samedi 28 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je rêve toujours au avions. J’hésite, c’est un pensez-y bien mais j’irais en Chine en même temps si je pars, le boulot va rester là… Je vais attendre j’aurai peut-être une occasion plus tard. Ce matin j’ai fait une chose que je fais pas souvent, je suis allé magasiner, me suis acheté deux paires de jeans à ma taille ça fait du bien. En ce moment il tombe une petite neige. J’ai quand même beaucoup marché… Je trouve pas, tout va bien… Je sais pas si les snowbirds me lisent même en voyage. Je préfère beaucoup sortir le jour c’est moins angoissant. Ce soir je mange du poisson… Je suis pas très élégant dans mes jeans mais elles sont confortables. Je sais pas si je peux appeler ça de la poésie domestique, les poèmes de Monsieur Net. Ça brille pas de la même façon… Je pense aux gens qui ont abandonné la lecture du goulag occidental, j’allais vers mon autodénigrement, mais je vais passer mon tour. Je voulais magasiner sur la main mais les commerces n’ouvrent qu’à onze heures. Je pense d’ailleurs que c’est moins cher au centre d’achat, une chronique mercantile aujourd’hui… Je réfléchis un peu trop à ce que je vous écris, j’aime toujours le côté spontané presque crû. Je regarde la neige tomber pendant que des gens discutent dehors. Ils se promènent sur la passerelle, un coup bien intoxiqué ils se croient invincibles et ont une assurance artificielle. C’est le lot du goulag occidental, je sais pas pourquoi je pense à Réjean Ducharme… Je crois pas qu’être plus riche me rendrais plus heureux. Je fais ce que j’aime, la machine m’aide. Je sais vous n’y croyez pas vous préférez la pêche sur la glace, j’aimerais quand même bien écrire dans une cabane… Me semble que j’ai entendu parler d’itinérants qui voulait être des winners avant de sortir de l’itinérance… Y’a toujours cette mauvaise idée de croire qu’on est capable tout seul… Je me rétablis avec les autres, je sais pas si j’étais itinérant, y’a longtemps de ça je couchais chez un et chez l’autre et parfois à l’hôpital refuge des psychotiques. J’ai souvenir de cette tension que créais la psychose de comment j’étais défait même en essayant de faire quelque chose. Ça aussi c’est un de mes thèmes de prédilection, la folie, la maladie mentale et cette macédoine de différents symptômes. Je préfère beaucoup attendre à l’aéroport un vol, que d’attendre à l’urgence pour me faire dire de revenir le lendemain. Pour aujourd’hui j’en ai finis de ça, de ces consultations, je préfère consulter mon agent de voyage. Ce matin y’avait un gars qui dormait dans le métro et un autre qui mendiais, je m’en veux un peu j’ai fait comme si je les voyais pas… Mais c’est ça le goulag occidental des hommes en exil d’eux même… Quand on est à l’abri la neige c’est jolie. J’arrête en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire