dimanche 6 janvier 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Votre humble et paranoïaque serviteur est toujours au prise avec la neige dans le goulag. J'ai marché sur les trottoirs pas nettoyé du goulag centre-sud, tout ça pour visiter le médecin parce qu'il me manquais une ordonnance de médicaments. Je vais essayer de vous décrire la rencontre avec le médecin ce ne fut pas long, ils avaient déjà faxé l'ordonnance mais quand j'ai quitté le médecin je crois qu'elle m'a traité de con ce qui arrive souvent quand j'ai affaire à des professionnels quel qu'ils soient... En tout cas c'est ma folie pas douce... Ce soir j'ai ouvert la porte pour faire un peu d'air... Je crois que mes idées sur le travail sont criminelles pourtant je suis certain de pas être le seul au Québec a vivre ça. Je veux juste vous dire que la lecture que vous faites en ce moment c'est du travail, en ce moment je pense aux sectes à comment il ne faut pas tomber dans ce piège... Je veux pas sortir de l'anonymat quoi que je pense que c'est déjà fait, ma face et ma voix sont présent sur le web et à la radio. Ouais je suis un pauvre cave qui n'arrive à rien, incapable de construire dans la réalité en se rabattant sur le virtuel. Suggérez moi des choses pour sortir de cette souffrance, de cette angoisse que me font subir les sbires du goulag. À vrai dire je devrais me fermer la gueule cesser cette écriture et faire je ne sais quoi... Gosser des bouttes de bois, ou coller des cure dents voilà ce qui est important, le reste on s'en crisse. Je vais essayer de me calmer le pompom. Quand je me calme j'écris pas. "La maudite machine qui m'a avalée"-Pierre Flynn . Hé oui! La machine m'a avalé, une chanson d'Hank Williams " I never get out of this world alive", au début de l'année la folle du logis se plait a répéter la même histoire. J'essais juste de vous dire ma peur mes angoisses j'arriverai jamais a me calmer. J'ai l'âme brisée, c'est presque de la pornographie d'étaler ses malaises si mal écris, c'est difficile d'être seul partout ou je vais, y'a personne pour me dire si ce que je ressent est véridique. Je sais bien que personne la veux ma place de malade mental... Venez me chercher! Venez me chercher! Je pense au Parc Belmont que chante Diane Dufresne. Je suis pas un fou furieux juste apathique mais qui parfois s'étonne d'entendre sonner le téléphone sans raison. Bon en voilà une autre "le téléphone pleure"... Disont que je suis retraité et que la folie me garde occupé... Je vous vois sourire quand vous me croisez sur la rue Ontario, la main du goulag. Je me sonne trop d'importance, c'est exactement ça je me sonne, pas je me donne, je suis une pauvre cloche vous pouvez dire que je fait de la réclâme. Qui n'a pas de problèmes? Les positifs parlent de défi, moi je défie rien j'essais d'accepter, c'est pas facile je suis pas courageux en anglais on dis "coward" je crois. Parfois j'ai le désir de vivre en ermite, ça m'apparais plus simple, pourtant c'est impossible de vivre seul dans le goulag si vous aimez le café et tiens en voilà une idée venez me porter à manger je vous paierai bien mais pour ça je crois que je retourne à la clinique de ma case départ... Ce soir je me rapporte malade, vide, souffrant. Ouais! C'est la nuit de dimanche parfois je me demande comment je fait pour vivre amanché de même, les journées sont plus très longues et je perd mon temps. Peut-être que vous aimez pas que je montre mon côté noir on en a tous un et je ne veux pas mentir, je pense aux "lucides"... lucide et haluciné ça va pas ensemble, les voix je sais plus si je les entend en ce moment je suis seul chez moi et la voix elle est dans ma tête, dans le voyage du fou on peux pas revenir sur ses pas on reste en place et c'est impossible de se défaire du stigmate. Ma responsabilité c'est de prendre soin de moi. J'en ai assez dis pour ce soir. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Kindly Berny

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