jeudi 7 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vais essayer d’en écrire un autre. Je pense au désigner à la retraite en Caroline, j’espère qu’il me lis toujours. C’est tout blanc dehors, cet après-midi j’ai une répétition, comme je suis dans la représentation je verrai pas ce que ça donne dans l’ensemble. C’est la nuit je suis debout et je vous écris. Je fais bouillir de l’eau pour le café, je suis pas seul je pense aux amis. Je sais pas pourquoi j’ai Brassens en tête, un grand poète celui-là. Je mange des gaufrettes à la vanille c’est pas tout-à-fait Saint-Denys-Garneau, j’essais d’imaginer le quotidien du grand poète. Je le vois à son bureau près d’une fenêtre avec vue sur la rivière, il est assis devant lui y’a des feuilles et une tasse de thé, il souffre ça marque sa poésie, un grand poète méconnu, l’acte, le geste c’est toujours le même écrire… Étrangement j’ai de la musique de Peter Gabriel dans la tête, j’essaye la musicalité, je vous l’envois, je vous l’envois sans parler avec charité rien n’est donné ni parlé des onomatopé jazzé, vieux beep-bop chanté et moi déraciné enragé engrangé, j’épelle j’appelle saute dessus alittéré avec les mots du poète qualifiés. Vous verrai, vous verrai comment justement ça rime à rien, poésie sans pieds ni chaussures juste des chaussettes pour le dégueulasse jus du matin, tiens, tiens, je me souviens de rien sauf peut être du satin de la dame d’airain, so the rythm je le retrouve quand j’entrouve la porte du cloporte, bestiole qui s’étiole et moi qui chante dans l’espérance et la souffrance, allons, allons ce seras pas long je trouve pas le dicton, des mots sans noms en essayant d’éviter la répétition. Ai mangé toute les gaufrettes, terminé le café, pense à l’écrivain humoriste à sa façon de travailler y’a surement des journées où il a pas de joke. Là c’est de la musique de Pink Floyd « Hey you! Out there in the cold feeling lonely feeling old ».  Je me suis arrêté plus qu’exilé je suis déporté emporté dans l’immédiateté des mots purgés sans voile ni épée. Ne me demandez pas le sens trouvez le … Je regarde l’écran j’aime bien ce qu’il affiche, ces caractères, « All in all it’s just an other brick in the wall »-Pink Floyd. J’y vais j’y vais je vous termine ça avec un baroud d’honneur une poudre de peur à la lueur des amateurs des chercheurs, de ceux qui sont à l’heure pourtant y'a rien de meilleur que les mots tracteurs qui tirent qui tirent et cherchent le bonheur d’un aviateur qui vole sans sueur. Voilà! J’ai donné ce que j’ai pu cette nuit encore quelques mots avant de terminé. Je pense que je veux finir trop vite s’agit de pas pensés à avant dans le temps à mon âge on a pas connus les chantiers ni inventé la chasse-galerie et là je termine vraiment, je m’écrase en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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