samedi 30 novembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin j'ai l'âme vide, écrire pourquoi écrire quand est incapable de nommer de décrire le malaise. Si je me fie au commentateur du hockey ce que j'écris là c'est pas de la vrai littérature.Ce matin je suis toujours dans le goulag avec le poid des jours sur mon dos . Je pense à mon lecteur retraité de l'outaouais qui juge ce que je j'écris en disant que c'est des crétineries. Ça me fait mal, ça me rend triste. Le goulag est toujours blanc il fait froid. Comme souvent je pense aux itinérants à ceux qui couchent dehors au fond je suis heureux et le bonheur ça fait pas de la bonne poésie. Je pense au twenty first century schizoïd man du groupe King Crimson. Je suis celui là  Une névrose aussi cet état de schizoïd: J'ai écris que je vous accompagnerais cet hiver, un blog en provenance du goulag c'est pas ce qu'il y a de plus chaud mais les questions existentielles ça réchauffe le cerveau. Rien a dire du goulag aujourd'hui c'est tranquille les gens vont déjeûner chez les petites soeurs de la charité. Moi je mange chez moi des toasts aux creton du petit charcutier et une banane. C'est des niaiseries tout ça je force trop pour écrire. Je pense à la triste Norvège ce ver du grand poète qui m'a marqué. Longtemps avant mon exil j'habitais la banlieue et je fréquentais l'école ou je suis devenus amoureux de la poésie sinon des grands poètes. La poésie pour moi c'est souvent un abyme je pense au pas si regretté Denis Vanier qui m'a acompagné dans la fréquentation des bas-fond goulaguien. Y'avait aussi Langevin à qui insolent j'avais demandé d'être spontané comme si les plus beaux vers étaient instantanés. Quand j'écris c'est toujours la fin c'est toujours le dernier. Je n'écrirai plus jamais l'animateur télé disait que c'est facile d'écrire une page, je voudrais bien le voir! Mon exil au goulag c'est pas parce que j'ai résisté c'est simplement l'exil du pervers, de ce côté là je vais mieux mais je sent pas le besoin de quitter le goulag. Je salut ma lectrice de Saint-Lin impatiente de savoir si elle auras un garçon ou une fille. Un beau bonjour aux petit gars aussi, le père Noël s'en viens bientôt je le sait il vie tout près du goulag occidental, y'a plusieurs exilés qui font des jouets. Bon! Voilà que je tombe dans l'actualité... Ce matin je veux vous en donner pour votre argent. J'ai perdus le souffle dans mon exil j'ai de la difficulté a marcher. Je respire par le nez ça calme mon angoisse. Je pense à Catherine j'aimerais bien écrire un texte qui te touche qui te fasse plaisir mais c'est aussi à vous tous que ça s'adresse. Je peux pas vous mentir j'ai pas mal mais c'est un fouillis dans ma tête. J'arrête en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Springly Berny

mardi 26 novembre 2013

Here is something for you and me

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Bonsoir! Bonjour! C'est l'hiver pour vrai, il neige et je pense à mes amis en Floride. Comme toujours il seras question de mon âme et du goulag occidental et blanc.C'est la première neige qui arrive presque au même moment que décembre. Quand j'écris ça occupe mon âme qui crie moins fort dans la douleur. Je me rappelle quand j'étais petit gars j'aimais ça la neige et j'aimais aussi jouer au hockey bottine dans la rue. Ce que j'aimais moins c'étais me lever le matin et pelleter l'entrée pour que mon père sorte son auto pour aller travailler. Mon frère étais beaucoup plus vaillant que moi. Je manquais de souffle. Là je fixe l'écran en me demandant ce que je vais vous écrire, ce soir j'ai reçu quatre appels sans interlocuteurs faut avoir du temps a perdre! Demain l'intervenant va me rendre visite pour vérifier si j'ai des punaises. Vous inquiètez pas c'est pas un stalag même si parfois la maladie mentale ça ressemble à une guerre froide. Cette semaine j'ai oublié d'écrire à ma lectrice nouvelle retraitée en Outaouais c'étais pour souligner sa retraite et briser un peu la routine. J'ai regardé les statistiques dites à vos amis de me rendre visite on a jamais trop de lecteurs. Vous vous demandez surement encore une fois pourquoi j'écris pas sur l'actualité, c'est simple tout le monde fait ça, on a tous notre mot a dire mais moi je m'abstiens. Je préfère parfois m'en tenir à mes souvenirs ou au bruit de la circulation dans le goulag, quand il neige le bruit est sourd et apaisant. Ha oui! Serait il possible à un de vous de m'illustrer à quoi ressemble une double interligne, vous allez me dire c'est pas fort pour un écrivain mais je m'en souviens plus, c'est un espace de deux lignes?Le parc l'autre bord de la rue est tout blanc, les lampadaires sont éteins et je pense à ceux qui vont coucher dehors cette nuit ce seras pas une sinécure. Je pense au regretté Gérald Godin et à ses cantouques à ses chansons aussi interprêtés par sa lionne Pauline Julien, la regretté aussi. Ce soir je crois que ce seras court. J'ai l'âme en paix. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Snowy Berny

samedi 23 novembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! En direct du goulag occidental votre humble serviteur va tenter d'évoquer ses états d'âme.J'entend parler ça viens de dehors le goulag est locasse la nuit. Non! Non! Je vous réécrirai pas Docteur Zhivago... J'ai toujours cette difficultée a mettre des mots sur la douleur de l'âme, ça sert pas à grand chose tout juste un band aid sur une plaie béante et purulente... Toute les fois que j'écris j'entend les vers du poète "qu'a cela ne vache qu'a cela ne chienne" Hé oui, mon âme est une vache j'essais de la traire pour après avec difficultée n'en garder que la crème.Douleur! Douleur! Douleur! et malaise je sais que cette jérémiade ne vous plais pas c'est n'importe quoi. Je pense à mes amis russe du goulag oriental en occident on en parle plus du goulag, je suis prêt a parier que l'ami Poutine y déporte encore des dissidents même si le socialisme... Mëme si le socialisme quoi? Ne sévis plus. Dans ma terre d'exil y'a pas encore de neige c'est la nuit il est quatre heure trente, l'angoisse est lourde, la peur est grande, la mort présente, oui je vais à chaque jour un peu plus vers la mort.J'ai eu l'indécence de venir au monde, je vais vous dire la vérité cette courte phrase viens du dernier Renaudot qu'on peux toujours se procurer dans le goulag, les nourritures de l'âme y sont très présentes et les spiritueux solides, la dope est disponible dans la place Gamelin peut être un peu moins ce week end y'a de l'animation. Bon! Je retombe dans l'actualité ma terre de traite... Je pense aux ballet du Bolchoï au goulag occidental on a pas de ces grandes institutions bien qu'on ais des êtres aussi halluciné que Nijïnsky à la fin de sa vie... Je crois que mon angoisse la nuit crée un vide que j'ai de la difficulté a nommer ce n'est plus la terreur. Je n'ai plus besoin de demander l'aide de l'hôpital pour mon bien, je supporte très bien tout ça chez moi et en a parte disont que quand on manque pas de papier cul la vie est plus facile. Cette phrase là est très laide y'a un recueil a faire avec mes phrases les plus laides. J'écoute pas la radio, y'a plus vraiment de radio libre la publicité est partout. Je pense à Soljénitsyne qui voulais réinstaurer le régime des tzars, ça se comparerais dans le goulag occidental a vouloir le retour de la toute puissante église. Je sais qu'ils s'en trouve pour dire pourquoi pas? C'étais bien mieux avant. Je préfère souffrir dans mon exil de célibataire que de voir et vivre ça. C'est la fin du mois au goulag, les célibataires exilés vont avoir besoin de nourriture d'appoint, dans le goulag on mange pas comme on veux, on peux manger à sa faim mais pas ce qu'on désire parfois la soupe est claire et le pain sec. Avant je faisait la file pour entrés au bar maintenant je fait la file pour la soupe.Quelqu'un s'amuse avec la sonnerie de la porte, il cherche surement un abri pour finir la nuit. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Russky Berny

mercredi 20 novembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je suis debout très très tôt, ce matin je chauffe c'est froid dehors. J'essairai de vous parler du goulag occidental. Je crois que certains lecteurs connaissent bien le goulag oriental et j'amène mon âme avec moi, cette nuit c'est silence je n'entend que le frigidaire. Les belles nuits de l'itinérance dans le goulag sont passées plus question de coucher dehors faut se trouver un refuge. Certains vont faire les serins et s'accrocher chez un gay en mal de solitude. Dites moi pas que je suis homophobe les gays aiment bien le jeunes hommes et y vont parfois de beaux gestes qui se retournent contre eux. On héberge quelqu'un et on fait de beaux plans pour le futur, on iras vivre à la campagne, on élèveras quelques animaux et on regarderas nos vieux jours passé dans la sérénité. Désolé il est trop tard le serin s'est remis a consommer, l'appart est devenue une piquerie et on devras quitter en laissant tout derrière, le serin est devenus menaçant. C'est la brisure, la cassure de l'âme, une fracture romantique homosexuelle qui essais de vivre une vie de straight. On a toujours aimé les belles choses l'amour en est une même si on a jamais cessé de bitcher là dessus. Ouais!!! Je laisse ça comme ça vous aller croire que je suis gay mais je ne fait qu'observer mes voisins du goulag. Quoi vous dire de mon âme que vous ne sachiez déjà... Dans le goulag y'a des usines désafectées du beau temps des chemins de fer... Y'a un atelier informatique aux shops Angus que certains d'entre vous connaissent peut être, les trains c'était à l'époque du trans-canadien qui rivalisait avec le trans-sibérien.Mon âme voudrait changer d'exil, de vie aller voir plus loin si j'y suis. J'ai comme un poignard dans le corps, la solitude me pique ma nuit d'angoisse. Je suis pas Dostoïevsky... Ce matin j'ai pas encore pris ma douche je suis encore dans le parfum viril de la veille, façon élégante de dire que je pue.  Mon exil c'est pas parce que je ne me suis pas battus à Stalingrad de toute façon j'y aurais pas survécu. Je suis exilé pour cause de spéculation, dans ma région il était impossible de trouver un loyer abordable et encore plus impossible de louer quelque chose d'autre qu'un sous-sol qui nourris la schizophrénie. Parfois je mêle mon mal à l'âme avec un mal d'estomac... Vous voyez je radote en attendant les froids sibériens, les nuits de froid à pierre-fendre du goulag occidental. Vous vous en crissez pas mal du goulag, vous êtes sollicité de partout, achetez donc un journal de rue ça allège l'exil des itinérants. C'est toujours la nuit il est deux heure cinquante. Je termine en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Friendly Berny

samedi 16 novembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je vous reviens en plein samedi matin faut pas perdre ses bonne habitudes, même dans l'exil même au goulag Je remercis ma lectrice nouvelle retraitée d'avoir montré le goulag à la matriarche.La matriarche c'est pas le guide suprême plutôt un guide spirituel remplie de sagesse.La matriarche habite un quartier qui n'existait pas il y a vingt cinq ans loin du goulag. Je bois mon café, je bave c'est dégueulasse. J'ai ouvert la porte j'entend la circulation automobile.Je veux encore et comme toujours vous parler de l'exil et de l'âme. L'âme se nourrie à cet exil, imagine le retour au pays comme un retour au pays ou il n'y a plus qu'a se pencher pour ramasser de l'or, la vérité c'est que si on se penche on se fait sodomiser comme un survenant du pays des éclopés. Les bars sont encore ouvert pour une heure, les plus requins arrivent à la sortie et comme ils disent ramassent les restants féminins. C'est pas l'heure ou on s'en fait pour les âmes, elles sont perdues dans la douleur de la nuit. Le voisin de baraque va ranger son scooter ce matin, il va le rentrer chez lui. J'espère qu'il ne se feras pas mal. L'exil c'est ça aussi des gens étranges blessés de différentes façons et qui survivent.J'arrive pas a dormir même si tout est calme et silencieux... Me suis fait un café, j'ai eu toute la misère du monde a ouvrir le bocal. J'ai de la difficulté a définir a décrire et a différencier ce qui se passe dans mon cerveau versus ce qui se passe dans mon âme c'est un peu pour ça que je suis en exil, les douleurs émotives indéfinies...Dans un monde laïc ça existe l'âme? Oui c'est notre humanité, notre capacité a faire le bien, a grandir malgré la douleur malgré l'exil, notre faculté a se reconnaitre dans l'autre a avoir de l'empathie. Voilà des beaux mots mais rien de simple a mettre en pratique. Je pense à la prière de la sérénité ."Mon dieu donnez moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse d'en connaître la différence".Vous vous demandez pourquoi j'écris c'est la seule chose que je sait faire dans ça y'a pas de contremaitre pour vous mettre a pied, de patron pour vous dire que vous êtes pas a la bonne place même si vous avez grandement besoin du travail. Je dis pas pour manger c'est possible de manger gratuitement dans le goulag.Y'a plein de choses qui me viennent en tête, les sorties que je faisait avec les pushers y'a trente ans. J'ai plus affaire avec ce monde là... Y'a encore des mouches dans le goulag et comment vous écrire le bonheur de vivre sans vermines de tout acabit. Mon âme est douloureuse, je veux pas blesser personne... Je vous écoute, je vous écoute de mon exil dans le malaise, de mon exil dans la misanthropie...Pourtant y'a des gens que j'aime dans le goulag c'est impossible de vivre loin du monde. J'entend quelqu'un siffler et si y'a un lecteur qui me lis après le last call, un lecteur qui a passé la nuit a boire sans parler a personne écris moi. Je suis prêt a t'écouter, a entendre toutes tes défaites qui étrangement je crois vont te mener à la victoire. J'arrête en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Thinky Berny

jeudi 14 novembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Jeudi soir au goulag, jadis c'étais le jour de paye. Je sais que le karaoke est populaire dans les abreuvoirs prolétarien. J'ai quitté ce monde là avant l'apparition des boîtes à musique.À mon époque on engageais de jolies jeunes filles pour faire tapisserie et attirer le buveur en mal de présence féminine. C'est aussi ça l'exil être loin des femmes et vivre dans un univers masculin. Le goulag il est tout prêt du quartier gay mais je vous demanderais de pas sauter au conclusion. Je sortirai jamais mon âme de l'exil dans les quartiers chauds c'est "exile on main street" et une vie de rolling stone. Un goulag rock'n'roll avec les endroits d'excès en tout genre. "Life in the fast lane" pour aller jusqu'à la peur de la mort et cesser toutes activitées toxique. Non mon âme ne s'ennuie pas de toute façon je fréquentais pas de grand endroit, c'était un monde de bruit et de fureur hallucinée, hallucinatoire aussi, un monde psychotique ou je vivais dans l'ignorance. Dans les tavernes de sibérie occidentale on cherche pas trop la réussite on bois pour oublier et avec humilité pourtant on se crois très intelligent d'accepter son sort d'ivrognes et la mythique musique d'alcoolique. Je trouve étrange qu'on ne parle plus de culture underground c'est maintenant la culture du bas fond qui fait mal dans la dérive nocturne à travers les rues et les ruelles pour se trouver une piaule pour la nuit. Y'a toujours la dope dans cet univers, la police et son tazer aussi et on essais d'éteindre la voix qui délire dans notre crâne ça va jusqu'a demander aux policiers qu'ils mettent un terme à cette vie bancale. Je vous écris ça et j'ai peur. Je ne veux plus mourrir je préfère de beaucoup l'exil au goulag occicental prisonnier de la routine du moujik avec sa petite vie et sa petite misère dans l'alcool blanc et transparent qui nourris la cirrhose et tue à grosse dose. Ce soir je suis triste j'entend mes amis errants discuter dehors, je les entend même siffler pour se donner du courage dans la nuit. Faut garder le soul et ne pas être saoul, le soul l'âme qui nous fait sentir vivant. L'âme qu'il ne faut plus bousculer parce qu'elle en a assez et a besoin d'accueil et de douceur dans ce monde du frette occidentale. J'essais comme toujours d'être prosaïque sans être trop laconique en gardant en mémoire la salle d'urgence de l'hôpital, ou on m'observais pour savoir si je me tuais. Je pense à tout ceux et celles qui m'ont aidé quand j'étais là prostré. Elle étais la la folie se voir descendre et ne pouvoir rien y faire, la schizophrémie et les troubles concomitant maintenant je vit et j'espère. J'espère de toujours changer de toujours évoluer parce que même dans le goulag y'a des gens bien. Les feuilles mortes sont par terre et j'attend l'hiver. La blancheur du goulag qui le rend moins triste. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici à la prochaine j'espère!!!
 

Whity Berny

mardi 12 novembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris et  je viens de me mettre au lit avec un mal d'estomac.Toujours dans l'exil à deux heures de voiture d'ici ce sont les épinettes du parc de LaVérendrye on est en pleine taïga.Oui! Oui! L'exil, l'exil au milieu de la foule, les renards, l'hiver. J'ai mal à cette damnée âme sibérienne, l'antropologue l'a dis on est en plein goulag, une ville au milieu de nulle part, un port plaque tournante du traffic de drogue en Amérique du Nord. Je cherche quoi vous écrire ce matin c'est certain on est pas au Labrador mais c'est pas si loin y'a pas si longtemps la route se rendait pas à Havre Saint-Pierre en fait je le sais pas si la route se rend là. C'est un peu ça quand on s'évade du goulag on est désorienté le territoire est grand. J'ai mal parce que je perd mon âme et perdre son âme c'est pas avoir des brûlements d'estomac c'est attendre les frères Karamazov quand on sait qu'ils ne viendront pas et quand on ne peux espérer la visite du tzar. Je vous l'écris pas en alphabet cyrilique on est au goulag occidental après tout et pas très loin y'a des réserves amérindiennes. J'ai mal pour ce que les curés ont fait aux enfants autochtones, j'ai mal parce que je mangerais du phoque et du caribou. J'ai mal parce que je suis comme eux exilé sur mon territoire. J'ai mal parce que je suis tiraillé entre l'urbanité et la vie rurale, la vie a chasser l'ours a tendre des collets loin loin des blancs bien pensant. J'ai mal aussi parce que je me prend pour un amérindien que j'ai un problème d'identité. J'ai mal aussi parce que je veux chauffer en brûlant le shack pour ensuite partir en motoneige. J'ai mal parce que moi aussi j'ai sniffé du gazoil et bu du fort. Je pense à manitou à pourquoi on m'a donné ces identités. Je devrais me rendre dans un sweat loge de Kanesatake mais je crains que ça aussi ce soit folklorisé et qu'on me fasse cuire comme une dinde au four. Je veux vous dire que le chef c'est la matriarche, la mère qui comme gaïa conseille et nourrie ses enfants. L'importance des mères pour me calmer et je pense à mes lectrices puéricultrices qui vont faire que les enfants seront beau. C'est la nuit et je me rappelle la messe du dimanche à la réserve d'Odanak. Je me prend pour un amérindien et je vous ai déjà parlé de la réserve mon sang est trouble. J'ai plein de cliché enfant j'avais peur des amérindiens depuis que je fume plus j'ai pas affaire à eux. Je ne peux m'exiler plus loin mes trails sont faites sur l'asphalte et le ciment bientôt les chevreuil traverseront sur la glace du fleuve des îles de Boucherville au parc de la pointe de l'île. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici et à une prochaine j'espère!!!
 

Whisky Berny

vendredi 8 novembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Il est vingt trois heure dix huit je suis debout me suis couché à dix sept heure trente. Dans le corridor des gars discutent. Je cherche quoi vous écrire sur le goulag occidental et l'exil. Je ne peut y échapper impossible de fuir je suis sur une île tout les ponts sont bloqué la banlieue est occupé par les red necks.L'administration m'a parké dans le goulag parce que j'ai l'âme slave. Je suis le frère du Docteur Zhivago fervent lecteur de Dostoïevsky, de Gogol et de Soljénitsine malheureusement on a pas de front russe le combat est inégal, l'administration n'a pas besoin d'espion elle nous compte chaque jours ou nous nous rendons à la soupe populaire. C'est ça aussi le goulag des repas en famille d'exilé.Cette nuit je ne peux vous écrire dans quel étât est mon âme pourtant j'écoute j'entend rien. Je pense aux gars dans le corridor peut être venaient ils me rendre visite, une visite nocturne pour déplacer les choses pendant que je dors. C'est la peur qui me fait écrire ça. Je pense au grand logement que mes lecteurs de l'Outaouais louait sur le Mont-Bleu. Je suis toujours en exil on me laisse de la corde et je reviens toujours à la niche. J'essais d'être inspiré c'est pas évident dehors une voiture klaxonne. Cette nuit je suis prolixe pourtant les mots ne viennent pas seul. Me prépare un café. Je crois avoir un lecteur qui passe maintenant par facebook pour me lire on lui re-souhaite la bienvenue. Je pense à Kojak à son coco un des premiers a porter cette non-coiffure. Dans le goulag les tzars sont omniprésent conscient de leurs importances ils se tuent à la tâche quelle quelle soit. J'invente ce monde à mesure mon âme en a besoin pour sortir de sa solitude sentimentale. Je pense à ce bar du goulag ou j'ai perdus tellement de temps, la maison m'a payé une bière qu'une seule fois j'atteignais mon bas-fond. Dehors y'a quelqu'un qui siffle c'est la nuit les zombies toxicomanes sont sortie, un cherche une seringue, l'autre une substance et tout ce beau monde se noie dans l'alcool en attendant je ne sais quoi. Ils pratiquent l'art de n'attendre rien d'autre que la poudre se cachent dans les toilettes pour consommer au son de la loud music. Cette nuit je bave mon café, je suis au port du goulag loin des steppes occidentales. Ici arrive tout ce qu'on a besoin même des immigrants clandestins dans des containers. Ils changent un goulag pour l'autre certains vont filer jusqu'au U.S.A. en croyant y trouver plus de liberté mais ils deviendront prisonniers du travail au noir des heures pas payé sous peine d'être dénoncé.Je ne quitte pas le goulag c'est le seul endroit que je connais j'y ai mes repères, ma vie est ici dans une espèce de ville de Sibérie occidentale ou on attend la neige pour avoir un peu de poésie de saison froide quoi que la pelle c'est pas très poétique et les angelures non plus. Je vais encore essayer de vous accompagner cet hiver. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Frisky Berny

mercredi 6 novembre 2013

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Bonjour! Bonsoir! Voici une autre chronique du goulag occidental. C'est une nuit tranquille, tranquille a oublié l'exil, l'âme engourdie par la douleur.J"ai de la difficultée à vous écrire, mon âme est lourde et cherche un sens.Je cligne des yeux suis encore endormis c'est la nuit sans sirène de pompiers du goulag. Non! Non! Je vous parlerai pas de l'actualité. Cette heure ci est épeurante dans le goulag c'est désert et y'a personne à qui crier au secours et d'après une vieille expérience c'est pas certain que les gens m'aiderais. Il est cinq heure quarante deux, je me relève... Je sais plus vraiment quoi écrire sur le goulag, j'ai exploré toute ces facettes quand à l'exil j'ai pas le talent de Jacques Ferron pour l'exprimer. On y seras toujours ou qu'on soit exilés de la langue, exilés d'une mythologie qui s'invente comme un mensonge, exilés de notre âme qu'on écoute que rarement parce que la poche est toujours au plus fort, âme douloureuse, âme isolée, âme qui cherche une prière, âme qui manque de foi maintenant que les signes lentement disparaissent. Allons nous oublier un jour à quoi servaient ces énormes bâtiments que sont les églises. Je pense a faire un pélérinage j'usqu'à l'oratoire sur la montagne. Je l'habite l'exil, je ne retrouve plus mes racines. Je pense aux rhizomes de Deleuze une sorte de tubercules, de chop suey qui pousse dans toute les directions déterritoriatilisé.Sans territoire autre que celui de la faute, la faute que je ne me pardonne pas. Je ne peux plus fuir, je suis là pour y rester. Là dans cet occident indéchiffrable ou ne compte que la force de l'argent quand épuisé je me retrouve psychotique perdant la réalité et vivant un double exil du signe. La grosse piasse parle toujours plus fort que l'oeuvre, le tableau est souvent résumé à sa valeur monétaire. Présentement je vous écris ce qui s'apparente à une croûte. Je pense à Pino l'italien qui fait de l'art dans l'art qui n'a pas besoin de s'exiler et qui crée à sa mesure. Dans le goulag l'exil est intérieur je ne peux me réfugier, je ne suis menacé que par les fantômes de l'argent. Enfin le goulag me tue lentement aux odeurs de gaz d'échappements des camions, à la poussière des quartiers défavorisés. Je meurs, je meurs à l'exil et je garde l'espérance de demain radieux. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Rightly Berny

samedi 2 novembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! J'en suis comme toujours à l'exil, à la présence de l'âme. Comme souvent je vous écris de la nuit dans le goulag occidental. Je veux pas être trop lourd ni balourd cette nuit j'écoute Rédio-Kénada. Je trouve pas matière à écrire on dirais que l'exil impose le silence que l'agitation de mon âme est trop intense et me laisse coï.Je ne bouge pas et essais d'écouter, je n'entend rien. Je sais vous aimez quand j'écris au plus près de moi. J'écoute j'écoute et n'entend que le malaise que la douleur d'une blessure silencieuse.Je sais bien qu'on ne peux nommer l'exil, que j'y suis et qu'il me laisse sans moyen. Mais j'essais, j'essais quand même au son d'une musique de jazz à papa.C'est déjà novembre je crois pas que je vais me laisser pousser une moustache. Tout à coup je pense à une lectrice de la couronne nord avec qui je suis allé manger des huïtres au marché. C'étais sympathique. Je pense aussi au capitaine mon guide dans l'exil. À la radio l'harmonica de Stevie Wonder comme ils disent en anglais "it's great". Je vous dessine un bonhomme encore une fois c'est un peu mon autoportrait. Le grand art on laisse ça aux autres. Je pense à la façon dont je vais insérer ce dessin. Ça swing chez moi y'a de la musique plutôt réjouissante. Hier il a venté dans le goulag heureusement on a pas été privé d'électricité. Faut vous dire l'exil il est électrifié ce qui est pas mal et on couche dans un lit pas sur une paillasse. Dans la version électronique du journal on parle du gars stationné en double sur Saint-Laurent, y'en a toujours un pour en parler comme pour se stationner. Je m'égare j'aime pas écrire sur l'actualité vous le savez, le poète écrivais "mon âme est morte...".J'ai pas pris mon petit déjeûner il est trop tôt. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère.
 

Frisky Berny