mardi 15 janvier 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je suis heureux j'ai reçu le magnifique coffret Mille mots d'amour des Impatients. J'y participe avec un court texte, comment vous dire que ça me fait un petit velours. Dans le goulag on a pas souvent l'occasion de se réjouïr... Je vous conseille de vous le procurer c'est pour une bonne cause. Hier je suis pas resté longtemps au lancement, je voulais pas être pique-assiette. Le goulag reviens lentement à des températures de saison. Je retiens mon souffle et je plonge dans mes états intérieurs, pas de douleur mais de grandes angoisses, la peur de ne pas y arriver, sans savoir à quoi. On me reprochais de faire les choses pour la façade. Je sais pas si vous savez ce qui se passe dans mon monde intérieur. J'essais de le traduire pour vous tous. La nuit dans le goulag c'est toujours les mêmes bruits, dans mon âme cest toujours le même délire et une raison idiote d'écrire c'est de laisser une trace de mon passage sur terre. Je veux tout vous donner, tout et même les restants de mon exil. Je veux pas finir comme ce guitariste paralyséi incapable de faire un accord, je vous donne ces mots sur la portée du goulag. C'est vide j'entend l'ordinateur qui ronronne, c'est étonnant comment je pense toujours à la fin, ma fin prochaine dans le goulag éternel. Hier au lancement une dame m'a demandé d'une façon méchante si je buvais des boissons douce par vertue. Je crois qu'elle avait peur de l'inconnue, les gens s'imaginent pas le tort que peux faire un verre de vin... J'ai cessé de me détruire toi qui lis ça, tu te demande peut être comment j'ai fait. J'ai cessé j'avais trop mal beaucoup plus mal que ce soir. J'aime bien le calme de la nuit. Je me souviens qu'à une autre époque je m'entassais dans un bar bondé à me faire touché par un l'autre au son de la musique rock. Dans mon abstinence je retrouve le respect de mon corps, la distance que j'ai toujours a gardé avec l'autre. Je ne dors plus sur la corde à linge, un ami me signalait que j'étais probablement dans mon andropause, j'y crois pas beaucoup... Là c'est le frigidaire qui ronronne, je trouve rien de touchant à vous écrire, c'est toujours la nuit. Je pense au technicien à qui j'ai parlé hier, il échangerais bien sa Tunisie contre un bout de goulag canadien, nous sommes privilégié je l'oublie souvent sinon comment je ferais pour me pencher sur mon exil intérieur, mon âme à la dérive tout près du fleuve. Tiens une petite pensée pour notre lectrice puéricultrice de Saint-Lin qui reviens de vacance à Cuba, la chanceuse, faites mes salutations à Théo... Je préfère être en face de l'écran qu'assis au bar devant les bouteilles et les miroirs, les débits d'alcool ce sont des lieux de profonde solitude où il ne se passe rien, on s'y accroche les pieds et on attend, je ne sais quoi, longtemps... Je pense au doorman devant le bar, dans l'ouest sur Sainte-Catherine, c'est pas rassurant. Ça ressemble à ça ma nuit. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Nightly Berny

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