mardi 31 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’était beau mais froid. J’ai des textes qui s’en viennent début février pour les humeurs culturelles. J’ai une pensée pour mon lecteur de Deux-Montagnes qui a eu une chirurgie au nez. Cet après-midi j’ai encore rêvé à une vieille copine de Terrebonne dans mon rêve y’avait différentes voitures customs. Je vais comme toujours essayer de vous décrire mon senti. La copine dans le rêve prenait des médicaments dans le frigidaire. Je suis pas un grand poète, lentement la nuit s'en viens, mardi début de semaine et j’écoute les camions qui passent. Je suis encore tout endormis. Je suis bien seul, je veux pas voir les anciens amis de consommation. Je suis trop vieux… Trop vieux pour les psychoses, je ne sais pas si j’en reviendrais, pas envie de me tuer à petite dose. J’en connais qui y sont retourné à leurs petites bière, tant mieux si ils sont capable de se contrôler, moi y’a quelques chose de pas humain dans ma façon de boire, je dérange tout le monde, j’ai pas envie de briser toutes ces années de sobriété. Me suis servis un Gatorade, j’aime beaucoup cette boisson douce, vous voyez je suis encore dans ma thématique de saoûlons, on passe pas vingt-cinq ans à boire à l’excès sans que ça laisse des traces. Ce matin je suis allé renouveler mon garde-manger, le livreur a eu toute les difficultés du monde à trouver ma porte. Je vais y arriver encore ce soir, la police passe sirène hurlante elle s’en va vers l’est, Hochelaga-Maisonneuve c’est la fin du mois on attend le versement de l’argent cette nuit. Je crois qu’il y en a plusieurs qui sont déjà au bar. On file rocker on écoute Bon Jovi, AC DC, Stevie Ray Vaughn, avec l’alcool et les substances on se sent les maîtres du monde. Pourtant pour des rockers on est pas gros, on est de la maigreur des sidatiques et on roule en bicycle électrique, des rockers écologique. Pendant ce temps là le pusher met son stock dans des petits sacs pas beaucoup, un quart comme ils disent mais assez pour vous accrocher sans savoir quand vous allez arrêter. Je me souviens, je me souviendrai toujours de la douleur du manque, de la folie naissante. Ce moment après la consommation où on en veux encore mais y’en a plus on remplace ça par des médicaments, on appelle ça un poly-toxicomane. Ce soir y’a assez de stock dans la rue pour tuer tous ceux qui consomment, je sais pas si on va amener les gens à l’urgence, avec moi c’est ce qu’ils faisaient, je très heureux de pas avoir à me rendre là ce soir, la tête dans la psychose, une semaine à l’hosto et ensuite on repart vers le mur de brique au galop. Je vous parlerai pas des cigarettes, je ne fume plus, l’autobus viens de cueillir deux clients. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

lundi 30 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ne nous énervons pas, la paye bientôt. J’aime beaucoup les photos de nos voyageurs, semble faire très chaud en Thaïlande. Je crois que ça me plairais comme voyage… Je crois vous l’avoir déjà dit je suis pas un gars de plage… Je pense aux Antilles à Cuba, le peux que j’avais vu de la Havane ça m’avais bien plus. Me prépare un café, il est encore tôt la nuit, me demande si c’est pas la mer qui me fait cet effet-là, me souviens d’un voyage à Cape Cod en été par contre mais la mer y étais là aussi magnifique. Avant le plus grand plan d’eau que je connaissais c’était le lac Saint-Jean. Ça me parle ces voyageurs, je vais essayer de partir mais l’automne prochain… L’écran me garde réveillé… Je me parle seul je sais pas pourquoi tiens tout à coup j’ai souvenir du cagibi où on rangeais les bagages le temps que la chambre se libère. Y’avait la mer Adriatique  à Trieste c’était là aussi magnifique. Je sais pas si y’en a de vous qui se rappellent du Capitaine Bonhomme https://www.youtube.com/watch?v=wzA18R-pwDU lui avait des histoires de voyages, des aventures, moi j’étais toujours avec les occidentaux…, la plage pour moi c’est toujours Aldo Maccione  dans L’Aventure c’est l’aventure https://www.youtube.com/watch?v=eTm0X93l8vk  Voilà cette nuit j’ai pas un grand discours intérieur. Je sais pas si y’en a qui se souviennent de la ride d’autobus qu’il fallait se taper de Terrebonne pour se rendre au cinéma Outremont, du vieux terminus et de l’horaire je crois que le dernier bus était à minuit quinze où vingt, fallait aimer le cinéma de répertoire et souvent à l’Outremont y’avait foule fallait faire la file Harold et Maude, le film culte https://www.youtube.com/watch?v=0Hh-OEWkC9o  Me semble que les gens sont devenus sérieux et vieux on a plus de film comme ça… Je me souviens aussi de ce film Et pourquoi pas, qui faisait l’apologie du ménage à trois j’aimais ça comme un idiot j’étais même pas capable de vivre à deux. Je pense aussi à la chanson « Cinéma, cinéma, l’office, l’office national du film ». Je suis perdus cette nuit, le septième art c’est très difficile et ça coute cher… Quoi qu’aujourd’hui quelqu’un qui a un peu de talent tourne avec son téléphone. Je suis très loin de mon senti cette nuit pourtant je suis pas endormis… Me semble qu’il y a eu une époque où l’atmosphère était moins lourde. Je me souviens de mon premier contact avec des gars saouls sur la montagne, je croyais que tout le monde était peace and love mais assurément pas eux qui voulaient me battre. C’était quand même une belle époque, un beau courant, le monde est devenus grave tous ces festivals maintenant il faut payer et ça coûte cher. J’y arrive plus, j’y arrive plus à suivre tout ça, chanson, humour, cinéma, télévision je préfère me consacrer à la littérature. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Je termine!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait froid, on pense à nos snowbirds et à notre lecteur de Mascouche en vacance à la chaleur. Pourtant c’est grand soleil la lumière rebondis sur la neige. Le facteur est passé, je crois que j’ai jeté par inadvertance le formulaire d’impôt provincial. Je crois pas que j’en aurai besoin mon lecteur de Deux-Montagnes va faire le rapport électronique. Quand les choses sont comme ça, ça me dérange… J’ai essayé de trouver le rapport de l’an passé je trouve pas. Je crois que je l’avais posté dans des enveloppes régulières. Je m’inquiète parce qu’il y a des montants de TPS et de TVQ qui me reviennent et j’ai peur de pas les avoirs. J’oublie pas que parler des impôts c’est comme au confessionnal on garde ça pour soi. C’est pas tellement grave je crois que j’ai jusqu’à la fin du mois de mars pour le faire parvenir. C’est pas de la grande poésie…J’essaye de vous distraire de cette folie meurtrière à Québec. Je vous en parlerai pas longtemps, je prie pour ceux qui sont partis. Les stores valsent à l’air chaud, les radiateurs chauffent, je suis content d’être à l’intérieur de pas trainer dans les endroits publics pour me réchauffer. Je suis pas guéris mais je vais mieux, le fou en moi s’est calmé, la voix s’est apaisée… Je pense aux écrivains toxicomanes et alcooliques qui ont écrit intoxiqué à mort… Je suis à jeun, le but c’est d’écrire, pas nécessairement une grande œuvre mais une petite part de quelque chose. Je suis revenus à mon cahier, c’est autre chose… Lentement le soleil se couche, se couche beau. Je devrais avoir deux nouveaux textes sur mes Humeurs culturelles http://www.iusmm.ca/humeursculturelles.html  peut-être demain. L’hiver les femmes sont emmitouflées, j’ aime bien quand le printemps arrive et qu’elles se découvrent lentement, il est un peu tôt pour pensés à ça, c’est pas encore le temps. Le téléphone a sonné une fois, je sais pas qui c’est, j’ai pas eu le temps de décroché, c’est peut-être mon lecteur de Deux-Montagnes très occupés. J’aime beaucoup la lumière à cette heure-ci, un peu passé seize heure. Toujours le souvenir quand après l’école on jouais au hockey bottine dans la rue c’était vraiment amusant tous les gars étaient là. Cet après-midi je me disait que c’était pas très sérieux écrire, je sauve pas une vie avec ça, quand-même tu peux commencer à écrire plutôt que de te suicider. Je pense que ça marche, l’expression est importante… Quoi que c’est un long parcours, parfois ça fait mal mais quand on termine quelque chose on se sent grandis, c’est de la folie mais une belle folie prosaïque. Vous pouvez rire c’est permis, mon sérieux cache une douleur que je sais pas comment qualifier. Bientôt ce seras la nuit, un lundi difficile, je souhaite à tout le monde du repos et de la tendresse. Je termine encore une fois là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 29 janvier 2017

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est encore moi. Bientôt je vais enregistrer une émission de radio. Je crois que ça va être sur le rétablissement et mes différentes implications Cet après-midi je suis vide, j’ai souvenir du lugubre boulevard Pie IX à Montréal-Nord, j’ai pas habité là longtemps, à l’époque le côté ouest du boulevard étais pas très très développé y’avait des camions et de la poussière. Je suis vide pourtant j’essais d’inscrire quelque chose. J’ai commencé un nouveau cahier, je vais pas dans les profondeurs abyssales c’est pas si noir que ça… Je pense aux manchettes du chanteur, il a essayé de se couper les veines et il le cache? Peut-être pas, juste une coquetterie? Y’a rien de simple dans ce que je vous offre, lentement la nuit tombe. Je radote je ne sais quoi, j’y vais sans trop pensés si je me répète trop vous me le direz je vais laisser faire les avions pour ce soir, de chez moi je les entends parfois.  Ce soir j’avais les voitures en tête, combien ça me couterais pour en avoir une, trop cher et ce serait pas écologique, au goulag occidental l’autobus et le métro sont toujours là, le train aussi, y’a juste pour se rendre chez la matriarche que c’est un peu difficile mais on se dit ce qu’on a à se dire au téléphone. Je trouve qu’il y a de belles voitures sport mon lecteur de Deux-Montagnes sauraient les nommer parfois ça s’apparente à des œuvres d’art. Moi les voitures que j’ai eu c’est une Oldsmobile, un Pontiac Laurentien et une vieille et rouillé Honda Civic, le Laurentien puait la mort dans le système de chauffage. Je l’ai pas gardé longtemps et je l’ai vendu pour la scrap, la Civic aussi d’ailleurs, la Oldsmobile à fini ses jours dans le parking d’un garage de Baie-Comeau… Moi mon truc ça longtemps été l’auto-stop, je me rappelle j’allais dans l’Outaouais comme ça pour revenir je me souviens de cet hiver où j’étais monté avec un gars qui dormait au volant et qui voulait pas me laisser conduire, j’étais donc descendu à mi-chemin entre Ottawa et Montréal il faisait très froid sur le bord de l’autoroute, un pasteur Anglican m’avait fait monter, il écoutais la bible enregistré, il s’appelais Lancaster et vivait à Lancaster, une sorte de capoté religieux je m’en rappelle encore, c’était parfois long d’attendre le long de l’autoroute, plus vieux et plus tard je prenais l’autobus où le train, le train à l’époque du bar restaurant c’était bien. Je me rappelle de la bière verte de la Saint-Patrick. Si je reviens au plus récent hier c’était le nouvel an Chinois l’année du coq, on va se réveiller tôt! Je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus présentement en Thaïlande j’espère que tout va bien. Je sais à Montréal dans le goulag occidental l’auto-stop ça fait très guidoune. J’ai ma passe d’autobus. Je vais terminer là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On a des nouvelles des voyageurs, les snowbirds sont en Virginie et le chauffeur d’autobus est dans l’avion le chanceux prêt au décollage. Dimanche matin, je suis déjà là. J’ai commencé un autre cahier je sais pas ce que ça va donner. Je pense à la tablette électronique que je me suis fait voler y’a un bout de temps, j’ose plus aller dans les cafés ouvert vingt quatre heures… Je croyais avoir perdus les photos du chauffeur, mais non elles sont sur sa page Facebook. Je pense aux Impatients aux proportions que ça a pris, ce serait dommage de laisser couler ce magnifique bateau, les gens en ont besoin, faut que la machine marche… Je laisse ce sujet là, je sais pas vraiment ce qui se passe. Je crois qu’ils vont faire une entrée au musée d’art contemporain. Moi je continue mon petit bonhomme de chemin… Je suis naïf, crû peut-être. J’écris comme ça en croyant faire une œuvre mais c’est pas vraiment comme ça qu’on s’inscrit dans l’histoire de l’art ni même dans la littérature… Y’a tout ce côté intime et proche que j’essais de vous apporter avec le goulag occidental… J’aimerais ça être un vrai artiste, un vrai écrivain publier sur du papier disons que je fait œuvre écologique, ce que j’écris ça vaux pas le papier sur lequel ce serait imprimés. Oum! Padne Oum! Un mantra bouddhiste, avec un contrôle de la respiration ça me calme. Je pense toujours au Jos de V.L.B. comment il étais magnifique, moi aussi je suis d’une race de monde, une race perdue dans l’assistanat gouvernemental, une race qui attend le premier du mois pour se rincer la dalle et payer son shylock. Une race maudite qu’on sait pas quoi faire avec qui vas essayer de fourrer son voisin pour une couple de ligne de coke. Vous aimez pas cette tonalité mais ce sont les faits et on tombe et tombe avec les « amis » du moment, la veille on a réussis à faire marquer quelques bières au dépanneur le cercle vicieux continue. Y’a toujours ce rêve alcoolique d’acheter un camion de livraison de bière, ils sont tellement obsédés par ça ils en meurrent, malade et saoul qui ne réussis plus à faire disparaitre la réalité… La misère quand t’est dedans ça te colle après comme du mauvais miel, t’a beau te débattre te laver t’essuyer elle est toujours là collante prête à réveiller l’ours qui va te tuer. Y’a des châtelains qui sont tristes ils ont tout, mais ils ont mal, leurs châteaux c’est une tanière où ils arrivent pas à dormir, ils font donc la fête mais une fausse fête celle du désespoir quand il n’y a plus d’amis que l’alcool qui parle de son ton monocorde, maladif et déprimant, on verras demain mais on sait pas si y’auras un demain… N’empêche on survis dans la joie du premier du mois et ensuite on consulte pour voir ce qui ne va pas. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

samedi 28 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je rêve toujours au avions. J’hésite, c’est un pensez-y bien mais j’irais en Chine en même temps si je pars, le boulot va rester là… Je vais attendre j’aurai peut-être une occasion plus tard. Ce matin j’ai fait une chose que je fais pas souvent, je suis allé magasiner, me suis acheté deux paires de jeans à ma taille ça fait du bien. En ce moment il tombe une petite neige. J’ai quand même beaucoup marché… Je trouve pas, tout va bien… Je sais pas si les snowbirds me lisent même en voyage. Je préfère beaucoup sortir le jour c’est moins angoissant. Ce soir je mange du poisson… Je suis pas très élégant dans mes jeans mais elles sont confortables. Je sais pas si je peux appeler ça de la poésie domestique, les poèmes de Monsieur Net. Ça brille pas de la même façon… Je pense aux gens qui ont abandonné la lecture du goulag occidental, j’allais vers mon autodénigrement, mais je vais passer mon tour. Je voulais magasiner sur la main mais les commerces n’ouvrent qu’à onze heures. Je pense d’ailleurs que c’est moins cher au centre d’achat, une chronique mercantile aujourd’hui… Je réfléchis un peu trop à ce que je vous écris, j’aime toujours le côté spontané presque crû. Je regarde la neige tomber pendant que des gens discutent dehors. Ils se promènent sur la passerelle, un coup bien intoxiqué ils se croient invincibles et ont une assurance artificielle. C’est le lot du goulag occidental, je sais pas pourquoi je pense à Réjean Ducharme… Je crois pas qu’être plus riche me rendrais plus heureux. Je fais ce que j’aime, la machine m’aide. Je sais vous n’y croyez pas vous préférez la pêche sur la glace, j’aimerais quand même bien écrire dans une cabane… Me semble que j’ai entendu parler d’itinérants qui voulait être des winners avant de sortir de l’itinérance… Y’a toujours cette mauvaise idée de croire qu’on est capable tout seul… Je me rétablis avec les autres, je sais pas si j’étais itinérant, y’a longtemps de ça je couchais chez un et chez l’autre et parfois à l’hôpital refuge des psychotiques. J’ai souvenir de cette tension que créais la psychose de comment j’étais défait même en essayant de faire quelque chose. Ça aussi c’est un de mes thèmes de prédilection, la folie, la maladie mentale et cette macédoine de différents symptômes. Je préfère beaucoup attendre à l’aéroport un vol, que d’attendre à l’urgence pour me faire dire de revenir le lendemain. Pour aujourd’hui j’en ai finis de ça, de ces consultations, je préfère consulter mon agent de voyage. Ce matin y’avait un gars qui dormait dans le métro et un autre qui mendiais, je m’en veux un peu j’ai fait comme si je les voyais pas… Mais c’est ça le goulag occidental des hommes en exil d’eux même… Quand on est à l’abri la neige c’est jolie. J’arrête en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

vendredi 27 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Vous n’êtes plus beaucoup à fréquenter le goulag occidental pourtant j’essais d’écrire du « nouveau » à chaque jour. C’est vendredi soir les tavernes sont pleines et les femmes attendent leurs maris. Ce seras l’engueulade parce que la bière a couté une partie de l’argent du loyer. Il avait promis que c’étais la dernière fois qu’il n’y irait plus pourtant il rentre en taxi comme un millionnaire. Ce sont les rêves brisés, il était malheureux sans, maintenant il est malheureux avec… Je vais vous parler de moi, je n’y vais plus à la taverne, je préfère la sobriété, j’ai pas besoin de marquer les semaines par cette consommation, j’y connaissais personne à la brasserie que des amis de consommation… Dehors il tombe une petite neige parfois j’allais dans le loundge de l’hôtel, je pouvais cuver en écoutant de la musique, du jazz… J’étais immensément seul au milieu de la foule. Je parlais pas tout seul mais c’était tout juste… Je veux pas retourner là c’est la raison pour laquelle je vous écris, c’est une sorte d’exorcisme, oui j’ai besoin des autres de ceux qui se sont rétablis… J’aime bien les weeks-end , ça fait quelques années déjà que je ne consomme plus, j’ai de la difficulté à croire que j’étais si idiot. Je faisait mon malheur. Je me souviens que j’allais dans une sorte de club slave sur Saint-Laurent, j’y comprenais rien, je savais que commander de la Molson, là non plus j’avais pas d’amis au fait j’ai jamais eu d’amis dans la consommation peut-être au bistro mais quand j’ai cessé de consommer ils sont tous disparus… Je peux dire que je me noyais mais que j’ai emporté personne avec moi. Ce soir j’ai mangé de la saucisses italiennes. C’étais bon. Je me vois comme souvent assis au bar à regarder ma bière, le miroir et les bouteilles de fort c’étais triste mais triste… Ce soir je reste tranquille chez moi, pendant ce temps-là les gens sérieux travaillent. Moi je me gratte le dos avec un couteau. Il commence à faire noir. C’est pas fort ce que je vous écris ce soir, quand même j’abandonne pas… Heureusement je suis pas gambler j’avais assez de problème comme ça sans mettre de l’argent dans des machines où fréquenter le Casino. Je suis seul mais c’est parce-que je veux bien, j’ai une force supérieure qui m’accompagne et c’est bien comme ça. Je pense à l’ami qui a une maitrise en écriture, il doit regarder ce que j’écris de haut. «  Je suis pas assez compliqué pour écrire simplement et pas assez simple pour écrire compliqué » c’est pas de moi c’est de Dany Laferrière. Je ne sors plus seul, je préfère le calme chez moi, les snowbirds sont partis ce matin. Le chauffeur d’autobus pars demain, et moi, et moi, à propos et moi je suis rendu à dos de chameau, Robert Charlebois. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard


jeudi 26 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je salue l’ami prof d’histoire de l’art, j’étais content de le rencontrer ce soir comment dire que si mes écrits le fatiguent, il a qu’à faire signe je l’enlève de sur la liste. Ce soir j’attendais l’autobus coin Papineau et Mont-Royal, j’avais l’impression d’être une grosse pute, un gros chien, je fais toutes mes excuses à l’ami de la mise en ondes, c’est ces moments là que j’aime pas. Quand je me dénigre pour rien, pauvre fou. Debout au coin de la rue une voiture qui ralentis et s’immobilise devant moi… J’aime pas sortir la nuit, c’est assez grave de démolir comme ça tout ce que j’essais de bâtir… C’est le silence ce soir c’est pas long quelques mots et mon estime qui fout le camp. J’étais dehors et je pensais au voyage à ma grande peur de marcher dans une ville étrangère la nuit. Je suis trop vieux pour les aventures pourtant je suis pas pressé pour la chaise berçante… On a parlé d’archivage comment la technologie avance vite. Je suis incapable d’imaginer ce qui va remplacer, l’internet, le numérique, les voyages dans le temps? Je sais pas sur quel support on va lire Gide où Genet… Je pense pas que Facebook va nous permettre de voir les dessins de Cocteau, un peu trop de noms ce soir. Comme à l’habitude je me rabat sur mon senti. J’ai peur, j’ai peur,  paranoïa mais je dois faire quelque chose avec ça… Je comprends pourquoi je buvais, cette tension dehors la nuit, l’alcool la chassait c’était artificiel je devenais un monstre… Ce soir en attendant le conseil d’administration, j’étais avec des gars qui jouaient aux cartes et d’autre qui configuraient un téléphone, fallait entendre ce qu’ils disaient comment ça sonnait faux, de toute façon je crois que c’était moi l’intrus, je connais un peu leurs monde les fins de mois sont difficile, on donnerais tout pour quelques bières. Je crois que mes snowbirds et mon chauffeur d’autobus partent en voyage, je leurs en souhaite un beau. J’espère quand même qu’ils vont me lire… Je veux pas faire de compétition d’artistes, je crois que ce que j’écris ça vaux quelque chose. J’essais d’être authentique, j’essais trop je deviens faux. Pourtant bien s’exprimer ça prend du temps, ça va avec l’estime de soi que parfois je perds ça fluctue. Lentement je me calme, je suis chez moi, seul, y’a pas de voix… Je bois de l’eau, beaucoup d’eau, l’ami appelait ça la pot-eau-manie, je sais pas si ç’est comme ça que ça s’écrit semble que c’est une maladie…  Je sais pas comment terminer ça ce soir, ça arrive souvent, je me répète, je sais pas si vous voyez du non-dit dans ce que j’écris. La nuit est très présente, j’aurai vécu seul longtemps, y’a jamais personne qui m’attend, pas une femme dans ma vie maintenant, célibataire c’est pas marrant. Voilà! C’est ça pour ce soir, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 25 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je me suis fait couper les cheveux ai mangé du fast-food. Je viens de me réveiller j’ai dormis une partie de l’après-midi. D’habitude je suis content q uand je termine le texte pour le goulag occidental. On a encore placé un court vidéo de moi qui parle de rétablissement. J’ai un peu peur que ce soit éxagéré. C’est la journée on cause pour la cause, y’a un texte critique publié dans Le Devoir. Dans ces journées avec comme thématique la maladie mentale, je suis pas porte parole je parle en mon nom. Si vous voulez en savoir plus vous avez qu’à m’écrire. Je pense au travail aliénant souvent c’est la cause de la maladie. Je vais essayer de pas trop m’engager dans cette voie là je suis pas un expert et j’ai un peu peur. Vous voyez ça fait deux fois que j’écris ma peur, c’est ça la paranoïa… Me prépare un café, la nuit est tombée. Je remercie tous ces gens qui me suivent sur internet… J’ai décidé que ce soir j’écoute pas la télévision, je rédige le Goulag, les humeurs culturelles et le compte rendu de la réunion de Reprendre-Pouvoir… Je sais pas si je vais y arriver… Tout ça vous en dis pas gros sur mon senti, il s’agis toujours de se rétablir mais je sens l’excès d’écriture. J’ai pas envie de me planter, on est mercredi soir j’entends les voitures, les camions et les autobus qui passent dehors çà vous en dis pas long sur comment je me sent, un peu coupable mais je crois que c’est permis que je m’affiche que j’explique mon rétablissement. Bell c’est très gros j’aurais aimé qu’ils m’invitent encore, ils préfèrent les têtes d’affiches. Je crois que le monde ordinaire veulent pas entendre parler de maladie grave et intense comme la schizophrénie, c’est pour ça que j’en parle pour leurs ouvrir les yeux et les oreilles. J’arrive plus tellement souvent à vous toucher avec mes textes. Je réussis assez bien a faire taire les voix. Si on voulait pas que je me présente comme schizophrène, le psychiatre avait qu’a pas l’écrire sur le papier de l’aide sociale il y a de ça longtemps. Ça a pris deux pronostics de deux psy différent pour que je me range et me consacre à mon rétablissement. Je vais prendre mon temps j’ai comme je vous le disait au début toute la nuit pour rédiger différent textes. Je pense à ce jeune homme un voisin, qui viens à peine d’emménager et qui pense déjà à déménager. Je crois que je vous ai déjà écrit là-dessus cette semaine. Faut toujours prendre le temps de s’installer et voir venir. C’est le silence dans ma tête, j’essais de donner une direction à mes pensées. Encore ce soir je vais arriver à écrire quelques choses. Lentement je termine en essayant de pas trop me casser la tête, j’aurais aimé écrire quelques chose de fort. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard


mardi 24 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit j’ai dormis un peu. Je présume que vous savez que je suis debout, je peux pas blogger dans mon lit. C’est toujours plus difficile d’écrire quand on est à peine réveillé. J’ai souvenirs des filles qui jouent dans la chambre au-dessus de la mienne, je demande à la matriarche d’intervenir pour qu’elle se tiennent tranquille et me laissent dormir. Je me souviens plus si j’étudiais où allais à l’école. Dans l’édifice du goulag occicental c’est tranquille… Je me demande si y’a des gens sérieux qui fréquentent les bars à une heure du matin. Je sais qu’on est dans une société libre mais la femme qu’on va rencontrer à cette heure elle va surement être étrange. Les schizophrènes de ma sorte risquent de rencontrer une bi-polaire, ça fait des couples dynamiques… Ce matin je perds toutes mes phrases il a encore neigé. Souvenir d’un appartement de la rue Clark chez un lecteur, sur un mur y’avait un escalier peint en trompe l’œil… Me souviens d’avoir essayé de travailler sur la production de la pièce de théâtre de Léo Lévesque, « Quand j’y ai dit ça à partis à rire », C’étais à la Polonaise une salle qui est maintenant le Café Campus et je crois qu’avant ça s’est aussi appelé chez Swan, mon lecteur de Deux-Montagnes pourrait m’en parler, j’aimais bien la mezzanine. Je sais pas si y’a beaucoup d’idylles qui se sont noué dans cet endroit mais c’était pas bon pour moi. J’en vois une qui danse, bien, mais à la façon d’une fille dont on a abusé. Le plus lointain souvenir de bar où d’hôtel que j’ai c’est à Sainte-Jeanne-D’arc  au Lac Saint-Jean où la cousine de ma mère nous avait amené quand on se faisait gardé. C’est vieux tout ça, ça fait plus de cinquante ans, y’a surement que moi pour se rappeler des choses pareilles. J’ai jamais aimé me faire garder j’avais toujours peur que mes parents ne reviennent pas, je pleurais me sentais abandonné. J’aurai quand même survécu à ces petites morts… Je me souviens aussi que j’avais peur de ces gros animaux que sont les vaches, c’est un blog fermier cette nuit… Je savais que je me réveillerais pour vous écrire cette nuit. Faute de culture on traite d’agriculture, je me souviens des immenses potagers, des deux corneilles jumelles qui venaient croasser au-dessus de la porte, le métier à tissé et les catalognes que faisaient la grande tante. Qu’est-ce que j’en fait de ces souvenirs? Ça me donne quoi de me rappeler ça? Pas grand-chose, je suis allé là une où deux fois dans mon enfance et j’y suis jamais retourné. Juste des souvenirs crû pas trop d’abus… Je suis triste comme un bonhomme de soixante ans… Je crois qu’ils arrosaient la route d’huile pour empêcher la poussière de monter. C’était une méthode barbare mais à l’époque y’avait pas beaucoup de conscience écologique. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Bordée de neige aujourd’hui dans le goulag occidental. Je pense aux patins, ce matin y’avait assez de verglas pour patiner sur le trottoir… Dehors en face de chez moi y’a un vélo détruit dans la neige. J’ai mangé une pomme elle est pas passée je l’ai régurgité. Je croyais faire un arrêt cardiaque. Ai discuté avec un voisin qui pense déménager dans deux ans, d’habitude c’est mauvais signe, ils déménagent et se pètent la gueule en route pour une autre hospitalisation. Ce qui me passe dans la tête est pas très intéressant pour l’écriture. J’ai envie de manger un burger et une frite mais il fait pas assez beau pour sortir… Demain c’est on cause pour la cause de Bell, j’ai lu un article critique sur cette évènement je l’ai mis sur Facebook, on y parle de travail aliénant c’est souvent le cas pour les maladies mentale. Je sais pas où je suis rendu mardi où mercredi, on est mardi… C’est difficile de vivre un jour à la fois de pas trop faire de projet, faut laisser venir les choses, les occasions vont surement être là pour le voyage où autre chose. Aujourd’hui je me dénigre pas, je me félicite, je vaux autant que n’importe qui. Je crois que je vais m’acheter un cahier pour continuer… Je pense aux amis qui travaillent à l’institut, ils aident beaucoup de monde. Je sais pas si ils ont le temps de lire mes textes du goulag… Je lâche pas et m’exprime, il est toujours question du senti pourtant je suis au neutre je ressent rien, parfois je discute en croyant avoir raison mais j’ai tort… Y’a ces grandes journées vides, j’ai souvenir de l’époque où j’assemblais des machines à liqueur douce avec des anglais de Toronto encore là j’avais peur quelqu’un voulait me vendre une arme que j’ai pas achetée. C’est loin tout ça je suis chez moi et je garde la paix, je devrais plutôt écrire je reste en paix ce sont les policiers qui sont gardiens de la paix. Voilà y’a les livreurs de restaurant qui l’auront pas facile aujourd’hui dans les bancs de neige. Je commande rien j’ai à manger chez moi… Le four est en marche je vais réchauffer la bouffe. Je me dis que c’est facile écrire à la portée de n’importe qui, ce qui est plus difficile c’est d’écrire en suivant des consignes je crois pas être capable de faire ça. Je sais pas pourquoi j’écris comme ça, je le savait mais j’ai oublié, c’est peut-être une sorte d’exorcisme, une façon de m’arracher au mal et de faire « œuvre » utile. Le malheur c’est que je me souviens pas de ce que j’ai déjà écrit, j’ai la mémoire courte. Si je regarde en arrière j’ai eu qu’une vie et ce sont toujours les mêmes souvenirs. Y’en a que je préfère pas mentionner pour ne pas blesser personne. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard


lundi 23 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La douce pente de l’introspection est absente. J’ai ouvert la porte, il faisait chaud à m’endormir.  J’ai vu des voyages pour l’Islande à rabais. C’est quand même l’hiver dans ce pays. Je deviens cruche j’écoute pas les actualités, je préfère vous écrire. Ce matin je suis allé à la réunion de mon groupe, c’était bien. Y’a quelqu’un qui participe qui a une maitrise en création littéraire, y’a pas plus éloigné de moi. Dehors un jeune garçon parle, je sais pas ce qu’il dis… Ai mis la télé en marche… J’écoute ce que ma voix intérieure me dis, c’est tout mélangé. Ça mène à rien ce soir. Je mâche de la gomme ça me fait saliver. À la télé des publicités pour les appartements de personnes agées. Je rajeunis pas je devrai y pensés. Ils annoncent de la neige pour demain. Je pense qu’il ne m’en reste plus beaucoup à vous raconter. Je synthonise TV5 c’est les actualités françaises, je coupe le son ça m’intéresse pas… Comment nommer ces « émotions » qui sont là, comme toujours je pense aux avions au voyage et la fébrilité avant de partir. J’ai refermé la porte vous voyez comme je suis plate ce soir. J’ai appris qu’il y a un certificat de mentor en santé mentale. Je suis trop vieux et j’ai pas la formation académique pour m’inscrire à l’université, je peux quand même écouter ceux qui souffrent, la souffrance de la maladie mentale je connais ça. J’aime pas l’idée des pairs aidants qui donnent l’espoir d’un job. Je veux bien me rétablir et donner de l’espoir mais je suis pas un centre d’emploi. Je me questionne sur la pertinence de mettre de l’avant mes valeurs, je pense toujours à ce milicien si différent de moi au cégep, il rêvait de soldats nazi, j’ai eu peur, j’avais aucun respect pour lui. Je devrais pas revenir sur le passé dans le moment je cherche à vous communiquer un état d’être un peu difficile. J’ai pas mal le téléphone sonne pas, qui peux me montrer à écrire? C’est toujours du crû, je pense à un mot, ornières, je fais pas de traces. Je me souviens avoir lu un court texte avec  ce mot là c’était touchant même si le mot étais pas utilisé à bon escient. Je crois que bientôt je vais commencer à rédiger avec d’autre un texte pour un autre cabaret poétique. Je croyais qu’il y avait un match de hockey ce soir, vous lisez présentement quelque chose de pas très inspiré. J’aimerais bien qu’on me dise le contraire. Je pense aux snowbirds et au chauffeur d’autobus lecteur de Mascouche qui préparent leurs départ. Je reviens souvent là-dessus, je suis jaloux j’aimerais beaucoup moi aussi partir… Ils annoncent de la neige pour demain, une bonne bordée. J’arrive à la fin de mon babillage pour ce soir. J’aurai donné ce que je pouvais, je suis pas tombé dans le gouffre. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard


dimanche 22 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça fait pas beaucoup de temps entre mes deux publications. Je suis à peine réveillé, je vais essayer d’y arriver. Y’a ces bateaux sur le fleuve et la canne à pommeau d’or lequel vas y arriver. Ce matin dans ma tête j’entends de l’accordéon, y’avait cet oncle qui animait les soirées du patriarche avec son instrument. Il aimait pas beaucoup quand mes oncles du côté paternel discutait il préférait mettre le yable avec son instrument, c’était amusant. Je me souviens que ma grand-mère est décédé au jour de l’an ça avait cassé le party, c’est le moins que je puisse écrire. J’étais monté avec les cousins à Roberval au Lac-Saint-Jean pour le service funéraire, j’avais jamais vus autant de monde. Si c’est bien ça elle était venue au monde à Noël et décédé le premier de l’an. J’ai jamais réalisé le changement quand quelqu’un part, je crois toujours que je vais en croiser un. C’est triste ce matin mais faut se réjouir on a une nouvelle blanche du prénom de la grand-mère dans la famille pour cette enfant c’est l’arrière, arrière grand-mère. Bon! Je ferai pas de généalogie. Vous en faites pas y’a personne de proche qui est décédé c’est juste un souvenir. Encore je me souviens du côté maternel de descendre de travailleurs forestier. Mon père travaillait comme commis dans un campe pour la C.I.P. J’ai jamais pensés aller bûcher maintenant y’a des machines qui font ça. Je sais qu’il y en a qui trouvait étrange que je travaille pas dans une ville comme Montréal. J’ai dit la raison à la télévision http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1007226/vivre-avec-la-schizophrenie-et-combattre-les-prejuges  J’ai survécu à cette folie mortifère jusqu’à aujourd’hui. Un lecteur me disait de surtout pas abandonner je le remercie, c’est encourageant. Je vous parlais des travailleurs forestiers, je pense à ceux de ma génération qui faisaient du tree planting dans l’ouest canadien, je crois pas que j’aurais été capable de faire ça mais j’aurais bien aimé préparé la bouffe pour tout ces travailleurs. Étrangement je pense au Klik et au Kam ces viandes en boîte américaine. Je sais que dans les campes maintenant on est macrobiotique où végétarien. Je pourrai dire que j’ai vécu en ville, la plus grande ville francophone d’Amérique, la deuxième plus grande au monde je crois. Je suis partis du port de Montréal avec ses générations de débardeurs pour me retrouver en forêt, au printemps les bûcherons pouvaient se retrouver avec leurs paye de l’hiver dans les tavernes des quartiers populaire de Montréal. Moi ce que je faisait c’est que je travaillais assez longtemps pour avoir droit à l’assurance chômage, un chèque à toutes les deux semaines qui me permettait de vivre sans être trop malheureux. Je pense à cet immigrant chauffeur de taxi qui se vantait de n’avoir jamais demandé d’assurance chômage, bein cou donc! Si on avait tous été comme lui… Je sais pas quoi dire l’assurance chômage c’est pas pour les chiens. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Un vrai gros légume, j’ai regardé les deux matchs de football américain. Je sais pas ce qui se passe dans le monde aujourd’hui, j’ai pas regardé les actualités… Pour ce qui est de mon senti c’est bien, j’ai parlé à personne. Dehors c’est doux pour ce temps ci de l’année… Je me sent coupable de plus faire de sport, si jamais y’a une femme qui me lis et qui veux de la compagnie pour marcher où patiner qu’elle me fasse signe. Ça deviens un peu trop personnel ce blog… Ça vous intéresse pas de savoir que je fouille dans les tiroirs pour trouver des sous-vêtements propres. Dans la littérature on parle pas de ça ce sont plutôt les grands élans d’amour ou de colère rien sur les petites culottes, ce soir comme souvent c’est difficile… J’ai souvenir de quand je payais ma pension à la matriarche, je laissais l’argent sur la commode dans la chambre des parents, y’a qu’une fois où j’avais gardé cinq dollars pour monter à Québec, je me suis fait sermonner et j’ai jamais oublié. Je vous parle pas des loyers que j’avais de la difficulté à payer je pouvais pas manger. Pour Québec j’avais un copain qui jouais de la flûte sur la terrasse, je crois qu’il voulait vivre là pas moi. Ça fait quarante ans tout ça… J’étais confus, beaucoup plus qu’aujourd’hui… Je sais pas ce que j’aurais fait à Québec j’y connaissais personne et sans instruction j’y aurais fait les mêmes boulots déprimants qu’à Montréal. Le temps a passé j’ai réussis à me faire une vie dans le goulag occidental à Montréal, la dernière fois que je suis allé à Québec c’était pour un congrès santé-mentale et je couchais à l’hôtel… J’y ai mangé en bonne compagnie dans un gentil bar à vin, mais j’ai pas bu et c’est tant mieux je serais pas là pour vous l’écrire. J’ai jamais conçu avec la maladie pouvoir déménager pour travailler. Je crois que si j’avais fait ça je me serais pendu en peu de temps pourtant mes snowbirds de l’Outaouais c’est ce qu’ils ont fait, ils ont changé de ville se sont trouvé de bons emplois et y ont fondé une famille, j’ai qu’un mot à leurs dire bravo! Maintenant ils ont de petits enfants… Je crois que bientôt ils s’en vont en Floride et mon lecteur de Mascouche s’en va en Thaïlande, moi j’attends que l’occasion se présente. Je crois que je vais encore avoir du boulot. En attendant je pense à une ville que je pourrais visiter, Europe où Amérique du Nord. Ce soir je me vois au départ assis dans l’avion et partir pour je ne sais quelle destination… Un shack dans le bois ce serais pas plus mal, les pieds sur la bavette du poêle à bois à lire un livre. Je suis pas décidé, je crois que ce soir j’ai pas réussis à vous intéresser. Merci quand-même d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 21 janvier 2017

Au présent

À soère j’ai pas envie d’aller me coucher. Je veux pas me faire bercer par les voitures qui passent une armée. Je voudrais te le dire à toé, je suis resté, comme dans rest area fatigué. Je vais me garder près pour te toucher toé qui lis ça le mal-aimé. Comment te dire que je suis pogné plus que complexé. J’étais mal pris on m’a rien donné, on m’a laissé là enfermé à écouter les autos ronronné. Mon histoire, mon histoire ça en est pas une de tévé moi aussi j’avais le droit d’essayer et même de lire les imprimés. Je voudrais donc, je voudrais donc te raconter comment pourquoi je me suis trompé. Tout ça pour moi c’étais pas supposé compter. Je devais le faire sans attendre d’être payé, écrire au son à la portée en essayant de deviner pour qui pour quoi aimer sans pour autant voler, me faire mal me blesser m’égratigner. Vous supposez, vous supposez que dans l’histoire y’a des fées mais non, mais non y’a que des ratés des enragés qui veulent toujours la ramener et dire pourquoi faut espérer. Pourtant fallait bien manger et toujours compter ce qui restais pour acheter… Vous voyez là je m’arrête je suis pas enjoué j’ai juste envie de me tirer, m’évader. Je vais continuer et composer au rythme fou et m’en aller suivre ma destinée. Parfois ça saute parfois c’est brisé comme une planche scié, un arbre déraciné. Je suis rentré dedans je voulais me tuer mais encore une fois je me suis manqué. Je vous donne à lire, à pensés à réciter ma vie elle est soudé. Voilà ce soir je suis encore dans l’ordiné, le machiné, j’essais toujours avec le blé, les rues glacés, je reste enfermé. Vous blessez vous blessez je veux pas faire ça, je veux pas adonné dans ce langage batard, dans ce langage brisé, écoutez écoutez comment ça sonne comment c’est joué cette musique désacordé. Écrire comme ça sans s’arrêter c’est difficile c’est compliqué comme je vous l’ais dis je cherche la sonorité. Je vais y aller, je vais y aller sur ce chemin gravelé, glacé et essayer de pas glisser. Pardonner, pardonner le conjuguer est pas assimilé, on me l’a pas enseigné. Ça aussi c’est crû, c’est dessiné par un artiste de salon de soirée, c’est limité, c’est limité, tout entendu tout déjoué pourtant je sais je vais y arriver même si à ce jeux je me suis déjà brûlé. Je veux surtout pas vous écoeurer surtout vous remercier sans trop niaiser… Je sais pas où je voulais vous amener, le rythme saute sans s’emboiter. Dans quelques mots je vais terminer vous sentez pas obliger d’adoré, S’t’une écriture de nuit une écriture voilée. Mais oui, mais oui j’irai à vos pieds vous saluer, ce seras toujours ça de gagné. Tout ça c’est sortie de ma tête d’halluciné, ma tête de poqué désemparé. Me reste plus qu’à prier sans savoir où je me suis mené. J’arrête là pour vous remercier!!! Bé!!!
Bernard


Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait gris et je sais pas si c’est de la neige ou de la brume. Y’a un voisin qui écoutais de la musique le volume au fond. C’est pas simple de vous écrire, j’écoute ce que mon cœur dis… Sur la chaîne National Geographic y’a la série sur les douanes toute la journée, Canada U.S.A. border. Cet après-midi, les agences de rencontre me sont venues en tête, je crois pas que je vais utiliser ce moyen là. J’aime bien être seul. J’essaye comme toujours de m’en tenir à mon senti, quand ça fait pas mal, c’est pas douloureux c’est difficile à écrire. Je veux pas écrire comme il y a déjà longtemps des rimes, j’ai perdus la musique que faisait les mots. Je force trop dans cette direction, cette sensation. Le samedi c’est jour de magasinage pour beaucoup de monde. J’ai jamais pris cette routine là. Je me souviens des samedi matin de mon enfance. Je me levait tôt ma mère faisait des biscuits à la mélasse que je mangeais aussitôt sortis du four et j’en profitais pour lire la grosse Presse du samedi au bout de la table. Après je jouais dehors où je regardais la télévision, si je me souviens bien les émissions du samedi étaient pour les enfants. Dans le parc en face y’a deux jeunes qui jouent au ballon et se lancent des balles de neige. J’ai jamais eu de problème à la frontière sauf en revenant de Washington, j’ai demandé au douaniers si ils avaient beaucoup de questions à posées, c’était à l’aéroport Billy Bishop de Toronto on m’a transféré à un douanier qui parlais français ça juste été un peu plus long on a scanné mes bagages mais j’avais rien. Là je me souviens des Douanes de Lacolle en autobus, c’est long pour passés ensuite il faut se rendre à New-York. J’écris ça parce que je pense à la Statue de la Liberté ce symbole de l’Amérique que les immigrants apercevaient il y a longtemps quand ils arrivaient en bateau. Je suis loin de mon senti, ça ressemble plus à une publicité de voyage. Cet après-midi on entends les cloches sonner dans le goulag occidental, c’est peut-être des funérailles… J’ai toujours envie de partir, je sais pas où mais… J’en profite pendant que j’ai l’âme et le cœur en paix je ferai pas exprès pour me déranger. Je vais rester apaisé, voilà je viens de recevoir un appel téléphonique faut pas que je laisse ça me déranger, briser mon calme. Je prends mon temps, je l’écris souvent c’est pour me rappeler… J’ai pas mal mais je suis un peu fatigué de voir les voisins passés sur la passerelle pour moi c’est un manque de savoir vivre. Je crois que c’est de la pluie et lentement la nuit approche. Y’a rien à faire qu’attendre qu’elle déménage, moi je suis installé depuis longtemps. Je suis en liberté et je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me revoilà…  C’est samedi y’a longtemps de ça pour moi ça voulait dire congé, pourtant quand je travaillais à la shop de porte je travaillais le samedi aussi. Je me souviens bien de cette époque le patron c’était le père d’une gentille lectrice amie de Terrebonne.  J’ai beaucoup moins de lecteur/trice, les gens cherchent du neuf ils survolent la toile mais ne s’y posent pas, c’est difficile d’être totalement nouveau, y’a un lecteur anonyme qui me dis de ne pas arrêter, surtout pas. J’ai beau travailler sur ce texte, j’arrive pas à la parcimonie des mots d’un poème contemporain, Vous préféreriez peut-être que je sois plus laconique mais j’y arrive pas. Je vous donne à lire avec mon entête vous me reconnaissez et êtes pas obligés… La lectrice de Terrebonne peux pas venir en voyage moi j’ai pas envie de partir seul. Je verrai… Hier y’avait une émission sur la Polynésie c’est beau mais c’est loin, les Marquises là où Brel a terminé sa vie… « Ne me quitte pas » https://www.youtube.com/watch?v=cBMDX2sR27U  «  Moi je t’offrirai des perles de pluie venue d’un pays où il ne pleut pas » fallait l’écrire celle-là, c’était le génie de Jacques Brel. Cette nuit je prends mon temps pour vous écrire, j’ai parlé à personne, y’a longtemps le samedi matin je m’assoyais sur le bord de la fenêtre à la taverne, les gars arrivaient et on se retrouvait plusieurs assis autour de la même table. Je me souviens pas de quoi on discutait, ce que je sais c’est que la gang était plus vieille que moi. Je me retrouvais à la taverne du Central parce que je m’étais fait barrés à la brasserie. C’est des souvenirs de gars, je crois que ma lectrice retraité snowbird de L’Outaouais travaillait à la cour à bois à cette époque. Je pense à comment je vais illustrer le blog… Ai fermé le chauffage, me suis habillé et ouvert la porte. J’ai besoin d’un peu d’air frais, dehors une voiture klaxonne. Je suis certain que dans les gars de la taverne y’en a qui ont réussis à se faire une vie de famille, voiture, maison, femme et enfants.  Moi je pensais pas à ça, j’avais des pensées plus intérieures bientôt la maladie allait se présenter et tout allait débouler. Je serai dans la panique paranoïaque. J’ai réussis à me débarrassé de cette damnée ville de Terrebonne et c’est tant mieux. La vérité c’est que je croyais pas me rendre à cet âge, j’étais partis pour me faire tuer beaucoup plus jeune. Je pense à ce langage que les filles du parc avaient, parsemé de vulgarité et de jurons, c’était pas jolie, jolie… Rien pour les rendre attachantes y’a aussi à ce secondaire cinq que j’ai pas, suis sans diplôme un lecteur me disait que si j’avais triché je l’aurais peut-être mais non j’ai été honnête et là je suis un peu vieux pour ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 20 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la soirée, le nouveau président américain est maintenant en poste. Je sais pas trop quoi vous écrire sur cette assermentation. J’ai pas suivis à la télévision… Je crois que j’ai reçu un courriel infecté, ai scanné la machine semble qu’il y a rien. La télé est ouverte sur les actualités, j’ai mangé du jambon, carottes, pommes de terre. Comme souvent j’essais de traduire comment je me sent. La peintre Françoise Sullivan dis que si son senti est dans sa peinture ça peux pas faire autrement qu’un autre le sente. J’espère un peux ça, j’aimerais beaucoup avoir cette écriture décomposé que les malades ont souvent. Mais non! L’écriture c’est souvent le raffinement. J’espère que ça reste crû. J’ai eu des nouvelles d’une lectrice aujourd’hui ça m’a fait plaisir, elle travaille aussi à son niveau sur la pleine citoyenneté. Me suis rendus chez le dépanneur il semblait dire que je capote, je crois pas, ils ont surement vu ma figure à la télé où sur le web. Parfois j’y arrive pas, je cherche comment vous exprimer l’angoisse mais quand elle est pas là c’est difficile. J’écoute mon monde intérieur, il est muet… J’arrête un moment. Me voici de retour, c’est vendredi soir, dans ma jeunesse je passais cette soirée à la brasserie elle était pleine, on discutais en buvant de la bière parfois c’était le point de départ pour une virée dans le Vieux-Montréal. Je me souviens plus ce que ça fait être ivre, j’avais pas de bon sens. On m’a déjà dit que j’avais bu trop vite de trop grandes quantités… C’est vieux tout ça, je veux pas aller me tuer à boire de la bière, quand je reste sobre je réussis à « construire » quelque chose… Quand tu reçois une prestation de la sécurité du revenu tu bois pas longtemps. Toujours à emprunter de l’argent pour ça, se saouler. Soixante ans je peux pas vraiment espérer rencontrer une petite poulette du printemps… Je suis à la retraite, ça me fait peur comme si la mort approchais à grand pas, vingt ans encore si je suis chanceux ça passe vite. J’ai des souvenirs de tout ça comme si c’était hier, au club j’applaudissais je gueulais, je criais et je m’y suis pas vraiment fait des amis… Si vous revenez par Facebook et que je vous répond pas c’est parce que j’ai changé de mode de vie. Je veux plus vivre cette émotion de déprime alcoolique comme souvent c’est mon thème de prédilection. Même le téléjournal français fait ses manchettes de l’investiture du président Américain. « L’Amérique d’abord »… Je vous écris pas là-dessus, les U.S.A. c’est un grand bateau qu’il faudrait pas échouer. J’y arrive pas, j’ai un peu mal, je me sent lourd. C’est mal écris tout ça. Je crois que c’est mon horaire d’écriture qui est pas bon je fait deux choses à la fois, j’écoute et j’écris. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est minuit, je suis debout et je vous écris, la première chose qui me viens à l’esprit c’est Manhattan et comment je me suis senti dénigrer par les gens du voyage organisé. Il est trop tard pour vérifier si c’est vrai qu’ils m’ont maltraité, insulté, j’avais peur de vérifier. C’était peut-être les voix, des hallucinations… Je pense que j’ai mangé dans une Trump Tower, je savais pas qui c’étais je regrette aujourd’hui. Y’a cette montée de la droite raciste, je sais pas trop quoi faire, y’a aussi mon homonyme Gauthier qui se lance en politique sur une vague populiste que les gens apprécient. Quoi faire pour combattre le racisme, de chez moi c’est facile à dire mais dehors, dans la rue comment on s’y prend? J’essais de relier ça à mon senti, c’est le genre de personne à vouloir rayer de la carte tous les bénéficiaire de la sécurité du revenu… La droite qui dis au Itinérants « qu’ils arrêtent de quêter ils n’ont qu’à travailler » c’est facile à dire, les sous- emplois sont là, tu rentre chez vous épuisé pour continuer le lendemain, tu retombe malade et t’est pas plus avancé. Parais qu’il y a des familles où ils en sont à la troisième générations de bénéficiaire, moi je leurs en veux pas de pas vouloir aller s’échiner dans des jobs mal payées qui de toutes façons ne dureront pas. Dans le goulag occidental on a des banques alimentaires et tout ce qu’il faut pour nourrir le pauvre. Viens de regarder une émission télé sur les Douanes Canadiennes aux frontières, c’est assez étonnant de voir comment on essaye de passer de la dope… Pour ce qui est de mon senti, j’ai sommeil, me suis recouché j’arrive pas à dormir, c’est bête… Me prépare un café tant qu’à virailler dans le lit. Je ne suis qu’un « fou » parmi les « fous » c’est quand même difficile. Je crois que le goulag occidental c’est l’asile éclatée, quelques édifices ici et là destiné à abriter les plus mal-pris. J’arrive pas à vous faire part de mon senti, je suis pas ému, aujourd’hui on assermente Trump, quelle connerie! Je bave a chercher l’émotion, à la nommer, on dis qu’en parler c’est déjà la moitié du problème de régler. Je sais pas si mon discours, si dire la schizophrénie ça règle quelque chose, les hallucinations bien que je préfère parler de delusion comme les américains, sont toujours là. Y’en a qui trouvent ce que j’écris rafraichissant comme si dans le froid de l’hiver on avait besoin de fraicheur.  L’asile a été réduite parfois on l’appelle foyer de groupe quand même pour moi le « nouvel » asile ce sont tous ces refuges pour itinérants, c’est une question de prise en charge, le jour tu erre dans les rues et la nuit tu cherche refuge dans les dortoirs. Ça va être ça pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 19 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je lis présentement un roman finnois qui se passe dans un pays imaginaire d’Amérique du sud. Je peux pas m’empêcher de pensés à Cuba même si l’auteur compose une caricature. C’est étrange cet après-midi j’ai un senti du sud, Varadero, le tout compris, c’était pas terrible. Ils avaient laissé une bouteille de rhum dans la chambre mais comme je bois pas elle est resté là. Je regarde dehors j’ai les bleus, pour dire que j’aime bien le vert surtout quand je marche sur une plage, les palmiers et les cocotiers… Je pense aussi au centre de La Havane c’est beau. Si ce n’était que de moi je partirais drette là mais j’ai du travail à faire au goulag occidental. Je partirai bien à un moment. Quand c’est gris le goulag occidental c’est vraiment triste. J’attends le soleil, ai regardé sur le web les « casa particular » à La Havane, je sais pas j’ai peur de me faire organiser… Mes obsessions sont pas là cet après-midi. Je suis calme la vie me souris. Y’a plein d’endroit où je voudrais aller mais j’aimerais bien être accompagné. J’aime beaucoup ces sensations, ces émotions avant un départ sans parler de quand je me retrouve à l’aéroport, j’en parle souvent, j’aime ça. On est en plein hiver, quoi dire, je fais plus de sport, marcher dans la slush ça m’intéresse pas. Je vais patiner bientôt ça va me faire du bien. « Rock and roll song » Valdy https://www.youtube.com/watch?v=UpgYUhgbFAk  Je pense à la jeune fille qui m’a fait connaitre ce chansonnier quand j’étais adolescent. Quand je pense à une chanson y’en a plein d’autres qui me viennent en tête. Je suis plus la musique comme avant, je préfère les vieux succès, je suis parfois mélancolique. Voilà, y’avait la pool room de la tabagie, un des gérants avait demandé à un copain d’être son chauffeur pour une tournée en Gaspésie, aujourd’hui je soupçonne qu’il y avait quelques chose de gay là-dessous mais enfin c’est pas interdit. Je suis très conscient de manquer de variété dans mon utilisation des verbes mais y’a pas cent milles façon de vous indiquer que ça se passe dans ma tête. Tout est calme, j’ai plus cette espèce de pression angoissante ça a pris du temps à disparaitre, je reviens pas sur cette saloperie de passé, j’ai pas oublié mais j’ai pardonné… Je pense au patriarche qui me donnait de l’ouvrage, des jobs qui avaient pas de bon sens bien qu’on dise qu’il n’y a pas de sots métiers. Jeudi soir, c’est la paye à l’époque y’en a qui changeait leurs chèques à la taverne, le waiter, le shylock, name it, tout pour la bière. Le vice ça toujours été payant, je sais pas pour qui j’étais pas dedans… Y’a beaucoup de circulation automobile, les gens rentrent à la maison se préparer un souper pour ensuite s’écraser devant la télévision. C’est là-dessus que je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 18 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il neige, me suis tapé des émissions sur les douanes Canadiennes et Américaines. Sur la route dans les ports et les aéroports, j’aime beaucoup les images d’avions qu’il y a dans ces émissions. Je rêve toujours de partir, de m’envoler pour je ne sais où… Je pense encore à mon voyage à Washington, au monument à Lincoln… Je connais pas beaucoup l’histoire des U.S.A. mais je crois que c’est lui qui a abolit l’esclavage c’était pourtant un républicain maintenant avec Trump on peut dire que les républicains sont conservateurs… Je sais bien qu’aux U.S.A. ça se pose pas exactement comme ça. Je suis calme, j’essaye de pas m’auto-dénigrer, je mérite mieux, un autre hiver… Je sais certains d’entre vous croient pas que je suis malade, ce sont ceux-là qui feraient pas deux pas dans ma peau, moi aussi parfois je crois pas que je suis malade c’est là que la bête me guette, que la psychose m’attend.  Le copain viens de me téléphoner et tout à coup j’ai pensés au rapport d’impôt, je sais pas si j’ai reçu le formulaire. Je crois que non il est trop tôt. Fouillé un peu partout pas trouvé… Je laisse tomber ça pour ce soir, jusque-là la journée étais bien et voilà que j’angoisse sur l’impôt. Dehors un gars passe sur le trottoir, il parle seul, c’est long longtemps dehors dans la sloche à marcher sans trop savoir où on va. C’est pas bon ce que je vous écris. J’ai souper, fermé le chauffage ouvert la porte. J’ai besoin d’air, rien d’intéressant dans ce que j’écris maintenant ça sent la mouffette… Calvass! Quand j’accroche sur une affaire ça me lâche pas, je cherche comme un fou… Mais oui je suis fou!!! Un peu tôt pour pensés aux impôts. Je suis maintenant triste, écrire c’est pas un sport extrême c’est pour les petits vieux pas trop en forme… Bon! Une partie de cartes avec les voisins, je suis loin de mon monde intérieur… C’est de l’orgueil j’essaye de faire une « œuvre ». J’entends « Where the streets has no name » de U2, dans le goulag occidental les rues ont un nom… C’est pourris mon écriture ce soir mais je m’en tiens au crû comme toujours sans être pornographique… J’espère que mes snowbirds ont trouvé un abri pour leur roulotte. Le lecteur de Deux-Montagnes m’a téléphoné, semble que ce matin la circulation était comme si les gens avaient jamais vu de neige. Je suis tout déconcentré, sais pas comme souvent où je m’en vais. Quelques mots encore, la nuit est arrivée, vous allez finir par vous fatiguer de mon radotage. J’ose pas vous écrire sur la déprime d’hiver, les couches de vêtements qu’il faut mettre pour sortir dehors les bottes et tout le tra-là-là… Si j’en parle j’ai peur de déprimer, vous savez quoi? Je suis heureux et chanceux entouré de bon monde. J’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

mardi 17 janvier 2017

Au présent









Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore une fois et je réalise que plusieurs d’entre vous n’êtes plus là. Je sais me lire c’est pénible pour certains. Parfois j’accroche quand on écrit mon prénom sans majuscule, mais moi aussi je fais des fautes de ce genre-là. J’aimerais donc être un écrivain, je sais pas pourquoi je pense à la Corse ce serait peut-être un endroit pour un prochain voyage. Ma lectrice à la retraite de l’Outaouais me disait qu’elle avait peur des falaises dans ce pays là. Lentement la lumière s’en va le soir tombe, les vrais écrivains ont un bureau en dehors de leurs chez soi, ils s’y rendent faire du neuf à cinq me semble que ça enlève du charme à ce métier là. Ce soir je regarde pas les actualités, j’essais de chasser cet autodénigrement, je suis pas un vaux rien, un pauvre type peut-être mais pas un vaux rien. Cet après-midi j’ai regardé une émission sur l’aéroport de Dubaï, ça m’a fait tripper, c’est le cas de le dire, ça m’a donné l’envie encore une fois de partir en voyage. Je vais essayer de me diriger vers comment je me sent, pense à ces voix que j’entends qui sont très vrai et qui m’insultent, c’est la schizophrénie quand j’en parle on me dis toujours que c’est la maladie, on dis pas à un paranoïaque oui c’est vrai que tu est poursuivis. Me souviens d’une femme qui me demandait si j’étais paranoïaque j’ai répondu oui elle est resté muette. Vous savez quand je m’auto-dénigre je veux souvent mourir pour mettre fin à ça. Un intervenant me disait de me donner une petite tape dans le dos, que je suis pas si mauvais que ça. Parfois je réussis des choses, peut-être pas des textes mais quand on me parle j’écoute. Dans ma tête ça dis, à mort le fou! À mort le fou! Je pense à ce que j’écris je devrais pas, je veux que ça reste crû bien que parfois je me crois cuit, capturé… Voilà un schizophrène qui est passé dans la machine, on l’a broyé il est maintenant irrécupérable. Ai coupé le son de la télé, ai mangé des pâtes pour souper, avoir envie de savoir aimer. J’écris beaucoup je sais pas si c’est suffisant pour être écrivain, je suis pas édité mais je médite sur mes vieux péchés. Oui! L’avion bein voèyons, je pars pas demain je réfléchis à une destination. Heureusement je me sens pas toujours envahis chez moi. Reste là! Reste là! Ne me quitte pas j’ai besoin de toi, de tes yeux sur mes mots, de ta main sur l’ego… C’est pas fin fin, ce soir je veux aller trop vite, vous écrirez pas la suite, j’ai plus de souvenirs et j’espère que l’écriture est rédemptrice. Et là il est temps que je finisse on me dis que je suis un pauvre cave pourtant c’est pas l’image. Je cesse donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

lundi 16 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il est un peu tard, j’arrive du théâtre. Je croyais avoir confondu Bertholt Brecht avec Kurt Weil mais ils ont travaillé ensemble. Beaucoup aimé la pièce qui m’a fait réfléchir sur la bonté, ça s’intitulais La bonne âme du Se-Tchouan. Je sais pas pourquoi j’ai cette urgence d’écrire ce soir, y’avait un pilote de l’aéropostale dans l’histoire, une sorte de bum du ciel, un peu le diable qui descend du ciel dans la mise en scène opposé à Dieu qui à la fin s’élève et abandonne la bonne âme… Je vous laisse le soin d’aller voir c’est un deux heure dix riche en réflexion… J’essaye de revenir sur mon senti, je peux pas m’empêcher de pensés à quoi bon être bon? C’est pas fort comme questionnement mais je me sent plus confortable a essayer d’être bon qu’à vivre dans le mal et encore le mal pour moi ne l’est peut-être pas pour vous. J’étais assis au restaurant du TNM, j’entendais rire ces voix féminines, des voix qui m’angoissent que dans ma folie je ramène toutes à moi… Je racontais à l’ami comment je me sentais quand je croyais qu’on parlais de moi. Il m’a dis c’est pas défendu de parler de toi. Je me dis quand on a mis deux minutes sur mon cas c’est beaucoup. Ce soir je voudrais faire de belle phrase en pensant au passage en allemand de la pièce. C’est froid c’est l’hiver les gens cohabitent, quelque un se menacent de se couper en morceau, d’autre de les faire embarquer, c’est je crois ce qu’on appelle la promiscuité. L’hiver ça prend un abri on s’accommode de pas grand-chose parce qu’on veut pas se rendre dans un refuge, on couche sur le tapis d’un ami. Ça me fait réfléchir sur le bon sens de payer son loyer… J’en profite ici pour saluer deux lectrices que j’ai rencontré ce soir… Je suis là je vous écris et le temps file, je vieillis au bout de mes vieux mots, les mêmes qui reviennent m’obséder avec ce que j’appelle mon senti… C’est la nuit silencieuse, y’avait une vieille flamme que j’ai croisé ce soir, croisé pour constater que c’est bien éteins, ça brûle plus pas même de la braise, je ne suis plus dans l’atelier du forgeron qui cogne le fer rouge. Pas fort comme métaphore je vous les signale toujours. Non! Je me reprendrai pas c’est toujours crû… Ce soir j’ai rencontré des gens intelligent avec qui j’ai discuté c’était intéressant… Voilà! Voilà! Mon autodénigrement qui se présente, je laisse tomber j’ai pas besoin de vous écrire ça. J’entends les camions qui passent dans le goulag occidental… Restais quatre oranges dans le frigo, j’en ai jeté  deux qui étaient gâtées et j’en ai mangé une, vous voyez c’est ça ma littérature, la nuit, le frigo et moi.  J’ose pas vous écrire de l’humour j’ai pas ce sens là, quelqu’un disait que je comprends pas les jokes du second degrés.  Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai une saveur de banane dans la bouche pourtant y’a des jours que j’en ai pas mangé. Viens de manger un yogourt aux fraises. Je pense laisser tomber ce blog, ça me demande trop surtout quand il est question de mon senti… En ce qui a trait à la schizophrénie les gens semblent m’accepter comme je suis avec mes façons de faire. Je dis bien semble, dans ma paranoïa j’essais d’imaginer ce qu’ils disent de moi. Je crois qu’ils me dénigrent mais j’ai tout faux étant donné qu’on accepte mon écriture je crois pas aller très loin avec elle, ça écris mieux, ça écris plus juste dans la douleur, la révolte, la chiennerie. Je pense pas être un grand chien sale, c’est la nuit, j’espère que l’amie va pouvoir prendre congé pour partir en voyage avec moi… Cette nuit y’a cette douleur ce malheureux senti bousillé, j’ai hâte de recevoir mon recueil de bandes dessinées… C’est étrange y’a un temps dans ma vie où même malade je me préoccupais pas tellement de ce qu’on disait de moi, maintenant c’est un gouffre dans lequel j’arrête pas de tomber pourtant je suis chez moi à l’abri avec comme compagne de toujours la schizophrénie… Je pense à l’ex praticien ressource aux nombres de fois où je l’ai rencontré en entrevue c’était intéressant il m’amenait souvent dans le regard sur moi dans l’auto-critique, « not much bullshit » Y’a tous ces débits de boisson de ma jeunesse qui sont disparus, mon « bureau » la brasserie des Seigneurs, l’hôtel Central, le Sommet et d’autre encore mais à Montréal ceux-là, le Passeport, le Hazard, La Cervoise, Les Bobards et encore d’autre. Je regrette pas ces endroits je suis heureux d’en être sortis, l’idée d’aller trainer dans un bistro un café m’intéresse plus du tout, j’ai assez donné pour le style de vie « européen » si c’est de ça qu’il s’agit «  Je t’attend au café Rimbaud » https://www.youtube.com/watch?v=g3pC3ad6VAg  Une chanson avec des paroles de Lucien Francoeur et de la musique de Stephen Faulkner qui l’interprète aussi. J’ai toujours aimé cette chanson qui réunis deux grand poètes du Québec… Parfois j’écoute ça et je me dis que je suis un pas grand-chose, même pas un poète mineur, à peine un scribe du quotidien… Tout ça, pourquoi ce désir d’écrire? Je sais pas ce que je cherche mais comme beaucoup de monde c’est de l’amour et faire le tri dans ces mots malheureux qui me passent en tête. J’espère que quand j’en aurai finis avec cette vie on diras il a écris, je peux pas demander plus que ça. J’ai toujours de la difficulté à terminer, pour le bistro, le café ça m’a couté assez cher de coller là. J’ai jamais compris qu’on y voulait pas de moi, pourtant c’est là que j’ai passé une partie de mes trente ans à discuter jusqu’à tard dans la nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 15 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai dormis tard  ce matin, il fait très beau c’est ensoleillé, y’a une belle lumière. Je vais me réveiller et je vous reviens… Voilà c’est fait j’ai déjeuner et regarder les buts du match d’hier. Je me sens un peu angoissé, je pensais pas dormir aussi tard. Ce matin j’ai de la difficulté à écrire, je veux pas faire de mal à personne mais vous êtes plus fort que ça je sais. J’ai quand même un peu de peine, à la télé une émission culinaire, des gonades d’oursins! Des gosses d’oursins? Testicules? Semble que c’est bon à manger.  Je suis loin de mon senti avec ça, ai souvenir de ces longues marches que je faisais… J’écris dans l’urgence. Une lectrice m’a rappelé que Saint-Exupéry aimait lui aussi les avions… « Dessine moi un mouton »… Parfois j’ai envie de fumer, pour me sentir à part mais ça dure pas comme pour tout c’est la première qu’il faut pas allumer. Ouais! Le dimanche c’est l’ennuie, me souviens d’un film la biographie de Benny Goodman ça se termine quand il se marie, belle morale!!! J’ai toujours le voyage en tête. J’aimerais partir bientôt… C’est toujours difficile de construire un texte… Souvenir des shows dans l’après-midi le dimanche au bar le Hazard, on pouvait y entendre McGale et Smallwood et aussi le Blue Rocket Special avec J.D. Slim c’était amusant disons qu’à cette époque j’étais pas prêt à arrêter de boire ça fait plus de trente ans. Je sais pas ce qui se passe chez la voisine elle déménage des choses… C’est le genre à « pawné » du stock pour quelques dollars. Je reviens à mon thème de prédilection mes années d’alcoolisme à chercher l’amour sans trouver, à ces matins d’étourdis sans voix parce que j’avais trop gueuler pendant le show. Je peux dire que j’étais un bon public. Je pense à Bigras quand il parle de ses chums qui boivent, il a pas changé d’entourage? En tant que porte- parole du Refuge des jeunes ne doit-il pas donner l’exemple, j’allais écrire l’urgence… Je me souviens j’avais réussis à réunir les gars à la taverne L’Inspecteur Épingle en pensant que j’allais moins consommer qu’on me donnerais plus d’amour, mais non on s’était plutôt chicané, ce que je pouvais être con en boisson. Y’a longtemps déjà à l’hôpital on m’avait suggéré de me rendre au Refuge des jeunes, j’y étais pas allé dans mon coin à Terrebonne ils en avaient ouvert un refuge mais un des gars qui y travaillait à ce que j’avais compris était un pusher. Je crois que je vous ai déjà écris ça. Y’avait cette barmaid qui disait avoir fait des sandwichs pour les A.A. J’ai bien vu qu’elles savait pas de quoi elle parlait. Tout ce que je vous raconte là c’est vécu dans la peur, la paranoïa. Je salut tout le monde dans ce beau dimanche d’hiver. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Y’a encore de la place pour quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard



samedi 14 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Vous en faites pas c’est pas mon testament, j’ai plus grand-chose à vous écrire. Je vois que vous êtes quand même plusieurs nouveau à me lire, bienvenue! Les journées passent et heureusement je suis pas trop malade, je me rétablis de la maladie mentale et c’est bien. Je disait que je visais la perfection en sachant que je l’atteindrais jamais on m’a plutôt orientée sur l’idée de faire de mon mieux qui est moins frustrante que la perfection. J’ai un parfum de chorizo sur les doigts, de la viande fumée, je ne sent pas mais je ressent en essayant de vous décrire mon senti, écrire, écrire! Et vous expliquer que parfois j’ai mal et que je me confie à vous tous, c’est un beau geste que vous faites de me lire, j’ai qu’à dire avant de partir je sais pas encore pour où… Me suis servis un Gatorade à l’orange, j’aime beaucoup cette boisson elle est désaltérante comme on dis dans les shows de boucane. Y’a ma voix intérieure qui cherche à vous dire, les philosophes et les psychologues sont beaucoup à l’écoute de cette voix, la mienne je veux l’utiliser pour faire le bien, on dis souvent des écrivains que ce sont des grands chiens sales. Je veux faire mentir ce mot populaire, semble que les salauds ont une plus belle plume que les gentils, on est quand même pas tous Louis-Ferdinand Céline. J’essaye d’être bon et si possible d’être bien sans faire de psychologie de nunuche. J’ai terminé mon Gatorade, écrire ça demande quand même pas l’énergie d’un sportif c’est autre chose, un effort « intellectuel? » Tout à coup je pense à la pleine citoyenneté à comment c’est important de faire ses devoirs avant de réclamer ses droits. Je sais vous croyez que ce sont des idées de droite mais tout le monde paye un loyer. Aujourd’hui dans laPresse + on disait qu’on avait tous des préjugés même ceux qui croyaient ne pas en avoir, je suis d’accord avec ça on est pas des saints mais on peut tous s’améliorer. Ces préjugés là je crois que ceux qui ont une maladie mentale en souffrent beaucoup  comment écrire qu’à l’inverse y’a des malades mentaux qui profitent de leurs situation pour avoir des passe droits certificat médical ect… Je sais que c’est rare la maladie est vraiment handicapante, j’avais une maitresse qui me traitais de profiteur, je crois pas que je l’étais je vivais dans un milieu malsain et  remplis de préjugés. C’est difficile d’articuler un discours sensés autour de ça, je vie entouré de personnes qui souffrent ce sont toutes de bonnes personnes… Je suis loin de mon senti avec ça quoi que… Accepter, ça fait morale de curé, j’entends le voisin gueuler « Farme là ta yeule ». Je croyais pas que cette voisine pouvait démarrer un drame passionnel. C’est ça aussi le goulag occidental, des malheureux qui rajoutent aux malheurs . Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Très mal dormis cette nuit, ai trop rêvé je suis pas Michel Leiris, je vous raconterai pas mes rêves surtout que ceux qui y sont sont encore vivant et que ça pourrais faire du mal. Les rêves de rancune c’est pas très utile. C’est samedi, me souviens d’une bagarre en revenant du Vieux-Montréal un copain conduisait la voiture, une camionnette nous avait barré la route et le conducteur de l’automobile étais sortis se battre avec mon ami. Moi et le passager de l’autre véhicule on s’était entendu pour ne pas se battre. À l’époque c’est ce que faisait des gars qui s’ennuyait. Là je suis vraiment debout j’ai fait un survol de la presse électronique. Hier j’ai parlé à mon lecteur chauffeur d’autobus qui bientôt s’en va en Thaïlande le chanceux. Question senti comme ça le matin j’ai pas le temps de souffrir. Je vous remercie tous pour vos commentaires… J’ai un voyage en vue, j’en dis pas plus je sais pas si il va se réaliser. Ce matin je suis pas angoissé c’est assez difficile de décrire le fracas émotif de mon monde intérieur. Je vous fait de ces phrases comme ça de la psychologie de bottine… C’est toujours étonnant de voir le temps que ça prend à écrire comparé à la lecture. Je vous écris encore que j’aime être assis devant mon écran et voir mon texte qui prend forme, tous ces mots, toutes ces lettres presque en vie dans la lumière… Dehors pas beaucoup de circulation automobile. C’est tout comme si je cherchais à m’en faire pour vous écrire, c’est pas nécessaire, la folle du logis est pas réveillé. J’ai pas à la calmer. https://www.youtube.com/watch?v=AscPOozwYA8 Éric Clapton le grand musicien j’ai cette toune là en tête mais c’est plutôt celle-là de Bryan Adams https://www.youtube.com/watch?v=3eT464L1YRA Heaven. Je vais essayer de pas vous mettre trop de liens je crois que vous aimez pas ça. Ce matin je crois que je vais encore vous illustrer ça avec une photo d’avion, j’aime bien me sentir comme sur un départ, pour le moment c’est pas le cas mais j’espère… Je suis bien réveillé c’est o.k. Hier je me disait que j’étais à la bonne place au bon moment, j’aime ça. Je pense aux gens de Terrebonne qui me lisent j’ai peur de vous, qui pouvez me faire du mal et n’oubliez pas qu’un paranoïaque qui a peur y’a rien de pire. Pourtant, y’a personne chez moi, le téléphone sonne pas pour rien, je crois qu’à mon âge on nous harcèle moins. Je suis assez vieux pour qu’on me cède sa place dans l’autobus ça aussi c’est épeurant. J’aime la nuit pour ça j’ai pas à m’en faire tout le monde dors sauf quelques insomniaques pacifiques qui ne ferait de mal à personne. J’ai pas à me faire mal pour vous plaire je suis pas masochiste. Ça tire sur la fin ce matin. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous reviens bientôt à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard