Bonjour! Bonsoir! De retour encore une fois dans la
nuit.Comment vous décrire ma douleur mon angoisse quand je suis avec d'autre
personnes à l'institut. Mon surmoi qui me dénigre, mon ego qui déraille. Je suis
pas dans ma zone de confort. J'arrive à me sentir mieux quand je suis seul chez
moi.Faut que je me mette en tête que ce sont des collègues c'est tout. Personne
ne vie avec moi.Une part de la réunion d'hier a été consacré à mes différentes
activités culturelles à l'institut. Je crois que c'est bien que je fait de mon
mieux. Parfois ma schizophrénie fait surface c'est douloureux. Toujours
l'impression d'être le niais sujet de dénigrement. Viens d'apprendre que Foglia
est à la retraite, je mentionne ça, ça me dérange pas mais c'étais, c'est? Un
maudit bon chroniqueur. Je l'avais abandonné dans la presse papier pour plus
tard le retrouver dans LaPresse+ de ma tablette électronique. J'essairai pas de
faire comme lui, ça se saurait si j'avais son talent. Voilà! Vous l'avez la
phrase laide qu'aucun chroniqueur d'expérience utiliserais. Cette nuit je me met
de la pression comme si les gens voulaient absolument me lire. Je vous écris à
vous qui attendez devant votre écran. Écrire! Écrire c'est bien beau mais ça
mène où? Mon histoire de goulag ça tiens pas la route, le faubourg à mélasse,
c'est le premier nom du quartier, c'est pas la misère du vrai goulag, n'empêche
j'ai du m'exiler de la banlieue nord pour vivre dans cet urbain goulag
occidental. Je suis pas inspiré à tout coup, un mot me viens au peu d'esprit que
j'ai, désenchantement, on regarde tout ça, ça assassine en Russie, la guerre en
Ukraine, les jeunes qui s'en vont au djihad. Dites moi qui réenchanteras le
monde, qui ramèneras la joie si jamais il y eut de la joie dans ce nouveau
siècle. Voilà ce sont pas mes voix qui feront ça, j'entend pauvre cave, épais et
j'en inventerai pas c'est suffisant comme ça ... On m'a dis que je devais
parfois me féliciter mais de quoi, tout est difficile, voilà après quelques
lignes je reviens à la douleur du départ à ma culpabilité comme si je méritais
de me dénigrer. Mon souhait c'est de pas rajouter de conneries assassines dans
la machine. Je veux juste que vous m'emportiez dans votre journée tout ça fait
très adolescent à la recherche de soi. Je devrais m'en faire j'ai cinquante huit
ans presque un vieillard, un bonhomme comme on disait quand j'avais vingt ans.
Je termine en saluant tout le monde et en vous remerciant d'avoir lu
jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard