dimanche 17 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sors de mon cahier, ai commencé a lire un roman où on mentionne la rue Vaugirard à Paris, la rue où était mon hôtel quand j’y ai séjourné. J’ai beau y être allé, je rêve encore d’y retourner, me rappelle des commis de l’hôtel qui disait « si il vous plait » à tout propos. Dehors un voisin attend l’autobus, il boîte depuis qu’il s’est fait opéré pour la hanche, une chirurgie… Les bancs de parc ont été réinstallés, c’est bien… Je veux pas placer une œuvre d’art en photo, je veux prendre la place avec mon texte, les motards ont sortis leurs engins, j’entends sonner les cloches de l’église je sais pas pourquoi elles sonnent, ça annonce le printemps une sortie de l’hivernement infernal. La fenêtre est ouverte, vive le temps doux! Je pense a téléphoner à l’agent de voyage, il est trop tôt j’ai encore beaucoup de choses a faire, je prends ça un jour à la fois… Les handicapés passent dans la rue avec leurs chaises roulante électrique, je pense à l’ami qui souffre de sclérose en plaques, faut pas que je me plaigne je suis juste fou… Ça bourgeonne je crois ça va être vert ce seras pas long. Je regarde passé les autobus c’est ça aussi la vie dans le goulag occidental, les junkies heureux de pouvoir se faire un fix dehors… Ce matin j’ai marché jusqu’au supermarché ai acheté du lait et attendus l’autobus sur un banc. Cet après-midi j’essaye comme toujours d’être honnête avec vous, c’est pas très inspiré mon sentis c’est juste un peu d’ennuis. Je pense à cette grosse bonne femme dans le restaurant fast-food au retour de New-York, elle voulait que j’aille à la guerre,  une grosse folle! Je préférerais me perdre dans Paris me perdre dans ses rues remplies d’histoire. Je pense pas aux terroristes, j’ai pas peur faut vivre. Maintenant y’a les nuits debout place de la république, vont ils réinventer la démocratie? Je suis toujours fasciné par les français. L’ami de Repentigny a du beau temps pour jouer aux boules. Je lui souhaite bien du plaisir. Me semble que je vous chante toujours le même refrain, partir! C’est très fou d’en parler je vais surement le faire je sais pas quand, c’est ma névrose du départ. Tant qu’a vous faire des confidences disont que je remet en question mes implications citoyennes. Je devrais peut-être faire attention à qui je me dévoile, je verrai, pour l’instant je continue. Ouais! Quelques mots encore au son de la musique dans les voitures qui passent. Disont que c’est un beau temps pour une balade en voiture et arrêter dans un stand à patates frites pour manger un burger et une poutine. Je sais, je sais c’est pas très écologique et pas plus diététique mais ici aussi faut vivre moi je suis pas très grano. « Plattsburgh Drive inn blues » -Luc Plamondon. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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