandé d'une façon méchante si je buvais des boissons douce par vertue. Je crois qu'elle avait peur de l'inconnue, les gens s'imaginent pas le tort que peux faire un verre de vin... J'ai cessé de me détruire toi qui lis ça, tu te demande peut être comment j'ai fait. J'ai cessé j'avais trop mal beaucoup plus mal que ce soir. J'aime bien le calme de la nuit. Je me souviens qu'à une autre époque je m'entassais dans un bar bondé à me faire touché par un l'autre au son de la musique rock. Dans mon abstinence je retrouve le respect de mon corps, la distance que j'ai toujours a gardé avec l'autre. Je ne dors plus sur la corde à linge, un ami me signalait que j'étais probablement dans mon andropause, j'y crois pas beaucoup... Là c'est le frigidaire qui ronronne, je trouve rien de touchant à vous écrire, c'est toujours la nuit. Je pense au technicien à qui j'ai parlé hier, il échangerais bien sa Tunisie contre un bout de goulag canadien, nous sommes privilégié je l'oublie souvent sinon comment je ferais pour me pencher sur mon exil intérieur, mon âme à la dérive tout près du fleuve. Tiens une petite pensée pour notre lectrice puéricultrice de Saint-Lin qui reviens de vacance à Cuba, la chanceuse, faites mes salutations à Théo... Je préfère être en face de l'écran qu'assis au bar devant les bouteilles et les miroirs, les débits d'alcool ce sont des lieux de profonde solitude où il ne se passe rien, on s'y accroche les pieds et on attend, je ne sais quoi, longtemps... Je pense au doorman devant le bar, dans l'ouest sur Sainte-Catherine, c'est pas rassurant. Ça ressemble à ça ma nuit. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Nightly Berny

samedi 12 janvier 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j'écoute la musique folk du goulag, il est toujours question d'introspection dans la soif... Je ne bois pas le goulag a sa part d'êtres imbibés d'alcool.Il me semble avoir tout raconté sur moi, sur le goulag. Viens un moment où l'âme se plait dans le silence même si le soliloque intérieur ne s'arrête pas. Il y a toujours ce vide que je sent à l'estomac, un gouffre toujours a remplir d'amour... Bob Dylan à la radio-télé, on est moderne dans le goulag, le téléphone que parfois je crois sous écoute, le câble télé, l'internet... Comme artisanat y'a l'écriture et cette recherche du mot pour nommer l'état où je suis instantanément, l'angoisse voilà, angoissé et perdus dans des raisonnement fallacieux... Je pense à la viande, aux charcuteries, aux abattoirs, je me vois dans l'immense frigidaire avec un demi boeuf sur le dos, de quoi crever d'une angine poitrinaire, y'a de quoi devenir végétarien ou macrobiotique, envoèye le tofu!!! Je me saigne au figuré, dans le temps une bonne saignée ça guérissais tout les maux, ça laissait entré l'air dans le corps et vous gonflais comme un ballon, le vide à l'estomac disparaissait... Je pense aux énormes centre d'achat de Salem en Nouvelle-Angleterre, voilà un moyen de chasser l'angoisse se promener dans les allées remplies de bien pourtant quand je vais au supermarché j'en entend toujours un siffler ou fredonner un air inconnus angoissant. Le vide on le remplis aussi en bouffant des cochonneries, des chips, des biscuits, des pretzels, des tacos... Comme vous voyez le goulag semble généreux il me nourris de choses qui bloquent mes artères, c'est pour mieux mourrir mon enfant!!! Quoi dire de la névrose télévisuelle ce sentiment d'exister que dans, devant, pour la télé, je vous parlerai pas des publicités de coussins gelées ou de languettes de plastique pour votre sofa qui s'affaise sans parler du déshonneur des pieds de Ti-Guy. Je m'éloigne je me promet toujours de rester loin de l'actualité, c'est un peu prétentieux de ne vouloir évoquer que l'intemporel. La tisane c'est ti intemporel? Voilà une phrase mal écrite à dessein... Je crois qu'il va pleuvoir sur le goulag donc sur ma tête découverte, c'est con à n'en plus finir ce que je vous écris là, y'a de quoi être malaisé et malheureux. Je me souviens de l'odeur du tabac et de houblon de ma jeunesse pourtant j'ai passé trop de temps a essayer de tuer le mal avec la consommation. Je n'ai pas réussis je me tuais. Je vous l'écris souvent c'est une expérience marquante et plusieurs dans le goulag sont au prise avec cette descente aux enfers. Les âmes perdues... J'espère que pour celle là vous allez me pardonner, y'a certains démons qui m'habitent toujours, la nuit m'ennuis, la nuit je m'enfuis pour toujours le matin me réveiller dans le goulag, loin, mais loin de la paix intérieure, l'âme excitée, agitée pourtant je devrais me lever avec une certaine forme de sérénité mais je l'ai pas... J'ai oublié de vous dire on chauffe plus au bois dans le goulag c'est tout électrique avec des thermostats électroniques juste pour signaler que la misère est intérieure et colle sur le pauvre monde. Je regarde la Catherine de ma fenêtre, il fait noir, je vois les feux rouge des voitures. J'entend rien dans l'édifice, c'est calme... Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Gouly Berny

jeudi 10 janvier 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! J'ai passé une bonne nuit, comme toujours je cherche comment vous dire le goulag. Je sais ça sonne comme un sacrilège maintenant je suis sans patrie le goulag centre-sud c'est pas un pays, au Québec on exile personne on les abandonne là où ils sont... On est pas au nord du nord mais au nord des U.S.A. qui croient qu'ici il n'y a que de la neige et des castors. De nos jours on construit des condos dans le goulag, je crois que les urbanistes appellent ça la mixité... J'ai pas grand chose à vous dire, je suis toujours au prise avec mon vide intérieur. Ce matin je sors du goulag, permission spéciale, je vais à l'est dans un arrondissement anonyme. J'espère que la journée seras bonne sans trop d'auto-dénigrement. Le dénigrement je vais le laisser à l'autre. Me reste a manger du navet et du choux on se croirais en pologne. C'est assez insignifiant la radio du matin, je l'écoute pareil et j'en rajoute. Vous avez pas besoin de l'information venant du goulag, de l'exil d'un apatride. J'ai fait de l'hiver ma patrie, les chasse-neige sont mes vaisseaux inter continental qui permettent de marcher vers les bureaux de l'étranger. Ouais! Avec la slush c'est le temps de la gougoune en phentex qu'on porte pour pas salir les planchers ça évite de passer la serpillière, vous vous demandez ce que c'est? C'est tout simplement la moppe. J'entend les morts à la radio moi aussi je meurt lentement. J'essais de faire oeuvre valable sans trop de prétention. De mes jours il ne reste qu'écrire, identifier les fréquents bouleversements dans cette matinée sans nom. Le jour se lève et je m'empresse de me remplir la tête de niaiseries, c'est étonnant comment on a peur d'une rencontre avec soi on veux toujours savoir ce que l'autre a fait de sa nuit. Je m' écoute, je m'écoute j'ai envie de vous abandonner là à votre vie loin du goulag, à votre peur de mon logis in a northern town. Quoi d'autre? J'entend un piano comme dans les salons du début du siècle précédent. On a plus de grande bourgeoise qui tiens salon, on est bien seul et je serais bien en peine de discuter style et littérature sans faire de littérature comparée. Des livres j'en lis toujours et j'ai retrouvé la musique de Bach dans aucun. Une phrase assez laide, un déshonneur. J'ai photographié les nuages lourds et la grisaille du goulag. Je dois partir. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Likely Berny

dimanche 6 janvier 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Votre humble et paranoïaque serviteur est toujours au prise avec la neige dans le goulag. J'ai marché sur les trottoirs pas nettoyé du goulag centre-sud, tout ça pour visiter le médecin parce qu'il me manquais une ordonnance de médicaments. Je vais essayer de vous décrire la rencontre avec le médecin ce ne fut pas long, ils avaient déjà faxé l'ordonnance mais quand j'ai quitté le médecin je crois qu'elle m'a traité de con ce qui arrive souvent quand j'ai affaire à des professionnels quel qu'ils soient... En tout cas c'est ma folie pas douce... Ce soir j'ai ouvert la porte pour faire un peu d'air... Je crois que mes idées sur le travail sont criminelles pourtant je suis certain de pas être le seul au Québec a vivre ça. Je veux juste vous dire que la lecture que vous faites en ce moment c'est du travail, en ce moment je pense aux sectes à comment il ne faut pas tomber dans ce piège... Je veux pas sortir de l'anonymat quoi que je pense que c'est déjà fait, ma face et ma voix sont présent sur le web et à la radio. Ouais je suis un pauvre cave qui n'arrive à rien, incapable de construire dans la réalité en se rabattant sur le virtuel. Suggérez moi des choses pour sortir de cette souffrance, de cette angoisse que me font subir les sbires du goulag. À vrai dire je devrais me fermer la gueule cesser cette écriture et faire je ne sais quoi... Gosser des bouttes de bois, ou coller des cure dents voilà ce qui est important, le reste on s'en crisse. Je vais essayer de me calmer le pompom. Quand je me calme j'écris pas. "La maudite machine qui m'a avalée"-Pierre Flynn . Hé oui! La machine m'a avalé, une chanson d'Hank Williams " I never get out of this world alive", au début de l'année la folle du logis se plait a répéter la même histoire. J'essais juste de vous dire ma peur mes angoisses j'arriverai jamais a me calmer. J'ai l'âme brisée, c'est presque de la pornographie d'étaler ses malaises si mal écris, c'est difficile d'être seul partout ou je vais, y'a personne pour me dire si ce que je ressent est véridique. Je sais bien que personne la veux ma place de malade mental... Venez me chercher! Venez me chercher! Je pense au Parc Belmont que chante Diane Dufresne. Je suis pas un fou furieux juste apathique mais qui parfois s'étonne d'entendre sonner le téléphone sans raison. Bon en voilà une autre "le téléphone pleure"... Disont que je suis retraité et que la folie me garde occupé... Je vous vois sourire quand vous me croisez sur la rue Ontario, la main du goulag. Je me sonne trop d'importance, c'est exactement ça je me sonne, pas je me donne, je suis une pauvre cloche vous pouvez dire que je fait de la réclâme. Qui n'a pas de problèmes? Les positifs parlent de défi, moi je défie rien j'essais d'accepter, c'est pas facile je suis pas courageux en anglais on dis "coward" je crois. Parfois j'ai le désir de vivre en ermite, ça m'apparais plus simple, pourtant c'est impossible de vivre seul dans le goulag si vous aimez le café et tiens en voilà une idée venez me porter à manger je vous paierai bien mais pour ça je crois que je retourne à la clinique de ma case départ... Ce soir je me rapporte malade, vide, souffrant. Ouais! C'est la nuit de dimanche parfois je me demande comment je fait pour vivre amanché de même, les journées sont plus très longues et je perd mon temps. Peut-être que vous aimez pas que je montre mon côté noir on en a tous un et je ne veux pas mentir, je pense aux "lucides"... lucide et haluciné ça va pas ensemble, les voix je sais plus si je les entend en ce moment je suis seul chez moi et la voix elle est dans ma tête, dans le voyage du fou on peux pas revenir sur ses pas on reste en place et c'est impossible de se défaire du stigmate. Ma responsabilité c'est de prendre soin de moi. J'en ai assez dis pour ce soir. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Kindly Berny

jeudi 3 janvier 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! De retour dans la froidure quotidienne du goulag. Ils ont déneigé la rue... Je suis sortis au jour de l'an, me suis rendus chez mes lecteurs de l'outaouais, j'ai eu beaucoup de plaisir. J'ai rencontré les charmants enfants de ma lectrice puéricultrice. Ce matin j'entend une douche qui coule chez les voisins, ça viens d'arrëter... J'ai pas eu la chance de discuter tout mon saoul avec mon lecteur designer retraité. Je pense à mon autre lecteur retraité de la STM, si il ne se rétablis pas on le renvoèye à Normandin... Quand je regarde ça je trouve que le temps passe trop vite... Je suis devenus un vieux pète pas même décadent, me roulant dans l'insignifiance. Je sais, je sais vous voulez de la viande dans mon texte, malheureusement pour vous c'est le seul endroit où je suis végétarien, macramé et grano unissont nous le goulag a besoin de nous pour exploiter la granole artistique... Dans le goulag on a ça aussi des pauvres éduqués on les reconnais a leurs habits un peu sloppy comme disait l'autre du beau vieux linge neuf. On s'habille dans le bon vieux goulag il fait très froid, en plus d'une espèce de froid à l'âme, bientôt la fête des rois qu'on ne célèbre plus beaucoup si on trouve une fève dans le gâteau on va le retourner à la boulangerie!!! Je me rappelle avoir joué avec une rondelle gelée sur l'étang, c'était amusant... Je suis devenus vieux trop vite. Comme souvent j'emplois un peu trop la première personne du singulier mais ça va devenir votre goulag... Tout à coup je pense à la moto Triumph d'autre lecteurs... Je suis pas très inspiré, manque le génie, c'est toujours la nuit... Les camions de fruits et légumes s'en vont livrer, je mange une banane, j'ai jamais su pourquoi une banane était trop mûre... Non! Non! On est pas du calibre des scripteurs du Bye Bye, pour mes lecteurs étrangers c'est une émission télé de fin d'année, une émision humoristique mais là je suis presque dans l'actualité, j'essais d'éviter ça... Mon âme a moins mal, vous vous en foutez pourtant j'essais toujours de dire la glace émotive du goulag. Dans le goulag downtown y' a beaucoup d'artistes comme dis la chanson j'aurais voulus en être un... Je reviens sur ces mots j'en suis un artiste. J'entend encore la chanteuse me dire après la lecture d'un de mes texte "ce n'est que des mot", ce n'est que des mots camarade... Pour l'humour on repasseras surtout que maintenant on apprend a rire et a faire rire dans une école, comme si la finalité de tout texte devais être humoristique. Faites vous ça vous autre vaporisez du sent bon chez vous? Moi je le fait, ça fait un peu fifi qui veux caché les odeurs mais enfin... Certains d'entre vous trouvent mes textes longs, je vous suggérerai pas de vous attaquer à Marcel Proust vous allez pleurer faute de rester collé à l'ouvrage. Je termine là dessus en vous remerciant comme toujours d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Snowy Berny