lundi 4 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Un lundi assez tranquille, j’y vais encore pour une tentative d’écriture. Je sais pas si je m’en demande trop d’écrire ce blog à tous les jours. Je m’arrache à la journée, le propos c’est qu’il faut travailler même si pour vous ça ressemble à un hobby un passe-temps. Je suis un peu vieux pour passer le temps, il m’en reste plus beaucoup de temps. J’ai envie de tout abandonner cet après-midi. Je me questionne, j’aimerais savoir si j’étais édité format livre j’aurais plus de lecteurs? Question pas de réponse. Je me sert un jus de pêches. Que font les gens sérieux le lundi après-midi? On m’a rappelé par courriel que j’ai soumis un autre texte aux Impatients. J’aimerais le relire, c’est fait, relu… C’est pas de la grande poésie mais je crois que je dois aborder ça avec humilité. Comme ce que je vous écris ici. Je regarde dehors une jeune punk passe, j’ai jamais été punk mais elle a l’avantage de savoir son style. Bon! Voilà que je commence a m’injurier, y’a pas une journée qui passe sans. Je sais pas pourquoi ça s’exprime ainsi, les bêtises ça fait pas de la grande littérature. Encore! J’écris et je devrais m’entré dans la tête que c’est pas de la littérature mais de l’écriture. Je veux trop, c’est que de petites choses inqualifiables. Je pense à mes jeunes années a fréquenter le Vieux-Montréal et plus tard la rue Saint-Denis disons que j’étais pas partis pour faire mon cours de médecine et pas même de droit, c’est pas que j’ai pas essayé de raccroché. Il étais trop tard et lentement mais surement je me suis enfoncé dans le monde de la consommation. Je vous raconte toujours la même histoire je suis marqué, un peu désolé de voir où le destin m’a amené. La matriarche dirais, « Reviens en! ». Oui! J’essais de revenir de ces contrés de désespérados. De gringos à téquila. Les sirènes de la police hurlent, les voitures filent à toute vitesse. Me suis arrêté quelques minutes pour peler des pommes de terre et des carottes. Va falloir que je reparte en voyage pour aller m’inspirer dans d’autre pays. Vous avez surement remarqué que j’écris souvent la même chose. Oui! Je pense à repartir et trippe toujours autant sur les avions. Lentement j’y arrive, l’après-midi passe, j’aurai encore écris quelqu’un m’a signalé qu’elle trouvait sympathique ce que j’écris. J’ai pas osé lui répondre que j’écris pas pour être sympathique, au fait pourquoi j’écris? La phase de libération est terminée pourquoi je continue? Lentement j’ai une petite migraine qui s’installe, ça fait pas si mal. La vrai migraine je l’ai eu une fois et c’était très douloureux. Je vais retourner à mes chaudrons surtout ne rien laisser prendre au fond. Les voitures klaxonnent, je vous l’écris tout le temps. Quelques mots encore et je termine de toute façon c’est toujours la même chose il est temps que j’arrête. Je vous remercie quand même d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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