samedi 28 février 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! De retour encore une fois dans la nuit.Comment vous décrire ma douleur mon angoisse quand je suis avec d'autre personnes à l'institut. Mon surmoi qui me dénigre, mon ego qui déraille. Je suis pas dans ma zone de confort. J'arrive à me sentir mieux quand je suis seul chez moi.Faut que je me mette en tête que ce sont des collègues c'est tout. Personne ne vie avec moi.Une part de la réunion d'hier a été consacré à mes différentes activités culturelles à l'institut. Je crois que c'est bien que je fait de mon mieux. Parfois ma schizophrénie fait surface c'est douloureux. Toujours l'impression d'être le niais sujet de dénigrement. Viens d'apprendre que Foglia est à la retraite, je mentionne ça, ça me dérange pas mais c'étais, c'est? Un maudit bon chroniqueur. Je l'avais abandonné dans la presse papier pour plus tard le retrouver dans LaPresse+ de ma tablette électronique. J'essairai pas de faire comme lui, ça se saurait si j'avais son talent. Voilà! Vous l'avez la phrase laide qu'aucun chroniqueur d'expérience utiliserais. Cette nuit je me met de la pression comme si les gens voulaient absolument me lire. Je vous écris à vous qui attendez devant votre écran. Écrire! Écrire c'est bien beau mais ça mène où? Mon histoire de goulag ça tiens pas la route, le faubourg à mélasse, c'est le premier nom du quartier, c'est pas la misère du vrai goulag, n'empêche j'ai du m'exiler de la banlieue nord pour vivre dans cet urbain goulag occidental. Je suis pas inspiré à tout coup, un mot me viens au peu d'esprit que j'ai, désenchantement, on regarde tout ça, ça assassine en Russie, la guerre en Ukraine, les jeunes qui s'en vont au djihad. Dites moi qui réenchanteras le monde, qui ramèneras la joie si jamais il y eut de la joie dans ce nouveau siècle. Voilà ce sont pas mes voix qui feront ça, j'entend pauvre cave, épais et j'en inventerai pas c'est suffisant comme ça ... On m'a dis que je devais parfois me féliciter mais de quoi, tout est difficile, voilà après quelques lignes je reviens à la douleur du départ à ma culpabilité comme si je méritais de me dénigrer. Mon souhait c'est de pas rajouter de conneries assassines dans la machine. Je veux juste que vous m'emportiez dans votre journée tout ça fait très adolescent à la recherche de soi. Je devrais m'en faire j'ai cinquante huit ans presque un vieillard, un bonhomme comme on disait quand j'avais vingt ans. Je termine en saluant tout le monde et en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

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