dimanche 15 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai dormis tard  ce matin, il fait très beau c’est ensoleillé, y’a une belle lumière. Je vais me réveiller et je vous reviens… Voilà c’est fait j’ai déjeuner et regarder les buts du match d’hier. Je me sens un peu angoissé, je pensais pas dormir aussi tard. Ce matin j’ai de la difficulté à écrire, je veux pas faire de mal à personne mais vous êtes plus fort que ça je sais. J’ai quand même un peu de peine, à la télé une émission culinaire, des gonades d’oursins! Des gosses d’oursins? Testicules? Semble que c’est bon à manger.  Je suis loin de mon senti avec ça, ai souvenir de ces longues marches que je faisais… J’écris dans l’urgence. Une lectrice m’a rappelé que Saint-Exupéry aimait lui aussi les avions… « Dessine moi un mouton »… Parfois j’ai envie de fumer, pour me sentir à part mais ça dure pas comme pour tout c’est la première qu’il faut pas allumer. Ouais! Le dimanche c’est l’ennuie, me souviens d’un film la biographie de Benny Goodman ça se termine quand il se marie, belle morale!!! J’ai toujours le voyage en tête. J’aimerais partir bientôt… C’est toujours difficile de construire un texte… Souvenir des shows dans l’après-midi le dimanche au bar le Hazard, on pouvait y entendre McGale et Smallwood et aussi le Blue Rocket Special avec J.D. Slim c’était amusant disons qu’à cette époque j’étais pas prêt à arrêter de boire ça fait plus de trente ans. Je sais pas ce qui se passe chez la voisine elle déménage des choses… C’est le genre à « pawné » du stock pour quelques dollars. Je reviens à mon thème de prédilection mes années d’alcoolisme à chercher l’amour sans trouver, à ces matins d’étourdis sans voix parce que j’avais trop gueuler pendant le show. Je peux dire que j’étais un bon public. Je pense à Bigras quand il parle de ses chums qui boivent, il a pas changé d’entourage? En tant que porte- parole du Refuge des jeunes ne doit-il pas donner l’exemple, j’allais écrire l’urgence… Je me souviens j’avais réussis à réunir les gars à la taverne L’Inspecteur Épingle en pensant que j’allais moins consommer qu’on me donnerais plus d’amour, mais non on s’était plutôt chicané, ce que je pouvais être con en boisson. Y’a longtemps déjà à l’hôpital on m’avait suggéré de me rendre au Refuge des jeunes, j’y étais pas allé dans mon coin à Terrebonne ils en avaient ouvert un refuge mais un des gars qui y travaillait à ce que j’avais compris était un pusher. Je crois que je vous ai déjà écris ça. Y’avait cette barmaid qui disait avoir fait des sandwichs pour les A.A. J’ai bien vu qu’elles savait pas de quoi elle parlait. Tout ce que je vous raconte là c’est vécu dans la peur, la paranoïa. Je salut tout le monde dans ce beau dimanche d’hiver. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Y’a encore de la place pour quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire