vendredi 20 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la soirée, le nouveau président américain est maintenant en poste. Je sais pas trop quoi vous écrire sur cette assermentation. J’ai pas suivis à la télévision… Je crois que j’ai reçu un courriel infecté, ai scanné la machine semble qu’il y a rien. La télé est ouverte sur les actualités, j’ai mangé du jambon, carottes, pommes de terre. Comme souvent j’essais de traduire comment je me sent. La peintre Françoise Sullivan dis que si son senti est dans sa peinture ça peux pas faire autrement qu’un autre le sente. J’espère un peux ça, j’aimerais beaucoup avoir cette écriture décomposé que les malades ont souvent. Mais non! L’écriture c’est souvent le raffinement. J’espère que ça reste crû. J’ai eu des nouvelles d’une lectrice aujourd’hui ça m’a fait plaisir, elle travaille aussi à son niveau sur la pleine citoyenneté. Me suis rendus chez le dépanneur il semblait dire que je capote, je crois pas, ils ont surement vu ma figure à la télé où sur le web. Parfois j’y arrive pas, je cherche comment vous exprimer l’angoisse mais quand elle est pas là c’est difficile. J’écoute mon monde intérieur, il est muet… J’arrête un moment. Me voici de retour, c’est vendredi soir, dans ma jeunesse je passais cette soirée à la brasserie elle était pleine, on discutais en buvant de la bière parfois c’était le point de départ pour une virée dans le Vieux-Montréal. Je me souviens plus ce que ça fait être ivre, j’avais pas de bon sens. On m’a déjà dit que j’avais bu trop vite de trop grandes quantités… C’est vieux tout ça, je veux pas aller me tuer à boire de la bière, quand je reste sobre je réussis à « construire » quelque chose… Quand tu reçois une prestation de la sécurité du revenu tu bois pas longtemps. Toujours à emprunter de l’argent pour ça, se saouler. Soixante ans je peux pas vraiment espérer rencontrer une petite poulette du printemps… Je suis à la retraite, ça me fait peur comme si la mort approchais à grand pas, vingt ans encore si je suis chanceux ça passe vite. J’ai des souvenirs de tout ça comme si c’était hier, au club j’applaudissais je gueulais, je criais et je m’y suis pas vraiment fait des amis… Si vous revenez par Facebook et que je vous répond pas c’est parce que j’ai changé de mode de vie. Je veux plus vivre cette émotion de déprime alcoolique comme souvent c’est mon thème de prédilection. Même le téléjournal français fait ses manchettes de l’investiture du président Américain. « L’Amérique d’abord »… Je vous écris pas là-dessus, les U.S.A. c’est un grand bateau qu’il faudrait pas échouer. J’y arrive pas, j’ai un peu mal, je me sent lourd. C’est mal écris tout ça. Je crois que c’est mon horaire d’écriture qui est pas bon je fait deux choses à la fois, j’écoute et j’écris. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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