mardi 17 janvier 2017

Au présent









Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore une fois et je réalise que plusieurs d’entre vous n’êtes plus là. Je sais me lire c’est pénible pour certains. Parfois j’accroche quand on écrit mon prénom sans majuscule, mais moi aussi je fais des fautes de ce genre-là. J’aimerais donc être un écrivain, je sais pas pourquoi je pense à la Corse ce serait peut-être un endroit pour un prochain voyage. Ma lectrice à la retraite de l’Outaouais me disait qu’elle avait peur des falaises dans ce pays là. Lentement la lumière s’en va le soir tombe, les vrais écrivains ont un bureau en dehors de leurs chez soi, ils s’y rendent faire du neuf à cinq me semble que ça enlève du charme à ce métier là. Ce soir je regarde pas les actualités, j’essais de chasser cet autodénigrement, je suis pas un vaux rien, un pauvre type peut-être mais pas un vaux rien. Cet après-midi j’ai regardé une émission sur l’aéroport de Dubaï, ça m’a fait tripper, c’est le cas de le dire, ça m’a donné l’envie encore une fois de partir en voyage. Je vais essayer de me diriger vers comment je me sent, pense à ces voix que j’entends qui sont très vrai et qui m’insultent, c’est la schizophrénie quand j’en parle on me dis toujours que c’est la maladie, on dis pas à un paranoïaque oui c’est vrai que tu est poursuivis. Me souviens d’une femme qui me demandait si j’étais paranoïaque j’ai répondu oui elle est resté muette. Vous savez quand je m’auto-dénigre je veux souvent mourir pour mettre fin à ça. Un intervenant me disait de me donner une petite tape dans le dos, que je suis pas si mauvais que ça. Parfois je réussis des choses, peut-être pas des textes mais quand on me parle j’écoute. Dans ma tête ça dis, à mort le fou! À mort le fou! Je pense à ce que j’écris je devrais pas, je veux que ça reste crû bien que parfois je me crois cuit, capturé… Voilà un schizophrène qui est passé dans la machine, on l’a broyé il est maintenant irrécupérable. Ai coupé le son de la télé, ai mangé des pâtes pour souper, avoir envie de savoir aimer. J’écris beaucoup je sais pas si c’est suffisant pour être écrivain, je suis pas édité mais je médite sur mes vieux péchés. Oui! L’avion bein voèyons, je pars pas demain je réfléchis à une destination. Heureusement je me sens pas toujours envahis chez moi. Reste là! Reste là! Ne me quitte pas j’ai besoin de toi, de tes yeux sur mes mots, de ta main sur l’ego… C’est pas fin fin, ce soir je veux aller trop vite, vous écrirez pas la suite, j’ai plus de souvenirs et j’espère que l’écriture est rédemptrice. Et là il est temps que je finisse on me dis que je suis un pauvre cave pourtant c’est pas l’image. Je cesse donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire