samedi 30 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Demain c’est la semaine de la santé mentale qui commence… Suis allé faire les courses en pensant au Cabaret Poétique, quête d’identité et d’imaginaire. J’ai assisté à toutes les répétitions et j’ai lu mes lignes avec honnêteté je crois. Je vous invite lundi au TNM les portes ouvrent à 6hrs30, c’est gratuit, après je vais atterrir dans le quotidien ça risque de faire mal mais enfin! Disons que c’est de la prose poétique que j’écris… Je pense à un petit cousin qui était très actif sur les réseaux sociaux. J’entends plus parler de lui, j’espère qu’il ne lui est rien arrivé, la dernière fois que je l’ai lu il venait de se trouver une job… C’est difficile cet après-midi, j’arrive pas a écrire mes attachements aux émotions, je suce des menthes et je rêve de départ. Je pense à nos amis catholique orthodoxe pour qui c’est samedi saint, demain pour eux ce seras Pâques… Je suis pas un comédien professionnel mais j’essais d’être un écrivain sérieux, je crois qu’on aimerais bien que je me plante… J’ai l’idée qu’à la mise en scène on m’a fait un finger c’est certainement juste une illusion, bon je vous avais écris que je voulais en finir avec cet auto-dénigrement. Je vais essayer… Me reste qu’a le livrer ce cabaret, je suis juste un maillon de la chaîne avec laquelle on attache le fou. Je prends cette liberté je sais très bien ne pas être attaché, le maillon est pété… Il fait très beau sur le goulag occidental, je pense à tous ces gens avec qui je vais jouer c’est toujours une tentative, pas de meurtre mais une tentative. Je vous l’ai dit suis sortis et j’ai pas croisé de policiers, un peu moins paranoïaque peut-être? Je sais plus vers où partir, ça me prendrais une cabane au bord d’un lac mais j’aime trop la « civilisation » la technologie. C’est une belle journée pour la marche mais trop froid pour prendre un café dehors, je dis ça pour mon lecteur qui souffre de la sclérose en plaques, on va finir par le prendre ce café dans le parc! C’est étrange j’ai de la peine tout-à-coup, je sais pas pourquoi… Je pense à tous ces bikers, j’aime pas cette image, ils vont jamais trop loin avec leurs motos faut qu’ils la payent, la moto pour moi c’est un jeu de trompe la mort, ça prend une erreur une fois et t’est finis, étrangement j’ai apprécié la série Sons of Anarchy… Lentement j’avance dans ce texte et là j’ai New-York en tête, me suis mordus la lèvre inférieure… Pas de nuage pas d’avion dans le ciel. Je voudrais tant une belle histoire ça semble impossible, le parc est vert bientôt les arbres vont bourgeonner. J’ai une mauvaise manie quand j’arrive vers la fin je me dépêche et ça donne rien je compte les mots sur mes doigts. Je termine! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 29 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! De retour de la répétition, ai mangé une pomme et une soupe. La télé diffuse les actualités, je suis content de ma semaine ça été très créatif… Encore ce soir je me branche sur mon sentis, j’ai rencontré quelqu’un qui m’a aidé a m’impliquer dans le cabaret poétique. Je suis content il semble aller mieux… Aujourd’hui j’ai pas entendus trop de bêtises moins que dans mes journées « normale » je dirais. Il fait un temps superbes les motards à la Harley-Davidson sont sortis. Je me sent bien j’ai pas envie de vous revirer ça négatif comme toujours je fait de mon mieux, j’ai pas envie d’entendre des histoires d’horreur de comédien. Je pense à la pièce Appelez-moi Stéphane, ça pas reviré comme ça. Mais oui je me donne la permission de me prendre pour un auteur, un écrivain. J’essais toujours de rester loin de la posture du demandeur. Je fais et j’essaye de donner, si ça vous plait pas c’est pas plus mal. Pendant ce temps là les groupes communautaires ont besoin d’argent, c’est toujours des petits salaires là-dedans ont voudrais bien une augmentation substantielle du salaire minimum, semble que je mêle tout… Fou! Fou une fois! Fou toujours pourtant je me rétablis, ce midi je me disait qu’il y avait pas pire conformisme que celui qui veux avoir l’air non-conformiste, c’est pas original, à un moment la différence c’est bien mais toujours non! Lentement j’avance dans mes écritures… C’est rien de transcendant, pense à tout ces bistros où j’avais l’habitude de boire ils sont tous fermés, ce soir les gens sont surement sur les terrasses… Je pense au Club St-Jacques pas au Pub St-Jacques… Je fréquentais le pub, une femme m’avait dis s’en tenir au Saint-Laurent frappé je croyais que c’était le bar de ce nom sur la rue Saint-Laurent, j’avais pas compris que c’était de l’eau avec de la glace… Bon! J’ai quitté mon sentis pour un moment, je file pas si mal…  Qu’est-ce qu’ils font ils bombardent des hôpitaux! Méchants salauds!!! C’est vendredi y’en a plusieurs qui vont aller se détendre en sirotant quelques bières. Moi quand je disais que j’en prenais une couple, ça finissais jamais la dalle qui éclusais!!! Je m’ennuis pas de ça, je crois que j’ai réussis à me bâtir un monde intérieur et spirituel riche. Ce soir y’a pas de douleur malgré la guerre outre-mer je crois que la vie vaux la peine. J’aimerais ça que mon écriture sois zen mais je suis trop bavard, y’a toujours le discours en bruit de fond… Un mantra, que je répète comme une prière, c’est ça je prie parfois je crois qu’on m’entend même si je prie en silence… Ce soir si vous savez pas trop quoi faire dites une petite prière pour moi, je vous remercie à l’avance de la même façon que je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici, je sais plus comment terminer j’essaye de respecter les barèmes que je me suis donné. Encore merci!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

jeudi 28 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Parfois je me laisse emporté dans des propos controversé mais j’ai pas encore trouver la façon d’écrire neutre. Peut-être qu’on retrouve ça dans la littérature administrative et encore ça peux faire pleurer quand on envoie des gens au chômage. Étrangement ce soir après une excellente journée, je me sent mort. J’ai vu un livre de Jean Larose qui s’intitule Google goulag, je sais pas où il a pris son idée? Une émission de radio aussi qui disait que les blogueurs ça sert à rien, bein voèyons!!! J’ai jamais vu une chose comme la blogosphère libre, à laquelle on demande de respecter une régulation. Moi, j’écris pas pour faire des phrases aussi laide que la précédente, je veux juste mettre des mots sur ce que je sent et ressent, j’ai de la peine j’aimerais beaucoup ne pas être un gars triste mais c’est dans moi… Je pense à un collègue hospitalisé ce soir, je crois qu’il est comme moi qu’il s’en demande trop… Pourtant je fait juste ce que je peux et de mon mieux après ça ne m’appartiens plus, vous devez être fatigué d’entendre ma litanie, ce soir dans le goulag occidental coin Saint-Laurent et Sainte-Catherine c’étais bien, le ciel bleu, le soleil et les piétons qui passent y’a quand même parfois les miséreux oubliés par le Bon Dieu. Trompez vous pas je suis triste mais reconnaissant. J’ai qu’a me rappeler avant j’étais beaucoup plus suicidaire. J’ai de la difficulté a croire au bonheur éternel. Je crois que les bonnes choses ont toujours une fin, c’est assez affreux, mon constat c’est que j’en ai plus derrière moi qu’en avant pourtant… Tout à coup je suis triste, les larmes me montent aux yeux, je pense à tout nos grands-pères c’est eux qui ont construit le pays maintenant c’est moi le presque vieux. J’écris sur et dans le goulag pour laisser une trace dans cet univers de fou. Pour le cabaret Poétique que nous montons tout le monde semble avoir du plaisir, c’est bien, ils nous reste deux générales avant le show, je crois que ça va être bon. En même temps je pense aux migrants en Europe, on laisse même pas les chiens vivre comme ça, de toute façon je suis pas terrible en politique internationale, derrière tous leurs ministres je vois une police… J’aime beaucoup la France mais je trouve que ça brasse trop c’est pas le temps d’y retourner. Je regarde au ciel essais de voir un avion et sa trainée de fumée en altitude. Hé oui! Je vais repartir un bon matin prendre le train pour l’ouest Canadien ça aussi c’est loin. Je sais pas mais je crois que dans l’illustration d’aujourd’hui on peut parler d’ogive pour un vitrail. Le lecteur designer à la retraite pourrait m’indiquer si je me trompe. Encore quelques mots, la télé nous emmène une jungle civilisé, je crois pas que c’est comme ça sans équipe de tournage. Je termine là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mercredi 27 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai envie de parler orientation sexuelle, juste vous dire que j’ai jamais eu de relations sexuelles avec un homme ce qui m’empêche pas d’avoir des amis gay comment vous dire que ça me blesse quand j’entends ces mots, fifs, moumounes, tapettes et plusieurs autre quand bien même je coucherais avec des hommes ma vie sexuelle vous regarde pas, ça ne regarde que moi… Ce soir ça pue,  j’ai ramené cette odeur de la répétition, je reviens dans mon sentis, selon moi un schizophrène-paranoïaque avec co-morbidité ça toujours peur de se faire sodomiser et j’en suis un, on me dis toujours que c’est pas bon de m’ouvrir là-dessus mais si je dis pas que je me rétablis qui va le dire? Tiens tout à coup ça sent l’ail, je vous raconterai pas mes nombreuses psychoses c’est toujours ça qui arrive quand je m’implique dans des projets artistiques, ce soir je suis chez moi, je peine encore à vous écrire, je veux pas aller dans l’inconscient qui par son fait est absent, vous pouvez peut-être le lire, moi je délire en me réjouissant d’avoir mangé de la soupe au pois maison. Je suis presque un vieil homme, un sexagénaire, je pense aux amis avec qui je joue, j’espère que j’ai un peu de talent, hier je vous ai pas parlé de certains problèmes ça s’est bien réglé, j’ai été délicat je crois et ça a bien tourné… Je pense à certains collègues que je soupçonne de s’adonner aux plaisirs interdits, le jour en groupe… Les plaisirs interdits c’est pas ce que vous croyez c’est plutôt des substances illicites, c’est relaxant, ça détend, ça permet de faire le rigolo mais c’est beaucoup plus difficile à jeun… Si vous vous sentez visé parlez m’en, je disais au collègue que ça me dérangeais pas que la terre entière se saoule mais pas moi, c’est une forme de sentis que je vous écris là, la nuit est mort le jour est roi… Je crois que sortir le soir c’est surtout pour tuer les angoisses pour nourrir les rêves qu’on est incapable de réaliser quand la nuit a cessé d’être magique faut la laisser aller et vivre à plein tube le jour… C’est toujours après, Ferré chantais « Il n’y a plus d’après à Saint-Germain-des-Prés » ça a jamais commencé pourtant on vas y arriver… Je sais pas si c’est bon ce que j’ai écris pour le Cabaret mais la personne qui fait la mise-en-scène a fait une belle job d’assemblage. Demain c’est texte et musique j’ai hate d’entendre… Quand je suis au théâtre je pense à un ancien copain qui rêvait de ça…  Lentement j’y arrive, j’ai hate d’avoir terminé pour ce soir, encore quelques mots je crois perdre la psychose c’est une bonne chose, les voix elles sont vrai dans les répétitions, ma voix me dis que c’est bon. Voilà comment ça se termine ce soir. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!

Bernard

mardi 26 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Viens de regarder et d’écouter une très touchante chanson de Richard Séguin notre Bruce Springsteen québécois. Ce soir c’est tranquille chez moi, je divague et ne suis pas en vogue avec mon goulag avec mes logues pourtant une plogue c’est cent dix où deux cent vingt, je joue pas dans le fourneau je veux pas me brûler les mains. C’est difficile ce soir y’a des choses que je veux pas vous raconter j’attends à demain ça va peut-être se concrétiser. Je suis bon mais je veux pas faire ma tête enflée, parfois quand on monte on chute et prend une débarque qui nous laisse devant rien qu’un moi déglingué. Vraiment ce soir, je goutte ma solitude, seul dans cet idiot de goulag occidental qui existe même pas… Je pense qu’il y a eu une opération policière place Gamelin, les petits bums ont décalés leurs arrêt de transport en commun. Y’en avait trois qui niaisait devant chez moi dans l’abribus, je sais pas, je sais pas, je niaisait pas là dans ma dérive j’essayais de trouver le pusher pendant la nuit… Emportez moi avec vous, dans vos jours les plus durs, les plus crûs, je pense à cet ancien voisin qui avait une photo de lui dans sa jeunesse beau bonhomme, mais maintenant si il est pas décédé il est déglingué par le sida… Je vous parlerai pas de cette maladie là heureusement j’ai été épargné, y’a un bon Dieu pour moé… J’écoute ce que ça me dis je pense à tout ces gens que j’ai vu aujourd’hui. J’ai pris du plaisir a faire ce que j’ai fait, le jeu, le jeu, la lecture j’ai fait de mon mieux. Le soleil est couché aux États ils ont des ouragans, nous ici c’est encore le froid… Je suis pas encore arrivé au bout de mes mots, je sais bien que pour terminer il est un peu tôt, je veux vous en donner pour votre misère pour votre plateau, un nom du père, un héros. Étrangement j’ai le mot miserere dans la tête, je crois que j’aurais pas fait un bon curé, trop de sacrilèges trop de jurons… Pis là je veux vous parler de la foi, de ma foi que j’essais d’avoir je crois, oui je crois! C’est plus utile disons que je crois aussi que Pascal c’était pas un cave. Lentement j’avance dans ce qui est quasiment un blog œcuménique, je demande la force spirituelle ceux qui rient, ceux qui se marrent vont peut-être un jour rester avec moi pour prier. Quo vadis? Je sais pas j’avance en âge vers le même endroit que tout le monde, j’espère que la boite va être belle et la musique à fond la caisse… C’est un peu triste d’évoquer une fin mais c’est pas pour aujourd’hui. Je pense que je suis encore bon pour un grand bout. Mais là j’étire un peu trop, je vais vous trainer jusqu’au dernier mot. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

lundi 25 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Comment vous dire? La police me harcèle où du moins ils se paient ma gueule. Je devrais pas écrire ça, ça va les nourrir dans leurs mépris. Si ils m’en veulent tant que ça qu’ils viennent me chercher chez moi mais j’ai rien sur la conscience. L’écrivain les traitait de « parking lot attendant ». J’y arrive pas la dernière fois que j’ai eu affaire à eux on m’a emmené en prison, mais je sais que je suis pas criminel mon passeport est en ordre. Pour les voix je vais vous avouer que j’en ai qu’une et c’est celle là qui vous écris. Je crois que la médication joue un grand rôle… Ce soir j’écris des bêtises tranquille chez-moi. J’ai peur des policiers, bonne raison pour rester tranquille, je crois que ce midi ils savaient que j’allais manger un papa burger chez A&W… Semble que la police en sais beaucoup plus sur nous qu’on le crois. Bon! Pour tout de suite je la lâche la police, ils peuvent me faire beaucoup de mal. Je me souviens y’a pas longtemps une femme policier est venue répondre à nos questions, elles étais pas très très méchante. D’autre vont vous dire que c’est ma paranoïa, ils font leurs jobs. Ce matin à la répétition c’étais bien tout le monde était à l’heure… Tout à coup j’ai des souvenirs de gare et aussi du grand-père de mon lecteur designer à la retraite, son grand-père donc qui était ingénieur des trains c’est pas rien. C’est bien aussi comme lieu de passage la gare et une fois partis se faire bercer par le train. Je sais pas ce que ça évoque pour vous mes textes parfois on y lis des choses qui ne sont pas là. J’écris beaucoup je veux devenir meilleur… Ce soir je suis moins fatigué, le soleil se couche doré… Me rappelle ces gares d’Europe aux toits très haut et la foule qu’il y avait là à Montréal la gare est souterraine et surtout fréquenté par les trains de banlieue quoi qu’il y a des destinations pour les villes américaines et aussi Toronto et Ottawa. Encore une phrase ratée mais je veux pas trop la travailler ça fait partie intégrale de mon écriture gauche. On nous annonce un train électrique pas loin du goulag occidental complémentaire au métro et aux autobus, on va pouvoir filer jusqu’à l’aéroport… J’ai toujours ces policiers dans la tête, c’est des gens a ne fréquenter qu’une fois retraité. Non ce soir je me dénigrerai pas, je vaux plus que ça. Je suis honnête et authentique si ça vous plait pas allé voir ailleurs, y’en a plein à la prose incertaine, au destin incertain. Ça aussi je répète, la confiance en soi c’est difficile parce que souvent j’ai peur. Je vais terminer avec confiance mais sans certitude de vous plaire avec ce texte. J’arrête donc ici en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque là!!! Je vous étire ça encore merci et à la prochaine j’espère!!!
Bernard

dimanche 24 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je cherchais le sculpteur d’une œuvre sur la Place Paul-Émile Borduas dans le quartier latin. J’ai trouvé la photo mais jamais aucune mention de l’artiste. Pour illustrer je me suis donc rabattus sur un silo du Vieux-Montréal, le seul qui reste je crois. Je sais c’est toujours préférable de parler de l’architecte mais faites vos recherches. C’est confus mon affaire aujourd’hui, disons que je suis pas de l’époque du Refus Global, mon manifeste à moi disait que les élus c’était tous des trous-du-cul rien pour faire peur mais un manque de décorum pour les autorités. Le printemps est arrivé rien ne change, c’est toujours l’austérité… Je voulais vous parler des fonctionnaires comment ont en leur demandais, mais je connais pas ça je suis prestataire pas fonctionnaire. Je veux toujours vous parler de mon sentis mais parfois ça semble impossible, je dors le jour, je dors la nuit je suis tout mêlé, vais-je y arriver? Je dois absolument rester connecter avec mes émotions sinon je deviens psychopathe. Je pense au In cold blood de Truman Capote, c’est de la folie ce que j’écris là… J’écoute mon âme et essaye d’écrire de la romance, de la romance du goulag occidental où on mange des patates bouillies à la mode poor british, irish,… Bon! Devrais-je m’acheter un shack à Saint-David-de-Falardeau? J’aime trop le goulag occidental je veux rester près de l’aéroport. C’est pas le mal de l’âme que j’ai c’est le mal des poumons, des glaires! C’est dégueulasses… L’ami viens de me téléphoner on a pas de réunion du groupe d’entraide demain, je pense que ça nous affaiblis comme groupe ces activités extérieures. J’avais ouvert la télévision, je l’ai fermé on peux pas vraiment dire que je suis déconnecté, la machine gobe ce que je lui donne, je pense que c’est très enfantin ce que j’écris là. Je suis toujours a essayer de voir ce qu’un auteur adulte sérieux écrirais. Je veux mettre d’autre mots qu’amour dans ce que j’écris, je veux que ce soit plus effectif affectif. Je m’arrête, réfléchis pense à ce silo à comment parfois ça deviens une façon de travailler, mais c’est pas pour les ouvriers la force des choses font qu’ils travaillent avec différentes équipes, peut être que je me trompe? À l’usine j’étais très seul dans ma production. Je me souviens plus de ce que ça veux dire « se faire rouler dans la farine », c’est mentir, embellir les choses, on étoufferas pas dans le silo. Je sais pas comment je suis arrivé à ça, on peux me reprocher bien des choses mais je suis pas menteur. Je pense à vous qui rentrez au boulot demain moi j’ai une répétition en fait je répète toute la semaine. Je vous souhaite une excellente semaine. J’essais comme souvent de terminer ce texte d’une manière élégante. Je salue tout mes lecteurs en les remerciant d’avoir lu jusque là!!! Encore quelques mots pour vous dire que j’apprécie votre lecture. À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

samedi 23 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je mange des Life Savers , il fait un temps superbe. Je cherche quoi vous raconter dans l’actualité c’est le décès du dramaturge Marcel Dubé. J’aimais pas beaucoup ses téléromans, il employait un langage trop châtié un peu loin du monde enfin c’est ce que j’en pense avec le petit peu d’émissions que j’ai regardé. Mais je reviens à moi, à mes sentiments intérieurs. Je rêve encore à Paris, je crois que je serais bien accueillis, je retournerais visiter le Louvre. Vous devez me trouver fatigant avec les voyages et les avions mais je veux en profiter avant d’être trop vieux, ce week-end y’avait les courses de Formule E à Paris, des rapides voitures électrique. La matriarche m’a téléphoné pour que je regarde les images, la tour Eiffel et les immeubles on s’est dit qu’on étaient tous les deux passé là. Je crois qu’un jour je vais y retourner. Je salut ici l’ami professeur d’histoire de l’art, hier on est allé petit déjeuner au Miami un restaurant à la décoration au sommet du kitch. J’espère que j’ai pas été trop bête avec lui c’est tout de même un homme des arts et de culture. Je crois pas avoir dis de bêtises. Y’a aussi les snowbirds je sais pas si ils continuent la lecture de mon pauvre blog… Je crois que j’ai des acouphènes dans le silence ça sille dans mes oreilles remarquez que c’est pas en passant des années la tête dans les boîtes de son de la discothèque qu’on développe son ouï. Je crois que j’ai déjà écris là-dessus. Une vie c’est bref y’a des moments de solitude que j’ai su apprécier. Je pense à cette époque où je travaillais dans le recyclage de carton et de papier. Je ramassais des poches de jute remplies de papier, ce qui valait le plus cher c’était le papier d’ordinateur, ça existe plus je crois. Aux actualités, des écrivains qui parlent de leurs droits d’auteurs, moi j’y pense même pas, je trouve ma satisfaction juste de savoir que vous me lisez. Pour un écrivain qui en vie combien ont d’autre métiers? La course des E cars se passait dans le quartier des Invalides recouvert de bitume qu’on va enlever. Ça fait quatre cent ans que Shakespeare est mort, je me demande qui retire ses droits d’auteur? C’est difficile de se renouveler, la palette d’émotions est quand même pas si grande. Je sais c’est froid ce que je vous écris du moins c’est ce que je ressent  tout ce que je vie c’est de la peine où de la joie de la peur parfois et du courage aussi en anglais ils écriraient « mixed emotions ». À la télé j’ai encore vu de ces images magnifiques des capitales d’Europe. J’y retournerai, j’y retournerai. Ça ressemble à du délire continental ce que je vous écris. Je crois que je vais terminer ici en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! Encore quelques mots pour terminer. À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 22 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai ouvert la fenêtre, j’entends les voitures qui passent c’est un peu comme le ressac de la mer. Longtemps j’ai ri des gens au camping Sainte-Madeleine qui disait s’endormir au son des voitures qui passent sur l’autoroute vingt. Voilà maintenant c’est moi je suis un peu comme la grosse madame accoté sur son oreiller dans la fenêtre qui regarde l’action dehors. Les stores se balancent au vent pendant ce temps-là les carottes et les pommes de terre cuisent. C’est pas une très belle phrase, j’ai quand même pas envie de vous raconter mes rêves érotiques de toute façon je m’en souviens plus il est trop tard, je vous laisse imaginer. Le parc est vert les arbres c’est pour bientôt. Je crois que mon lecteur de Terrebonne disait que la pêche était ouverte. Ça roule lentement y’a surement des policiers pas loin… Les mouettes crient pour se partager des miettes de pain. Les mouettes c’est un peu ce qu’il y a de plus sauvage dans le goulag occidental. J’essais d’imaginer le vendredi soir des gens qui rentrent à la maison ceux qui ont l’âge vont s’occuper de leurs enfants peut-être faire du sport avec eux, une sortie au cinéma? Parfois quand tu vie en banlieue t’a pas envie de retourner dans le traffic. Ils vont peut-être passé le rateau sur la pelouse pour après faire un B.B.Q. C’est ça la banlieue, il est un peu tôt pour ouvrir la piscine quoi que si ils la font chauffé mais c’est pas très écologique. Je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes et sa nouvelle voiture sport, elle est magnifique, un bijou a frotter. Je crois que les petits garçons vont faire comme nous faisions et joué au hockey balle dans leur bout de rue. Je dirais qu’on fait des nouvelles rues pour ça, joué. Bientôt ce seras le baseball, j’aimais moins ça, je vous en ai déjà parlé. Y’a surement des jeunes hommes qui ce soir vont jouer aux cartes dans le sous-sol chez un copain et en fin de soirée ils vont se commander un sous-marin et se régaler. Je me souviens on écoutais les Carpenters et la chanson The Letter, reprise par plusieurs dont Joe Cocker. Moi parfois je jouais de la « air guitar » avant la lettre je me roulait par terre les copains rigolaient. Je me sentais déjà bien seul. J’aimais pas rentré à la maison rapidement est venu le temps des grills et des hôtels. Je me rappelle y’avait un scopitone, on me laissait entré je restais tranquille, les plus vieux s’amusaient dans la discothèque, c’était avant les brasseries. Soudain chez moi ça sent le brûlé, c’est moi les patates ont pris au fond. J’ai mangé si y’a une chose que j’ai appris c’est de pas jeter la bouffe, j’ai enlevé ce qui étais brûlé et j’ai mangé. Voilà ce que ça donne pour ce soir. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! Je vous dis au revoir!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Lu un texte sur le suicide, on le considère comme la vrai la seule question fondamentale. Je pense à cette chanson de Brassens « Mourir pour des idées, oui, mais de mort lente ». Plutôt que le suicide on devrais offrir une sortie de ce monde de souffrance, là où ça deviens difficile c’est dans le monde carcéral, devrait on libérer les gens qui font des tentatives dans les murs? Je peux pas m’empêcher de pensés aux itinérants, sans toits sans travail la vie les faits chers payés leurs erreurs. Je crois que je vais revenir à mon sentis, j’ai pas de réponse aux problèmes que j’évoque précédemment, ça me fait quand même mal de pensés à ça, la prison où la mort, moi je suis simplement fou, c’est vivable mais parfois je souffre à vouloir en finir mais je me raccroche toujours. La ville, la société c’est ça, des destins qui se croisent parfois pour le mieux, d’autre fois pour le pire. Cette nuit j’ai mal pourtant je m’en tire avec la gratitude, merci d’avoir un lit un toit et à manger pour le reste à part les livres je crois pas que le matériel soulage les douleurs de l’âme. Je crois que le mot raccroché que j’utilise précédemment est équivoque, je sais pas trop quoi écrire peut être que je tiens bon. C’est quand je veux faire le philosophe que je suis au pire. Je m’en veux un peu, ma vie d’avant est toujours très présente, la semaine prochaine on travaille la création collective, j’ai hate. Je pense au père qui parlait d’une façon incompréhensible dans une réunion politique télévisé, c’est là qu’il a raté sa chance d’être sénateur, il voyait ça comme la poule aux œufs d’or parlés en à Duffy. Ici la nuit les voisins sont tranquille, y’a personne qui fait comme moi dans le temps à la maison de chambre. J’écoutais de la musique la fenêtre ouverte. Je me pensais le DJ de Montréal. Tout à coup y’a un parfum de soupe, poulet et nouilles y’a rien de meilleur… Je suis comme à boutte, je m’écoute ça se passe dans ma tête c’est loin d’être le silence je compose sans décomposé. Ai sortis les biscuits salés, cette nuit c’est très Montréal, très goulag occidental. Je vous écris ça pendant que dehors il pleut, ça se passe au plexus mon affaire heureusement je suis pas boxeur. Dans ma tête je me dénigre je vous l’écris pas c’est toujours la même histoire. Je suis pas le plus grand des hommes mais quand même à chaque victoire que j’ai sur moi je grandis intérieurement. Peut-être qu’à force de l’écrire je vais le croire, s’estimer voilà une chose importante sans oublier l’humilité. Je crois que cette nuit et ce texte vont bien se terminer. Je suis heureux d’écrire avec la machine c’est pas très organique mais pour lire vous pouvez toujours imprimé. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!À bientôt!!!

Bernard                                                                             
                                                                                                                                                                                                                                          

jeudi 21 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai de la peine cet après-midi, Prince un grand de la musique est décédé, https://www.youtube.com/watch?v=F8BMm6Jn6oU , Purple Rain c’est une magnifique chanson, je me rappelle aussi sa moto dans le film, j’ai eu quelques larmes c’est un peu jeune pour mourir. Je voulais juste vous le signaler au cas où vous vivez sur Mars. C’est les années quatre-vingt qui sont en deuil malgré tout c’était de bonnes années. J’écris lentement, je veux pas écrire de niaiseries n’empêche j’ai un peu de nostalgie… Dehors les motos sont sorties, je les entends ronronner, le film avec Prince j’ai l’impression d’y avoir rêvé je l’ai vu une fois ça m’a fait pensés à West Side Story, peut-être que je suis dans le champ, vous pouvez me le signaler… Je pense que je me reconnais plus dans les artistes que dans les hommes politiques, tout ces décès c’est triste quand même. J’ai une boule dans la gorge, les larmes aux yeux, ça me rajeunis pas mais je suis pas si vieux… Quand je veux rejoindre quelqu’un au téléphone et qu’il n’est pas là je laisse un message et après je téléphone trois où quatre fois sans en laisser, je m’excuse. Je suis tellement anxieux ça me fait faire des choses comme ça. Lentement le ciel se couvre, dans le parc une femme fait du jogging, c’est pas une bonne idée de dire que je fais mes niaiseries à cause de l’anxiété. J’ai qu’à me contrôler. Je pense à mon goulag occidental dans mon Amérique du nord pas loin de New-York où il faut attendre des heures en autobus pour passés les douanes. Prince c’était ce que l’Amérique avait de meilleur dans la création pop, l’ami dirait du rock des familles. Dehors les balançoires grincent, les enfants courent dans le parc mais à quoi bon puisqu’on va tous disparaitre faut quand même faire de son mieux et gagner notre ciel faute d’avoir su gagner sa vie. Les jeunes filles sont très souples elles font des pirouettes sur l’herbe. J’ai toujours des problèmes avec les métaphores j’arrive pas à en faire je suis perdus comme un blanc à Montréal-Nord, ça c’est raciste je crois disons que je suis perdus comme un chrétien dans une mosquée, ça aussi c’est douteux… Mais le goulag occidental c’est pas un endroit pour être politiquement correct. J’attends de ressentir quelque chose, un sentiment, une émotion aujourd’hui de ce côté-là j’ai été servis, je pense à cette sœur que j’avais qui est partie à tous ces amis aussi, j’ai une prière pour eux et j’espère qu’ils veillent sur moi. C’est vivant dans le goulag occidental, jeudi soir la paye on arrête au bistro prendre un verre où deux et on en ressort qu’au bout de la nuit. Hier on m’a dis de me faire plaisir mais mon plaisir c’est de vous écrire ceci que je termine. Voilà! C’était ça pour aujourd’hui! Merci d’avoir lu jusque là!!! Quelques mots encore, une finale comme je sais pas en faire. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mercredi 20 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis fatigué la réunion à l’institut m’a beaucoup demandé. Je sais pas si j’étais à propos. Couché de soleil orange ce soir, ça annonce beau pour demain. Je crois que les chercheurs de l’institut rient de moi, je fais de mon mieux avec ce que j’ai… Dans ma tête on me paye pour que je prenne soin d’un collègue.Ce soir je suis complètement vide. J’ai ouvert la fenêtre je suis torse nu, ce soir j’essaye, j’essaye, j’essaye, je pars toujours trop tôt pour les réunions mes journées sont pas assez meublées. Cet après-midi quand je suis revenus je me sentais comme un moins que rien. Je préfère les répétitions du Cabaret Poétique aux réunions de comité. Lentement je me calme comme dis la matriarche j’étais partis en peur, ça définis bien le paranoïaque que je suis. Les enfants jouent dehors dans la ruelle, ils crient c’est bien le beau temps. Nous on jouais sur le parterre de l’école Jeanne-Lajoie sur la rue St-Vital à Montréal-Nord je me souviens très bien de ça, la gang de petit gars j’avais neuf dix ans parfois je croyais que j’étais grand et je fumais en cachette deux où trois cigarettes volées. J’ai fait un long détour avant de m’installer dans le goulag occidental, j’y suis bien, mais oui c’est le Centre-Sud! Je sais pas si ma lectrice d’Aylmer se rappelle du magazin chez Marguerite sur la rue Monselet où du disque d’imitateurs des Beatles acheté par papa à la pharmacie d’en bas. Des fois j’aimerais bien redevenir un enfant, y’avait des contraintes mais c’étais quand même amusant. Mais ça on le sait pas qu’on vie les meilleurs moments, l’adolescence a été un gâchis, de la douleur, de la souffrance et j’en ai pas vu venir la fin. Je crois que je suis devenu un adulte à la fin de la trentaine. Dans le parc en face les gars jouent au soccer. Je me rappelle avoir brisé bien involontairement la bicyclette mustang d’un copain. Je crois que ma mère avait payé pour les réparations essentiellement des rayons de roue. C’étais pas une enfance de pauvres ce que les autres avaient ont voulait l’avoir, parfois oui, parfois non… On jouait au football dans le champ de sable, en anglais ils appellent ça du sandlot football. Je pense qu’un de mes frères jouait avec nous. Je commence a avoir des problèmes avec le PC, c’est pas très grave je l’ai arrangé. Ce soir j’essaye comme toujours de mettre des mots sur mon état mais je m’égare, deviens nostalgique et oublie le plus important le moment présent. Les voitures klaxonnent, la semaine passée je suis allé à Terrebonne y’a longtemps que j’ai mis les pieds là, je m’en ennuie pas, beaucoup de voitures, beaucoup de commerces, hé oui! C’est très commercial. Comme souvent je sais pas comment terminer, quelques mots encore avant d’oublier. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

mardi 19 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je m’essaye encore pour un autre, pense à Cuba à la mer chaude. J’ai vraiment rien vu du quotidien des gens à part peut-être à La Havane. Je pense au capitole en réparation, à cette place centrale où y’a plein de taxi, ce bistro ombragé mais vide, ces terrasses d’hôtels avec un band de musique en plein vendredi après-midi. Avant de partir cette serveuse qui me donnait du chéri et me demandait si j’allais revenir. Je me souviens aussi de la place dans la vieille Havane où on vend de vieux disques et livres. Discuté un peu avec notre guide qui disait être privilégié de travailler avec les touristes. Vous devez vous dire que j’en reviens pas de ce voyage, c’est vrai je veux juste repartir je ne sais où mais non j’ai pas acheté de cigares ni de rhum, souvenir aussi de cette balade en autobus entre Varadero et La Havane, le long de la mer c’étais bien. J’avais de la difficulté je parle pas espagnol même avec les madames Pipi. Je vous ai pas parlé du café comment il est bon, comment la serveuse répondait à mes désirs en me le servant sans que je le demande, un espresso allongé double, magnifique au goût superbe. Ce soir dans mon lit j’ai la danse de Saint-Guy j’arrête pas de virailler, j’ai même je crois de petites convulsions fatigantes… Vous le savez je vie presque pour le prochain voyage. Je sais que nos snowbirds sont de retour avec leur Courailleuse qui a rendu je suis certain de fier service. Je reviens sur mon sentis à comment quand j’écris j’aime la nuit. La Havane c’était faite belle pour la visite d’Obama, cette semaine Raoul Castro a déclaré que les services sociaux, étude, médecin, agriculture ect. Allaient demeurer nationalisé même avec l’arrivé des américains. Malheureusement sur place même dans les tout-inclus on sent que les cubains ont faim. La nuit à Cuba j’écoutais Radio Rebelde, de la musique et des propos du cru et même une ligne ouverte. Je ne sais trop comment vous dire mon sentis cette nuit. Je pense à mon père à cette main gauche aux doigts manquant à comment toujours assis à sa gauche elle m’obnubilait, ça aide pas a travailler de ses mains j’ai quand même réussis à me servir des miennes un temps pourtant… Pas de métier beaucoup de misère, quelqu’un cette semaine me racontais avoir acheté une maison à Cuba, je crois pas que c’est possible, quoi que bientôt les cubains de Miami vont pouvoir rendre visite à leurs familles. Je connais bien peu de choses de cette réalité là. J’ai tendance a croire que ceux qui sont contre Castro sont des voleurs… Je vous aurai pondu ça cette nuit c’est pas nouveau j’attends le prochain voyage je ne sais où. J’ai finis mon café et j’ai terminé la rédaction. Merci d’avoir lu jusque là!!! À bientôt et à la prochaine j’espère pour d’autre propos et un peu plus de sentis. Merci!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je m’y prends de bonne heure cet après- midi. Le vide me fait mal, dehors un toxicomane à vélo s’arrête dans le parc, il prépare sa dose sur le banc et dans l’abribus. C’est plein soleil, un autre gars fait les poubelles pour ramasser les contenants recyclables. Je sens ça lourd dans ma poitrine, pense au mal de l’âme c’est pour ça que j’écris pour le projeter m’en débarrassé mais c’est toujours à recommencé… Je devrais pas m’en faire sinon de mon mieux, la voisine passe sur la passerelle, elle claque sa porte, je crois que pour quelques dollars elle vend ses meubles. Aujourd’hui j’ai décidé d’illustrer mon blog avec une œuvre de Laurent Gascon un co-fondateur de l’escouade de la muralité dans les années soixante dix. C’est une céramique en hommage à l’affichiste Vittorio une œuvre de 2009 au coin de Fleuran et Ontario, dans mon goulag occidental où dans le Centre-sud de Montréal si vous préférez. On peut qualifier le style de monsieur Gascon de « néo-pop art ». Ça met de la beauté dans un quartier qui en a bien besoin… J’ai beau écrire j’ai quand même mal, l’anxiété qui me ronge et la peur de je ne sais quoi, la paranoïa… « Je voulais te dire que je t’attends »-Michel Jonasz. Oui j’attends, c’est que je sais faire de mieux attendre, je suis patient et même patient dans les urgences où on soigne pas en attendant… Je croque une pomme en pensant à ces logements mal insonorisés qui créent de la chicane entre voisins. La pomme ça remplis un peu ce vide existentiel, ce mal au plexus solaire. Dans ma tête ça va quand même bien, je suis conscient du chemin qui me reste a faire, j’en fais un peu chaque jour en sachant très bien que la perfection n’est pas de ce monde. Une pensée pour le mécanicien père de famille à Cantley qui semble pas bien allé je lui souhaite un prompt rétablissement. N’oubliez pas Le Cabaret poétique, Quête d’identité et d’imaginaire c’est le 2 mai à 19hrs vous pourrez me voir sur scène avec d’autre au TNM. Bon! Étrangement quand j’ai plus beaucoup de mots je tombe dans l’auto-dénigrement, ce que je ne ferai pas ici je vais essayer d’être bon avec moi de donner une autre forme à mon narcissisme. Je me tape l’épaule ça se peut pas que ce que je fais ce soit rien que de la merde. Si je prends mon temps que j’écoute pas cette voix négative qui veux toujours prendre le dessus, ça devrais aller. En attendant toujours dans le parc un gars joue au ballon. Plus de travail que de talent, y’a de ça dans l’écriture beaucoup de transpiration et un peu d’inspiration, c’est vieux comme le monde tout le monde sait ça… Ça tire sur la fin pour aujourd’hui ce que je vous écris. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine et à bientôt j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 18 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir il pleut, j’essais de composer  à partir de mon vécu quelque chose qui va aider.Aujourd’hui on parlais consommation comment le fait de trop consommer sabotais notre santé mentale. Moi je sais que je dois pas consommer même si parfois j’envie certain pairs-aidants qui consomment. Le mieux pour moi c’est l’abstinence totale. J’ai un programme de douze étapes que j’essais de mettre en pratique ça me demande de l’humilité voilà pourquoi je dois être en contact avec mon sentis. Je suis près a avouer que je suis impuissant devant l’alcool que j’ai perdus la maitrise de ma vie. Vingt-quatre heure à la fois je me rétablis. Je vous en parle pas plus j’ai brisé mon anonymat quoi que parfois je me présente comme un schizophrène paranoïde avec co-morbidité. Ce week-end je réfléchissais à ça, je me demandais si c’étais bien utile de me présenter comme ça si ça ne me stigmatisais pas encore plus. Je  dois choisir les gens devant qui je m’ouvre, si c’est pour aider ça va sinon je m’abstiens. Je veux me rétablir mais je veux pas être pair-aidant au sein d’une équipe multidisciplinaire en santé mentale. Comment vous dire que je crois pas à l’attrait d’une personne qui travaille dans un hôpital. Le fait est que j’ai le vécu mais pas le parcours académique. Je sais pas si le pair-aidant est efficace, l’idée du mentor est bonne mais parfois je me dis que c’est assez difficile de réhabiliter toutes ces personnes dans le réseau de santé mentale, patients comme donneurs de soins. La vérité c’est que j’ai vraiment pas de réponse à ça, j’aimerais bien que les gens cessent de souffrir, souffrir de cette intense maladie qu’est la schizophrénie. C’est mon sentis de ce soir eux ils ont le savoir, moi j’ai le vécu. Je me répète, si y’a quelqu’un de souffrant qui lis ça, qu’il entre en contact avec moi je vais essayer de l’aider en lui présentant un camarade pair-aidant. Lentement je reconstruis ma vie, bien qu’il soit un peu tard, je te fait par de ça et je comprends que dans la vingtaine on veux plus que ce qu’un vieux bougre de soixante ans peux donner. Lentement le temps passe et le poète se recycle dans le rétablissement. Je ne lis plus le dictionnaire, je me sent plus oppressé pense à ces années derrière moi, y’en a plus que devant. Ce soir c’est vraiment mon sentis que je vous ai écris, j’essais d’être authentique en me demandant si c’est bien utile. Bon! J’ai des problèmes de mise en page c’est pas grave, quelques mots encore si des inconnus qui souffrent lisent ceci qu’ils hésitent pas a aller chercher de l’aide. La force elle est là dans la demande d’aide. Ce soir j’ai plus beaucoup de mots. J’y suis allé avec mon vécu. J’essais de terminer sur une bonne note, le meilleur est à venir. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!

Bernard

dimanche 17 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’espère que c’est pas interdit, je vous en écris un autre j’arrive pas a dormir. Cette nuit je suis étourdis je viraille dans mon lit. Me suis quand même fait un café, ça va être difficile, ce matin j’ai une formation communication, je ne fais que ça communiquer j’espère que ça va m’aider a raffiner mon affaire. La nuit est tranquille dans le goulag. J’écoute mon âme, me gratte le cuir chevelus, tout le monde dors dans l’édifice. J’essais de vous traduire en mots ce que je ressent, ressentir c’est très près de ressentiment mais c’est pas de ça qu’il s’agit. Je suis pas en colère, je veux juste écrire mon état. Je pense aux voitures de mon lecteur de Deux-Montagnes, elles sont belles mais ils en aurait pas on l’aimerais pareil. Je dors très mal y’a longtemps que j’ai pas fait une nuit d’une traite. Je trippe toujours autant à remplir l’écran de caractères. Si j’étais zen j’écrirais que mon mantra, Oum padne Oum où quelque chose qui ressemble à ça comme toujours quand j’écris ça je pense au Boubla d’Abel dans le magnifique Race de Monde de Victor Lévi Beaulieu. Je respire comme il faut, d’autre dirait que je prends mon gaz égal, ça me fait du bien. C’est plus facile d’être zen la nuit on est plus loin du bruit et de la fureur. Le frigo démarre et arrête après quelques secondes… De la fureur j’en ai pas j’essais de rester calme et d’avoir une nuit « productive ». Ça se bouscule pas trop dans ma tête ni dans mon âme. Y’a pas de voix mais plutôt la peur… Je pense à cette intervenante anglophone y’a longtemps, je crois qu’elle étais pourris pour faire cette job là, c’est que mon jugement. Je mange quelques biscuits à l’avoine. Pense aux publicités du restaurant Barbi’s, le temps passe. Je mange comme un cochon, je crois que c’est la médication. J’ai hate de voir de quoi ma face vas avoir l’air dans LaPresse+. Je suis impatient c’est que dans deux semaines. Ce soir je pourrais intituler ça l’art de ne rien dire. Je me malaxe l’intérieur y’a rien qui sort. Tout à coup un pincement à l’estomac c’est l’angoisse je crois. J’essais de pas me mordre la langue, j’ai tout mangé la boîte de biscuits. Pour les voix vous repasserez j’en entends pas, y’a un parfum de désinfectant pour les mains du Purrell. J’avance lentement dans la nuit sans voir le temps qui passe, c’est une insomnie qui a du sens elle est pas source de souffrances. Je vais essayer de vous terminer ça sur une note magique un sol universel qui joué à la guitare démarre bien des chansons. « Partons la mer est belle »-La Bonne Chanson. On les avait oublié ces chansons elles sont revenues. Je pense à celle du vieillard je sais pas si vous vous rappelez. Bon! On termine sur cet air en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sors de mon cahier, ai commencé a lire un roman où on mentionne la rue Vaugirard à Paris, la rue où était mon hôtel quand j’y ai séjourné. J’ai beau y être allé, je rêve encore d’y retourner, me rappelle des commis de l’hôtel qui disait « si il vous plait » à tout propos. Dehors un voisin attend l’autobus, il boîte depuis qu’il s’est fait opéré pour la hanche, une chirurgie… Les bancs de parc ont été réinstallés, c’est bien… Je veux pas placer une œuvre d’art en photo, je veux prendre la place avec mon texte, les motards ont sortis leurs engins, j’entends sonner les cloches de l’église je sais pas pourquoi elles sonnent, ça annonce le printemps une sortie de l’hivernement infernal. La fenêtre est ouverte, vive le temps doux! Je pense a téléphoner à l’agent de voyage, il est trop tôt j’ai encore beaucoup de choses a faire, je prends ça un jour à la fois… Les handicapés passent dans la rue avec leurs chaises roulante électrique, je pense à l’ami qui souffre de sclérose en plaques, faut pas que je me plaigne je suis juste fou… Ça bourgeonne je crois ça va être vert ce seras pas long. Je regarde passé les autobus c’est ça aussi la vie dans le goulag occidental, les junkies heureux de pouvoir se faire un fix dehors… Ce matin j’ai marché jusqu’au supermarché ai acheté du lait et attendus l’autobus sur un banc. Cet après-midi j’essaye comme toujours d’être honnête avec vous, c’est pas très inspiré mon sentis c’est juste un peu d’ennuis. Je pense à cette grosse bonne femme dans le restaurant fast-food au retour de New-York, elle voulait que j’aille à la guerre,  une grosse folle! Je préférerais me perdre dans Paris me perdre dans ses rues remplies d’histoire. Je pense pas aux terroristes, j’ai pas peur faut vivre. Maintenant y’a les nuits debout place de la république, vont ils réinventer la démocratie? Je suis toujours fasciné par les français. L’ami de Repentigny a du beau temps pour jouer aux boules. Je lui souhaite bien du plaisir. Me semble que je vous chante toujours le même refrain, partir! C’est très fou d’en parler je vais surement le faire je sais pas quand, c’est ma névrose du départ. Tant qu’a vous faire des confidences disont que je remet en question mes implications citoyennes. Je devrais peut-être faire attention à qui je me dévoile, je verrai, pour l’instant je continue. Ouais! Quelques mots encore au son de la musique dans les voitures qui passent. Disont que c’est un beau temps pour une balade en voiture et arrêter dans un stand à patates frites pour manger un burger et une poutine. Je sais, je sais c’est pas très écologique et pas plus diététique mais ici aussi faut vivre moi je suis pas très grano. « Plattsburgh Drive inn blues » -Luc Plamondon. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

samedi 16 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Dehors il fait un temps magnifique. J’ai quand même fermé les stores pour que le soleil reflète pas dans l’écran. J’ai lu dans le détail LaPresse+ étrangement je me sent en compétition et je devrais pas, l’amour ça s’achète pas… Y’a une controverse de plagiat à propos de la chanson Stairway to heaven de Led Zeppelin. Moi je crois pas au plagiat des notes similaires oui mais des arrangements différents. J’écoutais ça couché par terre la tête entre les enceintes du système de son, que j’ai encore d’ailleurs, c’est devenue une antiquité. Je me sens tout doux, tout drôle dans mon goulag occidental ensoleillé. La semaine passée j’ai posté mon rapport d’impôt. Je crois que tout vas être O.K. Je peux vous écrire avec ma tête ça donne ça mais avec mon cœur ça donne autre chose pour l’instant y’a un parfum de fromage en grains, Je racontais comment c’était difficile d’écrire quand je me sens bien. Hier j’étais à la maison du citoyen de Saint-Eustache c’est sympathique de voir comment tous les citoyens et leurs différents intérêts se croisent. Je crois que la pleine citoyenneté ça passe par là, une mixité, un mélange de gens pour ne pas créer de ghetto. Dans la grande ville c’est plus difficile, un quartier est si différent d’un autre et y’a toujours une difficulté a maintenir un bon voisinage. Dans le goulag occidental on a le centre Jean-Claude Malépart, on y rencontre tous les âges et intérêts. J’ai souvenirs de la messe dans l’amphithéâtre de l’école. On y allait en gang avec les copains du quartier, ça pas été long la foi a pris le bord quand le vicaire a défroqué. Pour l’école au secondaire même si elle était tout près de la maison j’avais pris la mauvaise habitude de pas rentré manger le midi. Je pense à ma lectrice de Aylmer qui même si elle n’a qu’un an de plus que moi fréquentais pas la même école, j’ai jamais compris pourquoi, mes mauvais résultats scolaires? Les copains eux fréquentaient le Mont-Saint-Louis c’est pas rien, je crois qu’ils ont pas connus ce qu’est la marge. Ça me fait mal de vous raconter ça, je suis pas jaloux je suis resté un prolétaire et je suis pas devenus fonctionnaire… J’avais écrit que je cesserais de m’auto-dénigrer c’est pas facile, je pense à ce commis d’hôtel à Milan qui m’appelait docteur, surprenant! Je pense toujours a voyager Rome peut être? Barcelone? C’est pas les destinations qui manquent… Ce soir je me sens pas trop lourd, j’entends des gars rire dehors mais ils ont pas un rire franc. C’est un magnifique couché de soleil demain dimanche il va faire beau, encore quelques mots dites le moi si vous trouvez que je radote. J’ai l’âme en paix devant mes croix quand je vous écris c’est un peu un acte de foi. Je salut tous mes lecteurs où qu’ils soient. J’écris et je réalise mes rêves voilà!!! Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

vendredi 15 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’espère que j’ai aidé quelqu’un aujourd’hui, je crois que oui. Je pense que je vais mettre fin à mon auto-stigmatisme. Je crois quand même que c’est important parfois de dire que je souffre de schizophrénie avec co-morbidité. Y’a un bonhomme qui a voulu me donner une boîte de beignes scellée, je crois que c’étais pour me faire du mal je l’ai pas pris. Y’en a plusieurs qui veulent pas entendre que je souffre d’une maladie mentale. En tant que paranoïaque je suis toujours sur mes gardes, des gens méchants y’en a… Je dois quand même avoué que je suis courageux. Ce soir je sais pas trop quoi vous écrire tout à coup j’ai les larmes aux yeux. Je pense à tout ces gens que j’aime, toute ma fratrie… Je crois que les snowbirds sont de retour dans leurs nid du nord, bon retour! Mon lecteur de Deux-Montagnes a une magnifique Challenger de l’année, je l’ai vu ce soir il s’amusait comme un jeunot, bravo! Ce soir j’ai pas envie d’aller me coucher, suis de retour dans le goulag occidental. Je suis aussi heureux d’avoir jasé avec l’amie réceptionniste chez le docteur. Je lui souhaite un beau voyage… Ce soir en voiture je suis passé tout près de Dorval, j’ai pensés aux avions, à comment j’aime me préparer au voyage en attendant l’avion, écrire! Écrire! Voilà ce que je fait, je sais pas si je dis mais j’essais de vous faire sentir mon sentis c’est un peu absurde, je perd mes souvenirs. À la nuit! À la mort! Et on vie! Et on tord! Comme un cheval je prend le mors, je galope puis je m’endors… Je pense aux menteurs à quoi ça peut leur servir de mentir, ils se sentent plus intéressant? Heureusement j’ai un peu vu pleuvoir je les détecte d’assez loin. Ce soir je suis dans les souvenirs des parents et amis décédé, dans tout ceux là y’en a qui m’ont beaucoup aidée. Je chemine et je ne les oublie pas, j’ai compris si ça se peut qu’il fallait accepter… Même si il est tard je me suis fait un café, je pense à ces émissions de marionnettes dont j’ai oublié le titre, ce soir j’ai vu Mike Mercury au volant de son bolide, Les escadrilles de l’air je crois que c’étais le titre d’une émission, on aimait bien les jouets en vaisseaux volants différents. Je vous parle pas tellement de mon sentis tout à l’heure j’étais au bord des larmes et tout à coup je pense aux bons mots de mon ami critique d’art. Je pense aussi à l’amie psychologue qui dis que je suis hypersensible, c’est vrai et c’est pas toujours de tout repos. Quelques mots encore pour être dans les temps et terminer avant minuit c’est pas important mais je prends ça comme un défi. J’y arrive, je termine et c’est comme une longue agonie mais je vais quand même m’en sortir vivant. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 14 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Comme souvent je vous écris de la nuit. Je m’étais couché tôt et j’ai dormis ça m’a fait du bien, Semble qu’une compagnie veux commander 150 CSeries, c’est bien. J’écoute ce que ça me dis intérieurement, pense à ces gens qui sortaient du travail à l’usine hier, leurs façon détestable de parler, leurs ignorances, je veux vraiment pas retourner là. Ça m’a rappelé les collègues avec qui je préparais des revues pour la poste, ils étaient pas si mal… Ce matin j’ai de la poésie en tête elle est difficile à traduire en mots. Kind of blue me joue dans la tête sans que j’ais besoin de l’entendre sur CD. Hier je suis passé tout près du bistro où j’ai fait mes frasques. J’ai pas de nostalgie pour cet endroit ni envie d’y retourner. Je traduis toujours pas mes émotions pour vous. Je rêve debout, éveillé devant l’écran, hier j’ai eu une formation, c’étais dans ville Saint-Michel un quartier difficile. J’ai eu un peu peur quand je suis revenus. J’ai vus qu’ils construisaient d’énormes édifices à condos le long de la rue Frontenac près de la rue Saint-Joseph je crois. C’est étonnant une ville dans la ville. Ça vous dis toujours pas comment je me sent, maintenant je suis bien réveillé. J’ai hâte de continuer les répétitions pour le cabaret poétique. « Ha la douleur que j’ai, que j’ai »-Émile Nelligan. C’est la nuit de jeudi à vendredi plusieurs vont se perdre dans l’alcool, d’autre plus soucieux vont boire chez eux croyant qu’ils ne sont pas souffrant parce qu’ils ne boivent pas dehors. Je pense à tout ça, comment mon discours est toujours le même… Lentement la nuit passe, je mange des thins en boîte, essais de tuer ce gouffre que j’ai à l’estomac, c’est l’angoisse… Je suis insomniaque, la réunion d’hier m’a beaucoup demandé, je trouve que la déstigmatisation est difficile, c’est une belle valeur, un beau principe, personne n’est contre la vertue, mais c’est une idée difficile à mettre en pratique, c’est presque un idéal politique. Y’auras toujours des gens pour juger pour condamner mais faut quand même pas baisser les bras. Tout à coup une musique du groupe AC/DC… Les voix pour moi sont une sorte de stigmate, ça arrive dans les endroits public où je sent ma différence pourtant y’a pas plus anonyme que moi. J’ai de la difficulté à démêler entre phobie, angoisse, schizophrénie mais je crois que tout ça fait partie de la maladie mentale. Je suis pas guéris mais j’y arrive je me rétablis un peu plus chaque jour. Je réalise que je vous ai pas écris sur le goulag occidental qui reste toujours le même avec ses pauvres et ses condos dans une mixité urbaine. Cette nuit c’est tranquille pas de sirène de police où de pompiers. Je pense que je vais terminer comme ça dans une espèce de calme, une sorte de paix avec moi. Je vous remercie donc d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, je suis debout c’est toujours la même insomnie. Ai mangé des toasts beurre et miel. Je pense pas à grand-chose, je suis plutôt somnolent, mon écriture est saccadé. Ai bu mon café, la nuit comme ça je suis plus tranquille, j’ai des rapports qui goutent l’ail. L’argent dont je vous parlais dans les post précédents a été déposé. Je suis plus calme. Il est trois heure moins dix je sais pas quelle est l’heure de tombée du Journal de Montréal. À la station de métro y’auras toujours le vingt quatre heure et le Métro qui luttent pour se faire une place, c’est un phénomène assez nouveau ces journaux de rue, moi je lis sur ma tablette électronique. Lentement les journées passent bientôt on va recommencer les répétitions, j’ai hâte de réentendre la superbe lecture que fait la comédienne de mon texte. Je crois pas vous l’avoir écrit cette semaine je me suis acheté deux jeans des slips et une ceinture. Lentement le texte avance, parfois j’ai de grand vide, je pense au gars qui disait avoir de grand vide dans le cerveau comment percevait il ça? J’ai des chansons de noël dans la tête, il est trop tard, l’hiver s’en va on discuteras toujours du temps qu’il fait. Je veux vous dire comment je me sent, l’écriture tue une partie de mon angoisse, j’allais écrire fondamentale parce que pour moi pas d’angoisse pas d’écriture… Je me souviens avec mon ami Michel on assemblait des modèles d’avions où de voitures à coller, on y prenait beaucoup de plaisir je crois que j’avais dix ou onze ans. Les voisins c’étaient des étrangers comme partout dans Montréal-Nord, ça a toujours été une ville d’accueil. Je pense au stationnement de la shop c’est pas tout le monde qui y travaillais qui habitais Montréal-Nord. Je pense pas que je vais vous écrire beaucoup sur la shop je l’ai tellement détestée en fait j’ai détesté toutes les shops où j’ai travaillé, rien que de vous écrire ça me fait mal cette shop. En soixante dix on habitais plus Montréal-Nord mais quand on y étais on était pas loin de l’appartement où avait été tenu en otage Pierre Laporte où Richard Cross je me souviens plus. Je me rappelle octobre, on voulait sortir dehors voir les soldats au bureau de poste, on croyait que ça aussi c’était un jeu, maman nous avait vite gardé en dedans. Les terroristes ont été exilé à Cuba, d’autre on je crois préféré la prison. Dehors des gens discutent fort c’est la sortie des bars, les révolutionnaires prennent un coup en attendant le grand soir, parfois ce sont des criminels qui volent et rient des prolétaires qui s’en vont au boulot, les voleurs même si ils le croient pas sont aussi dans une routine. Ouais! J’ai encore ce soir donné mon lot… Je termine sur ces constats et ces « évocations ». Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! J’espère que ça vous a plu!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mercredi 13 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Le beau temps est là, lentement ça se réchauffe. Finalement je devrais recevoir ma prestation spéciale demain. Je suis fébrile en plus j’ai un mal de dos mais à mon âge faut s’attendre aux petits bobos autre que les maladies mentales. Je suis un peu défait ce soir, j’attends les prochaines répétitions du cabaret poétique, angoissé voilà… Je devrais être capable de jouer. J’ai fermé le son de la télé, j’écoute les informations depuis une heure, c’est toujours les mêmes en boucle… J’attends la sonnerie des courriels, j’ose pas vous parler de mes relations avec le genre féminin, y’en a pas et c’est très bien comme ça. Mercredi, y’en a qui reçoivent leurs paye à tout les deux mercredi, bientôt ils vont en boire une au soleil sur les terrasses. Je pense au mépris des gens pour les poètes pourtant c’est un beau métier, travailler les mots, moi je fait pas souvent de métaphore je me tiens dans le réel comme si j’arrivais pas à embellir la réalité. Quand je regarde les pubs d’arrêt du tabagisme étrangement j’ai un craving de cigarette, heureusement ça dure pas, je pense aux étourdissement et au mauvais goût du tabac et ça passe. J’ai tellement plus de plaisir à ne pas fumer. Je crois que bientôt les arbres vont bourgeonner, ça va devenir vert et de toute beauté. Je vais essayer de me remettre a faire de longues marches. J’y arrive plus c’est pas facile… Ce soir j’erre sur la page comme un chien perdu pas de médaille. Je me souviens d’une époque où y’avait beaucoup de chiens errants qui trainaient dans la ville, maintenant ont en vois plus, la fourrière dois les ramasser, on se préoccupe plus des chiens que des itinérants. Attendez moi!!! Attendez moi!!! J’arrive avec je ne sais quoi, des mots et des mots mais rien qui vaille. Je sais même pas pourquoi je vous écris ça, lentement mon mal de dos se calme, c’est une raison d’écrire chasser la douleur. J’imagine un bruit d’imprimante pourtant je reste sur l’écran. J’essais les souvenirs d’enfance, quand je courrais après ma sœur et que j’avais cassé un carreau qui m’a laissé une bonne cicatrice, ça avait guéris sans point de suture mon père m’avais soigné ça avec un bon pansement. Le soleil chauffe au travers de la fenêtre, on avait tellement hâte au beau temps pour jouer dehors. Dans nos têtes d’enfants le corridor était tellement long qu’on y glissait, qu’on y courais pourtant si je me souviens bien c’était un cinq et demie. C’est loin tout ça, y’a des proches que nous ne revoyons pas c’est avec regret. Allez! Une petite prière pour eux et je continue même si c’est pas facile… Quelques mots encore pour terminer c’est pas ici que je vais lâcher, continuer! Continuer! Pourtant veux veux pas ça se termine. Je vais vous laisser comme toujours avec mes mots de la fin. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il arrive pas le saudit dépôt. C’est pas très grave je l’avais pas Il y’a peu et je m’arrangerai très bien sans. J’ai commencé la journée en écoutant une jeune chanteuse anglaise http://www.ipnoze.com/2016/04/12/fille-12-ans-defying-gravity-wicked/  Elle est très bonne. J’entends le voisin ronfler. Je suis très vulnérable quand y’a un changement dans l’espèce de routine que je me suis fait. Je pense à l’ami professeur d’histoire de l’art qui me reprochais de me dénigrer, il a raison j’essais simplement d’être un artiste. Je sors de la douche, me suis parfumé. Je réécrirai pas le Temps perdus de ce très cher Marcel. Parfois j’ai des obsessions comme celle-là, le paiement qui rentre pas!!! Je pense à l’académie française à un de ses éminents membres Dany Laferrière, il aura son nom dans le dictionnaire. Cette nuit j’aimerais bien me préparer pour un départ mais j’ai trop de choses a faire ici. Hier soir au actualités y’avait un reportage sur les utilisateurs de fentanyl, je pense que c’est un excellent moyen pour se tuer, qui sait c’est peut-être ça que consomment les jeunes autochtones, l’enfer!!! Je pense que pour les aider ça prend des pairs, de ceux qui ont connus cet enfer et s’en sont sortis, c’est rare mais il dois y en avoir. Moi j’ai jamais consommé de substances aussi puissante heureusement je serais pas là pour vous écrire. Je pense que lorsqu’il n’ont plus de dope ils veulent mourir. Ils passent un long moment à ne pas se sentir quand ils reviennent le monde est terrible, ils sont down et près de la psychose, peut-être même dedans. Les travailleurs en santé mentale qui sont là peuvent pas leurs vendre de la bullshit. Je sais pas trop ce qu’ils vont offrir pour aider les jeunes à se rétablir c’est le cercle vicieux plus d’argent plus de dope plus de dope plus d’argent mais parfois ça se brise y’a pas d’argent, y’a pas de dope et on tombe dans une grande misère morale, seul parce qu’on a tout brisé les liens avec nos proches… Voilà où les travailleurs de santé mentale devront agir, ne pas laisser les jeunes seul malgré tout ce qu’ils ont pu faire pour consommer, une présence calmante et rassurante qui ne se laisse pas prendre au jeu. Moi je crois qu’il y a du bon dans tout les êtres humain, il faut qu’ils le réalisent. Non mais je suis qui moi pour commenter ça? Juste un toxicomane abstinent qui souhaite que la vie prenne le dessus, que les morts arrêtent. Je vous ai pas beaucoup parlé de mon sentis, ça va un peu mieux, j’ai dormis, là j’écoute ce que mon âme mon cœur dis. Je vais faire une prière pour tout ce monde parfois y’a que ça a faire. Je salut tout le monde et j’essaye de combattre les préjugés que j’ai sur les autochtones. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! Lâchez moi pas j’ai besoin de vous autre!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mardi 12 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je viens de finir mon souper pourtant ce soir j’ai mal, je sais pas pourquoi. Y’a plein de choses que je veux pas vous raconter qui me passent dans la tête. Mal à mon cœur, mal à mon corps et vous riez… Ce soir je me vois sur la brosse en Italie, boire et coucher dans de mauvais hôtel. C’est important que je vous en parle, je le ferai pas toutes ces années d’abstinence aurais servis à quoi, faut que j’accepte ce mal ce soir. Je suis pas dans les escaliers pour le ciel, c’est difficile y’a longtemps que j’ai pas été si malheureux, douleur dans l’âme et je sais pas comment nommer cette émotion… Quoi penser des coupures dans le milieu scolaire et des problèmes dans les communautés autochtone, ont est supposé vivre dans un des pays les plus beau du monde, douze jeune qui ont tenté d’en finir. Une chose que je sais c’est pas avec de l’argent qu’on va régler ça c’est une question de valeurs, les jeunes veulent pas de l’avenir qu’on leurs offre et je comprends. J’ai pas de solution je suis pas plus fin que les autre… Ce soir je me suis engagé dans un texte cul-de-sac c’est difficile de parler de pleine citoyenneté quand l’avenir est toujours aussi sombre. Je souhaite un monde meilleur pour mes petits neveus. La vie est dure c’est pas la douceur mais on voudrais bien. Je me questionne sur la mienne de vie… Les actualités sont toujours aussi déprimante, qu’ils en fassent des Olympiques ça va faire travailler du monde. L’argent qu’ils dépensent elle va dans les poches de mes concitoyens. J’ai toujours mal, je suis lourd de ma peine. Je veux juste signaler à ma lectrice de Deux-Montagnes que c’est pas de sa faute. J’ai hâte de prendre un café dehors avec l’ami administrateur. Lentement on dirait que ma douleur se calme. On a sept commandes fermes de CS-300 de Bombardier, c’est bien… Je vous l’ai déjà écris j’aime les avions. C’est l’angoisse qui me fait mal… À la télé « profitez de l’été » encore faut-il qu’il soit là. Y’a beaucoup de monde qui rentrent du travail à pied ce soir. Allez! Je continu à vous écrire même si c’est difficile. J’essais de dénigrer personne, c’est « vivre et laisser vivre! » J’y vais pour encore quelques mots, je regarde derrière où je pourrais aller vaut mieux que je reste chez moi. Cette semaine je vous racontais que je m’en allais vers l’itinérance, je reviens sur mes mots, je crois pas. J’aimerais bien qu’on dépose l’argent pour la passe d’autobus c’est ce qui me crée de l’angoisse. Parais que le gouvernement peut regarder quand il veut dans notre compte de banque. Ça me fait peur! Encore quelques mots et je termine ce texte aussi fou que les autres… Vous m’avez suivi jusque là, un jour peut-être que j’irai plus loin. Merci de m’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 11 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Y fait frette! Il pleut, je pense à ce voyage à Milan et à Trieste. Privilégié j’ai été privilégié, Trieste le bord de la mer Adriatique est superbe. Vous voyez je pense encore partir. Je suis épuisé j’ai plus d’imagination. Je radote… Le goulag occidental m’ennuie, le goulag occidental m’endort… Dans le parc en face une excaveuse fait des travaux. Je suis vide et ça fait mal, je commence à sécher mes vêtements sont moins humides. J’ai un bon parfum, j’attend le dépôt d’une prestation spéciale transport en commun. Je sais, je sais faut pas parler de ça, me suis acheté des sous-vêtements et deux jeans. J’ai fermé la télé, je suis anxieux , je me souviens qu’à cette heure-ci on revenait de l’école c’était soit la boîte à surprise soit le Capitaine Bonhomme, des personnages en veut tu en v’là! Tout compte fait sans femmes et sans enfants on mène une vie triste mais je sais pas si j’aurais été capable de travailler et de les faire vivre. Je suis un des millions de célibataires de Montréal, j’ai cessé de chercher la princesse, déjà à quinze ans je faisait plus mes devoirs scolaires, je crois que c’était écris que je deviendrais un grand bum. Si je vous parlais de maintenant, j’essais d’écouter ceux qui ont des difficultés des gens très intelligents mais on les a laissé sur le côté. Lentement ça se réchauffe dans le studio, je pense qu’à l’époque les enseignants avaient un quota de gens qui réussissaient, d’autre pas. J’ai pas su garder le costume de prolétaire, je suis devenus prestataire. Le soir on se cachait dans les kiosques du parc Des Braves. On fumait et on niaisait parce qu’on avait plus d’argent. J’étais vraiment dans la rue et je le savait pas, bien sur je pouvais coucher chez papa mais est venus un temps où y’avait plus personnes dans le parc, l’hiver parfois on allait au gymnase où les patineurs mettaient leurs patins, on se réchauffait. J’étais déjà fou, trop pour être sérieux, une sorte d’adolescence tragique. « Que sont mes amis devenus, que j’avais de si près tenus et tant aimé »-Rutebeuf, je crois. Étrangement je vous écris ça et je sent la fatigue disparaitre. J’aime toujours écrire et c’est pas un apaisement artificiel… Chez moi la soirée commence tranquillement, je prends mon temps parce que quand j’ai terminé je suis heureux, j’essais de faire durer le plaisir. J’ai souvenir des orchestres dans les partys scolaire, les salles d’écoles. Y’avait un groupe qui s’appelait les Flat Feet, ils étaient très bon. Y’a de ça aussi dans la consommation on essaye de reproduire les quelques moments heureux qu’on a vécu, ça n’arrive jamais. Le printemps s’en viens tranquillement, ce qu’il reste de neige va fondre, parfois je crois qu’on veux me faire changer d’idée que j’arrête d’écrire. Ce soir j’ai déjà finis, je vous remercie beaucoup d’avoir lu jusque là! J’espère que ça vous a pas déplus. À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

dimanche 10 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai fermé la boîte à grimaces et j’essais de vous écrire. Petits ennuis avec la voisine du dessus, ce qu’elle m’offre ça m’intéresse pas, restons bon voisin. Le dimanche a passé, plusieurs d’entre vous retournent au boulot demain, moi j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, je pense à mon statut d’invalide à comment ça fait mal, a ce pourquoi j’écris… J’ai les doigts qui ont un parfum de friture. Dehors y’a du hip-hop qui joue, je suis en panne de souvenirs, le baseball est commencé, mon père aimait bien aller voir les matchs au vieux centre civique à Terrebonne, parfois il m’amenait, quand les Expos sont arrivés au parc Jarry on y allait parfois on avait de bons billets sur la ligne du premier but, d’autre fois de moins bons au champ gauche. J’ai joué au baseball, j’étais pas bon incapable d’attraper la balle et de la frapper tout ce à quoi j’étais bon c’était de courir, parfois je me rendais sur les buts après quatre balles. Ce soir y’a un parfum de sucré chez moi. Ce qui me fait le plus de peine c’est de voir que je vous ai tout écris que je me répète. Pour me renouveler je devrai encore une fois partir en voyage, Berlin? Prague? Tintin c’est pas moi, c’est mon ami qui dans le temps se rendait aux Indes pour vivre différentes aventures. Je pense à P’pa, trésorier du baseball mineur quand on a vu que j’étais pas bon joueur on m’a fait arbitré les matchs de catégorie moustique. Ils frappaient la balle sur un trépied. J’ai jamais été très sportif ce que je préférais c’était de m’entrainer à vélo, seul a écouter le roulement de la chaîne sur l’engrenage et le frottement des pneus sur l’asphalte. Je retourne souvent en arrière, l’ami disait tu est vieux, oui! J’approche du soixante ans mes souvenirs c’est de la nostalgie et après tout ça je me suis mis à fumer la cigarette, à prendre l’argent dans la caisse du journal, à me faire jeter dehors du collège pour avoir fumé du pot et le temps passait, le temps passait je devenait rien j’étais plutôt, un pauvre voyou de la banlieue, le temps passait et la psychose est arrivé je savais pas vivre, j’ai pas appris, le temps passait, le temps passait, j’en étais au psychiatre et à l’hôpital pour maladie mentale, pauvre fou. Je vous épargne les détails de mes mauvaises habitudes sexuelles. Je crois que je vous prend beaucoup de votre temps… J’ai essayé le jogging, je courrais à fond à la façon des fous poursuivis au milieu de la rue les voisins me regardaient et moi je me sentais pas mieux je ne dormais pas. Les larmes sont venues, les tentatives de suicide aussi c’était la schizophrénie est-ce que j’ai choisis? Je vous avoue que je sais pas. Je crois que je vais cesser de radoter pout tout de suite. Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

samedi 9 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir chez moi y’a une odeur de fromage bleu. C’est la nuit sur le goulag occidental. J’ai fermé la télé, j’écoute ce que mon cœur dis, faire du théâtre c’est pas nécessairement une affaire d’efféminée. Ça grouille toujours en dedans, on appelle ça des émotions, parfois je crois que quelqu’un a déplacé des livres dans ma bibliothèque, c’est une forme d’hallucination… J’ai souvenir de ces soirées étendu sur le sofa dans le sous-sol chez mon père, je regardais la télé, j’ai rien construit là, je me suis juste enfermé dans l’aliénation, la névrose et la psychose. J’avais peur à mort, maintenant je veux voyager, je veux respirer, je suis libéré, quoi que la folie reste. J’ai souvenir de papiers que j’ai signé y’a longtemps, je sais plus ce qu’il y avait là dedans je crois que ça avait rapport avec la psychiatrie. Longtemps une femme de l’institut Pinel me suivait pour me poser des questions. J’ai été chanceux on m’a pas enfermé… Toutes ces nuits passées dehors a cherché des amis parce que ceux que j’avais me repoussait, y’avais rien pour me bâtir une estime, le patron du bistro me dénigrait et moi comme un idiot j’y retournais. Je prenais un taxi dans la Petite-Patrie pour descendre dans le bas de la ville, boire dans les odeurs de cigarettes et de bière. Je voulais pas vivre dans le goulag occidental pourtant c’est ici que je suis le mieux. Je pense aux gens que j’invitais à discuter devant un café, il croyait tous que c’était pour autre chose… Le centre Bell viens de se vider y’a plus de circulation dans le goulag occidental. J’essais comme toujours d’y aller avec mes émotions, ce soir y’a pas de paranoïa, pas d’anxiété ni d’angoisse j’espère qu’il y auras pas d’alarme incendie c’est toujours la nuit et je m’ennuis c’est pour ça que je vous écris. J’écoute le tic-tac de l’horloge, c’est comme l’enfer toujours-jamais, pense à l’éternité à pourrir. J’aimais bien les dessins animés de Popeye et j’avais peur de la présentation d’une émission avec un énorme œil dans l’écran c’étais pour moi l’œil du tout puissant omniprésent, je pouvais pas me cacher. Je commence a fatiguer à m’endormir, demain c’est dimanche pour ce que ça veux dire maintenant y’a beaucoup de monde qui travaille. Quelques mots ça a pas une grande valeur, je pense à la maitresse d’école anglaise qui étais aussi écrivaine, elle a pas fait grand cas de moi… Je me sent lourd et dans les vapes, je termine ça et je me couche mais comme souvent je vais me réveiller insomniaque au beau milieu de la nuit… C’est un soir de printemps dans le goulag occidental, je colle les mots l’un à l’autre en essayant de trouver un sens, c’est toujours mon monde intérieur qui est présentement silencieux. Ça prend un abrutis pour écrire ça,  ça grouille plutôt d’émotions pêle-mêle. Je vous en ai assez écris. Je termine donc comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard