samedi 7 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! On m’a écrit que c’était utile mon écriture, mais je sais pas… Cet après-midi je pense à quelqu’un qui m’a lu et qui me connais de ma vie d’avant, ma vie d’alcoolique actif. Je lui fais amende honorable. Je sais je suis pas supposé mentionné ça. Dehors c’est très froid, j’ai pas envie de boire. Je cherche! Je cherche! Je cherche! Chez moi c’est calme, je suis tranquille. Je pense que c’était le jour anniversaire du patriarche avant qu’il décède. Parfois c’est comme si écrire avait été permis aux autre et interdit pour moi. J’essaye encore, j’essaye toujours. Je veux vous dire comment je me sent, j’en connais qui en ont fait métier moi ça fait quelques années que je vous écris. Je suis toujours angoissé quand il est question de maladie mentale on ne guéris jamais, non je fais pas semblant d’être schizophrène y’a un chercheur qui dis que je suis un gros fou parce que je lève le voile sur ma folie. Semble que je suis hypersensible et cette sensibilité là je veux vous l’écrire, ça se présente souvent comme un mal à l’âme. Je suis pas jaloux, écrire ça toujours été mon désir ça semble toujours difficile de faire quelques chose sans déranger l’autre. Je sais y’a des gens qui lisent pas et qui ont des solutions à me proposer sauf qu’elles sont pas bonnes. J’aimerais beaucoup vous écrire mon long voyage intérieur, mon long périple dans la douleur. Je veux pas me déranger pour vous écrire mon senti, si vous voulez vous pouvez rire, j’ai pas trouvé d’autre moyen qu’écrire. Je suis obsédé par une vieille connaissance qui fait revivre en moi de mauvais souvenirs, des choses et des lieux que je connais et où je veux pas retourner. Je veux pas faire le « poète maudit » bien que la Presse plus m’ais nommé comme ça http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201604/29/46-1-les-poetes-maudits.php/10b0145470df4f3cbe73dbace3ebe89a  Ça me fait mal, je suis pas Baudelaire, ni Verlaine, ni Rimbaud on en parle plus de ces très grands là. Je sais vous vous êtes débarrassé de vos recueils de poésie, vous en êtes aux choses plus terre à terre, mais pour moi la poésie, la prose c’est le cœur du monde. Un jour je devrai cesser d’écrire j’aurai tout dis de ce qui me concerne, ma douleur seras anesthésié. Je me bercerai dans une chambre devant la télé n’ayant plus rien à composer comme un sans cœur. Vous me mangerez, me boufferez mon désir d’écrire vous étant réalisé et moi je ne tenterai plus mais c’est pas pour demain j’y tiens encore… J’aurai connus des poètes et aurai voulu en devenir un, je suis pas journaliste je répète j’écris mon senti. Je vous laisse avec ma schizophrénie http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1007226/vivre-avec-la-schizophrenie-et-combattre-les-prejuges?isAutoPlay=1 pour ceux qui ont pas vu. Je sais y’en a qui me trouvent fatigant avec mon blog avec ce désir que j’ai de découdre la folie. Voilà! J’ai dis et je dirai sans m’arrêter. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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