jeudi 23 septembre 2021
samedi 11 septembre 2021
lundi 2 août 2021
Conclusion
Bonjour tout le monde me voilà rendus à la
conclusion de ces textes du goulag. Comme je veux pas empiéter sur votre vie
privé j’ai décidé de mettre fin à cette série de texte. J’ai mes limites vous
avez les votre je vois bien que je raconte souvent les mêmes histoires. Je vais
réfléchir et essayer de donner une autre forme à mes textes. Je vois pas je
vois plus, tout ce que je voulais faire c’est vous donner à lire sans malice.
Ma décision n’est pas irrévocable mais j’ai besoin de prendre une pause faut
savoir s’arrêter. Veuillez me donner votre appréciation. Merci à tout le monde.
Bernard
dimanche 1 août 2021
Orangeade
Bonsoir ! Bonjour
! Ce soir je me paye une orangeade. J’ai
fait la sieste mais j’ai pas rêvé. Souvenir d’un copain qui avait démonté sa
moto Triumph Bonneville pour la remonter et la faire trôner dans son salon. Je
vous écris de tard dans la soirée. J’essais de trouver de l’émotion. J’ai
regardé un film sur la rue du Panthéon à Paris j’étais étonné de voir comment
le restaurant McDonald étais plein de monde. Y’a longtemps que je me suis payé
un cheeseburger et une poutine… Dehors j’entends un avion réacté qui passe je
crois que c’est un départ pour Paris. Semble que les infections ont augmenté, je comprends plus rien dans tout ça ils
parlent d’une troisième injection. Je crois que j’ai une pneumonie je veux pas
aller à l’hôpital je tiens bon. C’est dimanche soir demain je vais téléphoner
au groupe de médecine familiale. Je crois que les vacances sont terminées, les
deux dernières de juillet finies . Le Marais c’est bien la bonne destination
pour des rencontres gay à Paris si c’est
comme à l’habitude le gay en charge va me dire de retourner chez moi parce-que
je le sais pas. J’aime bien les amis de cette orientation sexuelle quand même
cette communauté la doit être ouverte sur les autres et prête à grandir spirituellement.
En France ils ont encore trois semaines de vacances. Je suis tanné de cette fixation
sur Paris, sur la France je crois pas que j’irai les conditions sont pas bonnes.
Si j’étais gay ça me ferais des stigmates de plus, schizophrénie, homosexualité,
alcoolisme, toxicomanie je tiens quand même pas particulièrement à ètre « normal » Ça ressemble à des bêtises ce que j’écris
cette nuit n’oubliez pas c’est pas parce qu’on parle à des gay qu’on l’est, je
suis un peu mêlé … Ce soir y’en a plusieurs qui vont aller au bar, je crois qu’ils
vont servir de l’alcool jusqu’à une heure pas trop demain on rentre au boulot
faut pas être endormie pour aller prendre un break dans les toilettes. Tout ça
pour vous dire que je veux pas avoir de relation sexuelle c’est trop douloureux. À mon âge on
cherche plus de partenaire, C’est étrange la sexualité une chose qui prends
tant de place et avoir si peu à dire là-dessus. Je vous écrirai pas un texte porno
on a toujours dis des français qu’ils sont de chauds lapins quand même j’irai
pas m’exciter au Moulin Rouge. Pour moi la nuit est morte, stérile elle donne
plus rien, les nights-clubber sont atone sans musique, la tonalité à rendre l’âme
y’a plus rien à chercher de ce côté-là. Après qu’ils eurent été abusé ils
prolongent l’abus pour l’engourdir. Une vie difficile je cherche finalement
comme d’habitude à dire mon senti. Voilà !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là !!! On termine c’est l’épilogue, à la prochaine je l’espère !!!
Bernard
samedi 31 juillet 2021
Apéro
Bonsoir !
Bonjour ! Une petite lecture en apéro, ce soir y’a de la musique dans le parc.
Je vous ai pas mal déballé ce que j’ai comme rêve ces temps ci. Demain c’est le
mois d’août j’aurai bientôt soixante cinq ans. Vous me l’auriez dis je vous
aurais pas crû, ça passe tellement vite. J’ai terminé la lecture de l’excellent
polar de Thilliez 1991 c’est écrit de main de maître parfois on a peur. J’aime
beaucoup qu’il ais choisis l’époque d’avant internet c’est plus classique. J’y ai
un peu vue Paris de ce temps … Je sais pas si je vous l’ai écris je regarde « a
walk in Paris » ce soir c’étais presque en direct. Dehors on entend du zouk
en hommage à son regretté père Jacob Desvarieux. Ça me fait pensés à mon court
séjour en Guadeloupe y’a aussi Haïti et le chef de cuisine Georges, la semaine passé
j’ai pris le taxi le chauffeur m’a fait la course gracieusement, je sais pas
pourquoi … La ville est musicale ce soir y’a des gens qui ont grandis avec
le zouk, monsieur Desvarieux est mort de la covid, il avait mon age. Bon! Un
genre musical ça viens pas au monde à tout moment, je sais pas pourquoi je pense
à Andy Warhol on est loin de la Factory. Je suis pas un amateur de musique
africaine, je préfère Charlie Parker et Miles Davis… Le regretté Prince viens
de sortir un nouveau Disque y’a de la magie chez ces créateurs là. Je vous ai
jamais raconté mes nuits passées au Balattou la boîte noire de la rue Saint-Laurent
j’y étais le seul blanc y’avais pas de racisme. C’était un peu les Antilles, je
vous parlerai pas des Mauriciens de la petite-Bourgogne, j’ai peur mais c’est
vieux … La boîte où je me tenais étais vraiment raciste. Je me rappelle y avoir
eu une discussion avec Dany Laferrière c’étais y’a plus de trente ans, la littérature
l’a mené plus loin que moi, n’empêche tout ce qui n’étais pas blanc se faisait
vider de toute façon ils les servaient pas, un vrai club de red-neck. Je trouve fascinant qu’on écoute tant de
musique noire et qu’on sois incapable d’en avoir dans notre environnement. Bon
j’entrerai pas dans les clichés racistes sportif ce sont de grands athlètes …
Voilà où j’en suis ce soir, « I’ll play the blues for you ». Avant la
nuit je sortais j’étais trop saoul pour avoir peur, souvenir de ce petit pusher
qui s’étais fait voler son entreprise qu’ils disait pendant ce temps là j’allais
écouter une « lègende » pour cinq dollars un vieux pianiste finis ça
payait ses drinks pour la nuit. Et je trainais mes démons, je trainais mes
démons j’arrivais plus à les endormir même quand je les mouillais … Aujourd’hui
je reste « clean and sober » et c’est tant mieux. Comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!
Bernard
vendredi 30 juillet 2021
Malade
Bonjour !
Bonsoir ! Votre humble serviteur est malade, il sait pas de quoi mais il a de
la difficulté à garder son équilibre. Ce matin en allant faire des courses un
gars dans son pick-up m’a crié d’enlever mon masque ça amélioré les choses. Je
pense toujours retourner à Paris mais malheureusement il vas y avoir une quatrième
vague. J’avais pensés réserver un guide pour quelques jours je sais pas ce que
vous en pensez ? Enfin ce seras pas pour tout de suite. Je vais essayer de vous
faire sentir le bonheur que j’ai à vous écrire, la mort c’est pas pour maintenant.
Mon guide à Paris j’espère qu’il va être sobre qu’il ne boiras pas du gros
rouge qui tache, le vin en mangeant ça me manque mais ça me couterais trop cher
point de vue santé mentale une fois ivre je verrais plus rien. Je termine la
lecture d’un excellent roman, c’est emballant en anglais je crois qu’ils
appellent ça un « page turner ». J’aime bien regarder les films « a
walk in Paris » je m’y sent presque. J’ai lu toute la journée je vais le
terminer ce soir. C’est toujours mon journal du confinement. J’ai un peu peur d’avoir
la maladie qu’avait le patriarche dans ses vieux jours … Je crois que les gens
aiment pas beaucoup l’écriture sur les réseaux sociaux, y’a quelques temps déjà
j’ai reçu une jolie petite lettre des témoins de Jéhova, ça m’intéresse pas, c’est
le cas de le dire ils se mettent à la page … Je viens de regarder L’Échappée Belle
ce qui me rend triste avec ma difficulté à marcher c’est que je pourrais pas
faire le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, J’espère me rétablir et le marcher
un jour c’est différent de Paris plus spirituel. J’ai remarqué que plusieurs pèlerins
avaient des sacs à dos de la même marque que le miens avant de partir je me ferais
faire un pédicure et je m’achèterais de bonnes bottes de marche. Y’a tant de choses
à voir outre-mer l’histoire est présente partout, je vais me rétablir juste
pour ça ma vie est pas finie. Je suis allé en Espagne mais y’a tant de choses à
voir quelques jours à Barcelone et quelques autres à Madrid j’ai même pas pris
le temps d’aller entendre les musiciens Catalans en fait j’aurai pas assez de ce qui me reste de
vie pour tout voir ce que je veux voir et je parle pas de la pandémie … Parfois
je pense à m’exiler à vivre une autre sorte de vie mais je suis vieux. Encore
quelques années et je pourrai partir, quand même parfois je fait de riches
rencontres dans mon quartier, je continus mon apprentissage au Recovery College
en attendant un départ. Ce soir je vous ai rédigé un senti télévisuel, j’arrive
pas toujours au spirituel. Voilà ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là
!!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!
Bernard
jeudi 29 juillet 2021
Déluvien
Bonsoir !
Bonjour ! Ce matin j’ai rencontré un autochtone de Vancouver. IL m’a raconté un
peu sa vie, il avait vécu en pensionnat et passé quelques années, huit ans,
sans boire il disait qu’il avait recommencé à cause de sa femme qui étais partie.
Je l’écoutais au téléphone parlé à sa compagne c’étais juste des jurons. Je
crois qu’il recevait une pension du fédéral. Il m’a parlé du sweatlodge comment
ont lui avait prédit les dérèglements climatiques. Il insistait pour dire qu’il
ne prenait qu’une bière, je crois qu’il voulait de la compagnie et quelqu’un
pour partir sur la brosse et payer. Aujourd’hui c’était toujours possible d’emprunter
de petites sommes aux gens du troisième âge, on rembourse demain … C’est triste
d’entendre jurer après je ne sais qui sur la rue… Ça a duré un court moment l’autobus
est arrivé, l’amérindien s’en allait payer son loyer et avec le reste se payer
un peu d’alcool, il me racontais avoir eu un accident de travail avec un chain
block … Sur la rue parfois on me reconnais, pas vraiment pour le mieux, ils
croient que je me prostitue je suis un peu vieux pour ça… Il avait la hanche
brisée. Quand on lui avait raconté l’histoire des pensionnats amérindiens il s’étais
reconnus et identifié à en pleurer. J’ai écouté j’avais que ça a faire, on est
partis chacun de notre bord. J’espère que madame Audette nouvelle sénatrice va
pouvoir faire quelque chose pour ses frères et sœurs amérindiens. Je pense que
les alcooliques sont une grande famille de toute les nations parfois la
souffrance est notre identification. Une jeunesse dont on a abusé mais qui dois
pardonner c’est toujours étonnant de voir comment on traine ce petit coup de blanc.
Je pense que si j’étais partis avec le gars on aurais bu l’argent de son loyer.
En anglais la pension ils appellent ça « old age » à la fin du mois
on se lève pour boire et on se couche pour la même chose. Je pense à tout ces
problèmes de violence que ça me causait. Mais y’a Caroline Monnet une grande
artiste de deux cultures elle fait grandir sa nation … Moi je ne suis que québécois
blanc qui essais d’écouter le discours des premières nations. Je sais plus quoi
vous écrire, à la fin du mois Montréal est amérindienne. Je sais je traine plein
de préjugé de stigmates semblables à ceux de la schizophrénie. Il faut vivre
comme des frères de la même terre, de la même mère. Je pense aux gens du nord
qui trouvent refuge ici. Ce soir je vous ai parlé d’une rencontre et de gens que
je ne connais pas nécessairement très bien mais que j’admire, je pense à ces
enfants à comment demander pardon, voilà !!! C’est la conclusion l’épilogue
toujours difficile. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! N’abandonnez pas
tout de suite on y est, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt
!!! Ciao !!!
Bernard
mercredi 28 juillet 2021
Charme
Bonsoir !
Bonjour ! Je trouve pas entre la librairie et le denturologue. Je peux pas être
plus intime, ce soir dehors c’est de toute beauté . Un formateur du centre d’apprentissage
santé et rétablissement Recovery College m’a demandé de répondre à quelques
questions pour sa thèse de maitrise semble qu’il avait besoin d’un expert sur
la schizophrénie. Je peux dire qu’avec mon vécu j’en suis un par l’expérience .
Le mois d’août arrive je suis encore confiné malgré tout je veux pas prendre de
chance. Je pense à cet africain qui s’était procuré des œuvres avec l’argent de
son poste de sous ministre. Il a été jugé en France ils vont revendre tout ça
et rendre ça au peuple Béninois en fait c’est des objets de luxe. Je trouve pas
la nationalité du nabab, je sais pas si ils ont pensé à payer des vaccins avec
le montant des ventes … Je continue mes lectures, un excellent roman polar
précédemment j’en ai lu deux québécois mais ils sont pas de taille avec le
français, on y revois Paris essais de recomposer les images des arrondissements
si bien décris. Je crois pas partir bientôt trop d’histoires de passes de
vaccins toute les mesures … Je sais pas pourquoi j’écris pour deux douzaines de
lecteurs, c’est un travail personnel toujours mon journal du confinement, mon
senti parfois faut prendre le temps de dire et d’écrire sans trop y mettre d’orgueil.
J’essais de vous imaginer devant votre écran lisant ma prose et vous marrant. J’ai
brisé ma routine j’essais d’en mettre une autre en place, c’est difficile même
si je sais qu’après on dors mieux. J’ai été content d’apercevoir mon lecteur,
lit il encore?, professeur de design à la retraite, nos discussions me manquent.
Le temps passe on s’assagit on en a beaucoup moins à dire, on écoute plus …
Bientôt je serai vraiment à la retraite dans mon univers de santé mentale … Y’a
pas d’association de retraité de la schizophrénie, souvent le schizophrène c’est
l’autre celui qui s’est donné la mort on nomme notre maladie de tout les noms
mais pas celui là, du déni ? Ils partiront toujours
Laissant les
rimes avec amour
La maladie au
jour
Ils en on
fait le tour
Le pourtour
La vie
velour
Dans le
détour
Avant le
retour
De la douleur
la cour
Voilà ! J’ai
pas pu m’en empêcher quelques vers disgracieux. J’ai plus l’âge de me demander
si l’essence précède l’existence, je
sais pas si ça a du sens écrire comme ça c’est presque une agonie, la vie
finie, pourtant j’y prend plaisir … Voilà c’est la nuit, je crois que les
vacances se terminent bientôt, quelques mots encore, la finale est difficile. J’espère
que vous avez apprécié j’essais d’y écrire un peu de beauté. Je finis comme je
commence. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Ça y est c’est
l’épilogue !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao,
Arrivederci !!!
Bernard
mardi 27 juillet 2021
Bruce à Broadway
Bonjour !
Bonsoir ! Aujourd’hui j’ai regardé un show très touchant de Bruce Springsteen
live à Broadway. Il y raconte son enfance au New-Jersey entre l’église
catholique et quand il allait chercher son père au bar. Moi j’ai pensé à mon
enfance à Montréal-Nord et au bar de l’army navy où je livrais le journal. Je
pense au père de Bruce qui disait faire du nursing de beer le dimanche je sais
pas comment traduire. Springsteen jouait un peu partout dans le New-Jersey, il
dis même avoir inventé la façon de voir cette ville. C’est un très grand
artiste dédié à son art, il a jamais été prolétaire mais il a bien observé l’Amérique
où il vie. Moi j’ai inventé le goulag
occidental, le quotidien d’un quartier, les gars qui passent en cherchant leurs
hits de dope. Je pense que Bruce essais de nous insuffler une foi en Dieu, c’est
pas mauvais dans Hochelaga-Maisonneuve on y crois plus on y crois pas. Le show
est très sobre des monologues du piano de la guitare de l’harmonica et sa femme
qui l’accompagne un court moment. J’ai bien aimé quand il parle de son père
avec ses différents boulots tellement différent du mien. J’étais ému de l’entendre
raconter ses débuts en tournée, c’est un vieux pro. Le quartier de son enfance
était peuplé de Springsteen de sa famille des Irlandais qui se retrouvait à l’église
le dimanche on se reconnais un peu tous là-dedans. Il parlait de se retrouver
dans un rock’n’roll bar pendant toutes ses années de spectacles il à du en voir
des bars. Moi je ne veux et je ne peux plus y aller je serais trop près de mes
démons, ce show là c’est ce que l’Amérique a de mieux parfois j’écoute sa dernière
production que mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes m’a procuré.
Dans le show je crois qu’il parle d’Our Lady, Notre Dame je crois qu’il est
très croyant. Je pouvais vraiment pas vous écrire autre chose j’étais tellement
touché j’en ai pleuré un bon moment, il est de la race qui devienne des
légendes. Je ne joue plus de guitare je me concentre sur l’écriture. Si j’étais
orgueilleux je voudrais marquer le siècle avec mon écriture hochelagaine, une
marque dans l’arrêt de la défonce et les mots qui murmurent que c’est bon.
Quand même la littérature c’est affaire de bourgeois pas de locataire du
goulag. J’essais de m’appliquer d’écrire de mon mieux, la bonne sœur croyais
que Saulnier ça venais directement de France j’ai du lui expliquer qu’on étais
là depuis quelques générations. Bon! On a beau parfois détester l’América mais
ils produisent de grands artistes avec un son original. Bruce au début était
déjà entouré d’amis excellents musiciens n’empêche il avait le talent. J’irai
peut-être faire un pèlerinage au New-Jersey. Voilà j’ai fait quelques emprunts
à Springsteen je termine là. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!
Bernard
lundi 26 juillet 2021
Mât
Bonsoir !
Bonjour! Aujourd’hui je n’ai dormis que d’un sommeil mât si ça se peut, rien de
très brillant comme rêve. Les rêves c’est toujours incompréhensible on y croise
des visages qu’on a pas vus depuis des années, on est heureux d’avoir rêvé. Les
gars avaient des bottes de travail ils disaient que c’étais des bénéfices
marginaux trouvé dans un local à la job. J’ai cherché j’ai jamais trouvé après
des années je me dis que c’était un mensonge. De toute façon c’étais pas du
travail honnête on y faisait pas grand-chose fallait juste être là. C’étais dans
le labyrinthe un ancien pavillon maintenant démolis à la Cité du Havre de Terre
des Hommes. On s’y rendais tôt le matin dans une camionnette on traversais la
ville et on revenais tard le soir parfois on croisais quelques sénégalais qui
nous disaient qu’on travaillait pas fort et on mangeais les burgers dégueulasse
de chez DiLallo. Moi parfois je me trouvais un livre et un coin et je lisait,
le patron m’encourageait. C’étais la gang
du parc et de la taverne du Central. Je les aimais pas beaucoup mais je
trouvais pas plus payant pour bosser. C’est après ce travail que j’ai commencer
à décompenser, le patron voulait faire construire un appartement pour que j’habite
avec lui moi je trouvais plus l’idée si bonne je voulais pas quitter la maison du
regretté patriarche. La schizophrénie s’est manifesté là je ne travaillais
plus. Je me souviens d’avoir fait le pique assiette dans un vernissage au Musée
d’Art Contemporain de l’époque on s’était présenté comme des employés de la
direction on avait bien mangé et je crois qu’il y avait du vin. Tout ça me rend
pas nostalgique je suis heureux que ça sois terminé, certain parlaient de se
syndiquer ça a pas fonctionné. Le patron était gay je l’ai réalisé longtemps
après dans une frayeur, une peur homosexuelle. Souvenirs aussi des électriciens
qui se payaient ma gueule, ils m’appelaient le palmier à cause de mes cheveux,
j’ai longtemps été troublé, je le reste encore avec ces souvenirs. Pendant les
réceptions on nous cachait dans la salle des machines de l’édifice on étais pas
montrable, là aussi les gars m’avaient mentis en me disant que le premier
ministre était venus en hélicoptère je l’ai jamais vus. Après tout ça je suis
devenus bouleversé avec aucun endroit où allé. Le patriarche croyait qu’une
voiture allait me rétablir. J’avais pas de femmes dans ma vie, je suis devenus
chômeur chronique. Parfois on sortais du travail pour aller prendre une bière
dans le vieux Montréal. On nous avait donné des livres labellé au musée d’art
contemporain. C’est une partie de ma vie, je ne pouvait fuir. C’est pas la faute
de personne j’étais qu’un petit bum. Voilà! C’est l’épilogue la conclusion, c’est
jamais facile, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!
Abandonnez pas on y arrive quelques mots encore à la prochaine je l’espère !!!
Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!
Bernard
dimanche 25 juillet 2021
Sorte
Bonsoir !
Bonjour ! Cet après-midi j’ai dormis et j’ai beaucoup rêvé. À un homme entre
autre qui m’a déjà engagé pour monter une maison de pièces. Dans les fourrées je
tirais avec un câble sur des poulies les pièces pour monter la toiture. Ça m’avais
donner un peu d’argent pour manger, je vivais dans une mauvaise cave d’où un
copain m’a sortie pour que j’habite chez lui. Je sais pas si j’avais plus d’argent
parce que j’étais malade où si j’étais malade pour avoir plus d’argent de toute
façon je tenais pas en place. Y’a longtemps de tout ça. Ça fait plus de trente
ans, reste plus qu’une semaine et on arrive au mois d’août. J’aime beaucoup sur
youtube les émissions en 4D où on se balade dans Paris, aujourd’hui je pleurais
de pas pouvoir y aller ça va prendre un moment pour le petit déjeuner sur la
terrasse. Me suis ouvert une Sanpellegrino aranciata ça désaltère. Ce soir je
sais pas quoi vous raconter je me rabat sur mon senti qui est assez neutre. L’ami
aimerais que je parte en voyage dans le bas du fleuve avec lui, une couple de
jours j’y louerais une chambre d’hôtel, je sais pas ça me rappelle de mauvais
souvenirs. J’ai déjà passée une journée à faire du stop à l’île Verte, il faisait
beau mais j’avais peur de coucher dehors, j’ai rebroussé chemin pour revenir
quelques jours plus tard dans la camionnette d’un copain. Le temps est long sur
le bord du chemin on s’y sent très seul je ne voyage plus de cette façon. Je
réserve l’hôtel et je prends l’avion ensuite je prends la navette entre l’aéroport
et l’hôtel on est pas tous Jack Kerouac. Les voyages en voiture c’est pas mal
mais y coucher c’est déprimant, je ne dors bien que dans un lit. De toute façon
c’est des trips de babacool, de granolas avec de mauvaises voitures même à Paris
je coucherais pas dans un dortoir, j’ai hate de voir combien vont couter les
voyages après la pandémie. Je me sens plus en sécurité quand je sais à quel hôtel
je vais coucher. Je suis tombé en amour avec Paris ça fait deux fois que j’y
vais et j’espère y retourner. Je crois vous avoir déjà raconté tout ça, les vieux
amis sont disparus je peux partir et revenir de toute façon je sais pas où ils
sont, je raconte à la famille. Je sais pas si il y a encore des gens qui démarrent
des communes faut être jeune et fou. J’écrirais pas dans un collectif, seul y’a
que comme ça que j’y arrive. Souvenir de ce gars qui m’avait sacré une volé
dans l’ascenseur pendant que les autres rigolaient. Je suis tout mêlé mais j’y
arriverai, je sais pas si vous aimez ça. Je vous donne mon goddam best, c’est
la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la
prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!
Bernard
samedi 24 juillet 2021
Halluciné
Bonsoir !
Bonjour ! Il gobais toute sorte de cochonnerie en croyant voir des arc-en-ciel.
Il est devenu fou, psychotique c’étais la seule forme d’hallucination, de
pertes de réalité, qu’il ais vécu. Je me souviens plus de la forme que prenait
la psychose, des voix ici et là, une espèce de couronne douloureuse autour de
la tête, la tension impalpable après la consommation. Je me souviens avoir dis
à des jeunes filles qu’en consommant je verrais multicolore. Elles plus sages s’étaient
payé ma tête. Je raconte ça c’étais ma part de rêveur je croyais voir le monde
autrement. Je ne l’ais vue que dans la psychose. J’écoutais mon corps geindre à
partir du moment où j’ai réalisé ça j’ai commencé à me rétablir … Je sais pas,
je sais vraiment pas pourquoi je consommais comme ça, je voulais faire mon
smart ça m’a couté cher en santé mentale pauvre fou ! Peu importe le médicament
qu’on me donnais je le prenais. Je vous écris ça pour briser le tabou juste
pour combattre la stigmatisation ça fait des années que je consomme pas et je ne
m’en porte que mieux, juste dire que c’est possible. Je sais que plusieurs
gardent ça pour eux, la bière c’étais pas suffisant je frôlait toujours la
mort. Les femmes avec qui je vivais savaient que j’avais un mode de vie
dangereux. Rendu ici c’est toujours mon journal du confinement ma tentative de
dire mon senti ordinaire. Aujourd’hui je suis triste, je suis quand même allé
lire dans le parc , le temps est superbe. Je sais pas comment exprimer mon
épuisement général, je suis à jeun mais à boutte… Je souhaite de bonne vacance
à mon lecteur collectionneur de voitures de deux montagnes. C’est le week-end ça veux pas dire grand-chose
quand t’est à la retraite. Parfois arrive
un moment triste c’est difficile de se situer dans le rapport aux autres, c’est
pas que j’ai mal mais j’arrive pas à évoquer, y’en a surement d’entre vous qui
savez. En ce moment y’a un parfum de je ne sais quoi c’est réconfortant, C’est
pas de la grande littérature que j’écris, je suis loin des combats de gars saouls
quoi que c’est pas la profondeur. J’irai pas au bar y’a personne avec qui
discuter ce serais juste bon à me déprimer. Je pense aux médias et aux
illusions, la fuite dans l’imaginaire … À soère je me trouve poche. Je me
torture pas, toujours dans la folie solitaire a chercher introspectif. Ouais!
Les mots faut que ce sois les bons, la peur, l’angoisse c’est comme si je ne
connaissais que ça … Au fond je ne suis qu’humain, que ça humain avec tous ses
défauts toutes ses qualités et je ne fais que me répéter. Je crois que mes maladies
sont très urbaines qu’il n’y a qu’à la ville qu’on en souffre et qu’il n’y a qu’a
la ville qu’on se rétablis. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là !!! À la prochaine j’espère !!!
Bernard
vendredi 23 juillet 2021
Famille
Bonjour !
Bonsoir ! Je dis merci au cousin lecteur pour la photo de famille. C’étais la
fête du cinquante ans de mariage de notre grand-père que de souvenirs. Je
commençais déjà à être triste, l’avenir s’annonçait étrange mais pour plusieurs
une belle vie arrivait j’avais déjà commencé à me noyer dans l’alcool, pépère
donnait pas sa place là dedans. Parfois j’en entends parler fort je peux pas m’empêcher
de pensés au parrain. Le patriarche levait jamais le ton, c’est pas là que j’ai
appris à gueuler. J’essais de me rappeler, l’ami photographe était tombé amoureux
d’une cousine, je pense que c’étais le patriarche qui avait organisé la fête,
pas longtemps après je sombrait dans la folie, le mal solitaire … Cette fête
là, une messe entre autre c’étais toute la famille du grand-père, ça se passait
à Montréal- Nord dans la paroisse Sainte-Gertrude je crois. Pépère était fier,
j’ai grandis avec ce monde là, plus tard la maladie mentale m’a envahie.
Personne connaissait ce dont je souffrais, la schizophrénie c’est étrange ça
prendras beaucoup de temps avant que je me rétablisse. Faut se rappeler de ces
moments là plusieurs personnes sont maintenant regretté. Je me souviens que
pépère chantais et le regretté parrain jouais de l’accordéon. Je pouvais pas m’empêcher
de trouver un côté ringard à tout ça aujourd’hui je le regrette. Je les aimais
quand même beaucoup mes grands-parents maternel, j’approche de l’âge où ils
sont partis, au moment de la photo il restait encore beaucoup de bon temps à
vivre. Tout ça me fait pensés, ce que j’ai vécu, ce que je vivrai au Race de
monde de Victor Lévi Beaulieu. J’étais Jos et son Boubla… Je crois que j’étais
de la première génération urbaine, là ville on connaissait que ça oubliez le
bois, j’étais un pauvre gueu. Maintenant la fête ce seras bientôt pour d’autre,
je souhaite que la super-maman qui est bien marié feras pour que ça dure aussi longtemps.
J’espère que je blesse personne avec mes écritures d’aujourd’hui on a tous nos
souvenirs douloureux. Quand même j’ai assisté à pas mal de noce, y’a que moi
qui s’est trouvé personne pour se marier. Je crois qu’en vieillissant la
solitude me pèse moins. Je me souviens d’un cousin qui allait avec sa douce
veillé chez pépère, il étais plus raisonnable que moi. Peut-être que je me
trompe mais pépère étais cook dans un campe dans le bois, en ville il
travaillait à la shop. C’est loin tout ça je suivais pas l’exemple j’étais trop
fou. J’ai été un long moment sans prier, je suis descendu dans les bas fonds, j’y
suis revenus et ça va mieux. Je remercie tout les regrettés disparus. Je veux
juste dire que je suis revenus à la prière. Parfois je réalise pas l’âge que j’ai
pour les plus jeunes je suis un bonhomme un mon’onk. Voilà! Comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est l’épilogue la conclusion à la
prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!
Bernard
jeudi 22 juillet 2021
Suite
Bonsoir !
Bonjour ! J’arrête pas de pensés au voyage c’est une vrai obsession … Jeudi
déjà presque une semaine de vacance de passée. Je sais pas pour vous mais moi j’ai
vécu des moments malheureux heureusement ils sont disparus. Je suis pas en bon
terme avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord mais ça va
revenir. Je pense à m’acheter un vélo électrique que je rangerais dans un garde
meuble mais je le ferai pas, j’ai pas envie de me faire frapper par un camion.
Ce matin mon senti était du côté d’un hôtel trois étoile de Montmartre, c’est quand même pas trop cher …
Je dois être conscient que je suis pas le seul d’humeur pas égale. Au loin j’entends
une sorte de musique acouphène. Me semble que j’aimerais me promener dans des
rues inconnues de Paris, j’aimerais aussi y aller en bonne compagnie, je vous
écris ça et j’ai peur qu’on envahisse mon logement … Mais je crois que le temps
dois passer avant que je parte. J’ai pas toujours fait la différence entre
Montparnasse et Montmartre c’est pour me retrouver que j’irais y marcher.
Ouais! Je suis vacciné, je vais quand même porter le masque maintenir une distance
de deux mètres avec les autres, me laver les mains et évitez les rassemblements
quand tout ça seras de l’histoire ancienne je partirai. Je comprends pas ceux
qui disent que le port du masque brime leur liberté, si pour toi te saouler à
tout les soirs dans le fond d’un bar c’est perdre ta liberté ça vaux pas grand-chose.
Mais oui ! Pour ceux qui ont pas de vacances ce soir c’est la paye, ils en
feront pas plus au tarif des loyers, ils vont s’asseoir devant la télé et rêver
… Je vous écris ça en me demandant quoi faire de ma grosse tête ? Aller m’asseoir
sur une terrasse de la rue Saint-Denis à Paris à Montréal je connais que la St-Sulpice
et je suis barré. La complainte de la butte https://www.youtube.com/watch?v=t2QIINvYs8E
c’est quand même une belle chanson touchante à faire pleurer. Je me promène
dans ma tête je respecte pas la géographie. Je regardais la photo de noce de ma
tante, j’aurais aimé faire des épousailles et partir en voyage maintenant je
voyage seul. Souvenir de ce bistro montréalais qui servais des jambons beurre plutôt
que de dire un sandwich au jambon … J’ai toutes ces images haute définition de
Paris sans la tête, lors de mon séjour je sortais pas la nuit j’allais plus en
boîte comme ils disent. Mais j’aimais bien marcher tôt dans Paris, il est cinq
heure Paris s’éveille https://www.youtube.com/watch?v=3WcCg6rm3uM enfin c’est ce que je perçois de ma province.
Bon! Maintenant s’agit de terminer de torcher une conclusion un épilogue, je
reste colonisé autant qu’in québécois peut l’être, pour moi Paris ça reste la
métropole. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! On y
est je termine à la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!
Bernard
mercredi 21 juillet 2021
Motadit
Bonjour !
Bonsoir ! Motadit je rêve encore de voyage et j’ose pas mettre les pieds dehors
ici. Je regarde des vidéos haute définition de marche dans Paris c’est comme si
j’y étais, le sentiment d’être à l’étranger. Je crois que bientôt on va pouvoir
s’y rendre. Cette fois ci si je m’y rend ce seras pour un bon moment. J’irai
peut-être voir les boutiques de haute couture où de prêt à porter sur les
Champs-Élisée. Quand même je suis pas un grand magazineux. Je niaiserais plus à
prendre un café sur une terrasse à regarder les gens passé, me semble qu’écrire
là-bas ce serait différent … Lentement le ciel s’éclaircis, ce matin j’ai téléphoné
à la matriarche. Y’a toute sorte d’image de Paris qui me passent par la tête,
je me souviens du marché Vaugirard et Convention. Y’a aussi l’avion que j’ai
hâte de prendre, j’espère que cette fois ci y’auras pas de préposé à l’embarquement
qui va me traiter de pédé. J’espère qu’il y auras pas d’autre vagues de Covid
dix neuf ça fait bien de l’espoir tout ça quasiment des vœux pieux . Ces temps
ci je suis « jammé » sur Paris peut être parce que je peut pas y
aller. J’ai la chanson de Steve Faulkner dans la tête, un cow-boy à Paris faut
pas mélanger y’a aussi une bande dessinée de Lucky Luke du même intitulé. Je
suis remplis de sentiment mitigé en pensant à la poupée Johnny West de mon
enfance. Ils disaient tous qu’a m’amuser avec des poupées je deviendrais gay,
je crois pas … Je pense que je suis devenu bêta a regarder la série Mademoiselle
de Paris à la télé c’est comme ça que j’ai commencé à rêver… Je retourne à mon
monde intérieur à comment parfois je suis brisé, une blessure dont je ne
connais pas la cause. J’ai plus besoin nouveau retraité de chercher à m’intégrer
j’ai déjà mon réseau. Mon âme comme une gare où les wagons de l’émotion se séparent
se brisent sur la track et marquent douloureusement la plaie réfléchie opaque.
Je reste là confus en pensant à demain, je ne sais pas apprentis poète … Je
devrai partir personne viendras me chercher fugitif sous le couvert de la nuit…
Ça fait longtemps que j’attends le cœur à l’envers sans bon sens puisqu’il s’agit
de vivre à mort écartelé par l’évidence de l’impuissance aux dictats
sanguinaire. Je m’acharne à écrire et le chauffeur de taxi m’offre la course
gratuite je ne sais pas pourquoi. Voilà où j’en suis dans cette course folle d’écriture
me reste qu’a apprendre … Ils savaient ont appris un métier et ont vécu, ils
ont eu peur d’écrire qu’on en sache trop sur eux, ils disaient garder ça pour
leurs vieux jours ils en ont rien fait, sont resté muet. Les jours passent sans
résultat que ce que vous lisez là. Je termine comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!
Bernard
mardi 20 juillet 2021
Donne
Bonsoir !
Bonjour ! Ce soir je laisse tomber la télévision, je vais plutôt écrire et
après lire. Hier y’avait une araignée dans l’écran c’est assez effrayant. J’ai
souper de saucisses italienne fortes, brocoli, chou-fleur, carottes et pomme de
terre ma tentative est la même que toujours dire mon senti vous rapprocher de
moi avec mon journal du confinement. Je sais pas pourquoi j’ai le sentiment d’être
en voyage c’est difficile de vous l’écrire et de vous le faire ressentir. Ai
regardé le film d’une balade à Paris vers la Gare du Nord, je crois que c’est
aussi le quartier pour les vêtements de mariage. J’aime regarder ça ça me
détend c’est comme si j’y étais. Aujourd’hui Montréal étais sous le smog des
feux de forêts. Je suis inquiet ça ne répond pas chez la matriarche elle devait
être de retour aujourd’hui … Ça me rappelle mon enfance quand les parents
partaient et nous laissait seul j’avais peur de pas les voir revenir. Je
regardais les voitures passées à la fenêtre
du salon c’étais déjà l’angoisse. Un enfant je resterai toujours un enfant
incapable de s’amuser … Je pense à toute ces magnifiques rues à l’architecture
Haussmann de Paris c’est magnifique. Parfois je me dis que si il est pas trop
tard j’irai vivre là, je serais quand même bien seul j’y connais personne … Y’a
un parfum de levure de pain … J’aime pas beaucoup voir la culture française de France
à Montréal on a la nôtre faites de bagel et de smoked meat entre autre. Bon! Ce
soir je suis pas mal ignorant, je pense à tous ces français qui viennent étudier
et travailler ici. Il tonne un orage s’annonce. Je suis toujours dans la difficulté
de nommer cette douleur stomacale, l’angoisse de la solitude. Je sais pas
pourquoi je vous écris et je pense encore au Désarroi de Ferron et Bigras c’étais
pas des chirurgiens, ils décortiquaient leurs douleurs existentielles … Les
orages c’est rien de rassurant dans « l’ancien » temps on allumait
des cierges pour veiller sur nous. J’ai téléphoné à ma lectrice privilégiée
elle semble occupée. Faut être armé pour utiliser la langue française c’est
quand même ma langue maternelle. Je pense à ce cousin qui a une belle plume une
bonne patte. Il pleut, ça m’inquiète de pas avoir de nouvelles j’espère qu’ils
ont pas eu d’accident. Encore quelques jours et juillet est terminée. Il me
reste a terminer, regarder la vie du bon côté, je sais plus quoi vous raconter …
Lentement j’arrive à la fin j’écoute ce que mon cœur me dis pour pas vous
blesser, j’y arrive j’y arrive un peu déchiré, j’écris j’écris pourtant j’ai pas
aimé. Je crois que la prière va me soigner. Dehors passent les passants au
parapluie, dans l’abri d’autobus deux gars se font des injections et moi je
suis là a regarder tout ça. C’est l’épilogue comme toujours je termine en vous
remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!
Bernard
lundi 19 juillet 2021
Mars
Bonsoir !
Bonjour ! Aujourd’hui il fait chaud, je reste avec le climatiseur j’irais pas
sur mars, il est temps que j’arrête de regarder les actualités parfois j’ai l’impression
qu’il y a que sur mars que j’aurais la paix. Lundi, juillet avance y’a beaucoup
de gens en vacance, je crois que la matriarche seras de retour chez elle bientôt.
Souvenir d’un studio infesté de vermine sans climatiseur c’étais difficile, la
sueur me collait à la peau je manquais d’air, les nuits étaient longues, je dormais
nu. Faut pas trop s’en faire le temps froid arriveras bien assez vite. Toujours
en face de la page blanche a essayer a faire semblant d’être un écrivain. Je
devrais pas écrire ça mais plutôt rester convaincu, me suis ouvert une boisson
pétillante à l’orange, ça coupe la soif et ça rafraichis. Le voisin m’a
dis qu’il recevait quelqu’un une où deux fois par mois il veux rester en bon
terme avec moi. Je crois que plusieurs vont en profiter pour faire la tournée
des grands ducs Montréal est en majorité célibataire. Rentre dans un bar sort
pour un autre et comme ça toute la nuit, je crois que c’est la schizophrénie,
je me trouve pas. J’ai regardé un film sur la rue Saint-Denis à Paris les
terrasses étaient pleines de monde mais pas beaucoup de mon âge. Je commence à
réaliser que je suis plus tout jeune quand même j’irais bien faire un tour je
regarde comment ça se développe les voyages en France. La liberté! Je pourrais
dire que j’ai jamais été libre que la schizophrénie m’a longtemps garder prisonnier
avec la paranoïa au premier degré mais j’ai finis par me rétablir et voyager.
Longtemps on a dis que les médicaments sont une camisole de force chimique mais
je crois pas, je crois plus. Je veux pas entretenir ce syndrome de persécution
même si c’étais vrai que voulez vous que je fasse. J’aurai vécu, un peu plus d’un
mois et c’est la pension de vieillesse j’espère ne pas crever de si tôt. Je me
rappelle les bars vides du lundi soir… Je pense au collègue du centre d’apprentissage
santé et rétablissement Recovery College comment elles sont gentilles et eux
gentils. Y’a de la liberté dans le rétablissement mon idée d’aider est toujours
la même n’empêche parfois il faut encourager la consultation d’un professionnel.
Souvent les gens qui ont le plus besoin d’aide n’en demandent pas, on l’offre
et ils disent non. Le rétablissement parfois j’ai des reculs c’est dans le cour
des choses, faut recommencer et grandir encore dans cet apprentissage. Bon ! Je
crois que bientôt y’en a d’entre vous qui serez en vacance on vous en souhaite
de bonnes reposantes pour revenir frais et dispos. Bon! C’est presque tout pour
ce soir on y vas avec la conclusion l’épilogue une belle finale c’est bien je
vous embrasse tous et toutes. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là
!!! Ça y est c’est terminé à la prochaine je l’espère !!!
Bernard
dimanche 18 juillet 2021
Simple
Bonsoir ! Bonjour
! Ce soir on s’assois et on se berce avec une pensée pour les Belges et les
Allemands sinistrés. Le monde ne tourne pas rond, ne tourne plus rond si jamais
ça a existé. Je ne partirai pas c’est pas des conditions gagnantes tout ça. J’ai
pas beaucoup apprécié les anti-pass français qui ont utilisés l’étoile, ils
devraient avoir honte de se comparer aux victimes de la Shoa. J’en dis pas plus
… Ce soir chez moi y’a une odeur de pizza. Hier je pensais m’acheter une jolie
guitare Gretsch mais c’est le guitariste qui joue pas la guitare y’en a même
qui jouent sur un manche de pelle avec des cordes des virtuoses, la Gretsch c’est
quand même un bel objet qu’on apprécie en vieillissant on est loin des Gibson
SG où Les Paul sans parler des Fender Stratocaster et Télécaster qui ont marqué
l’univers du rock. La Gretsch c’est un peu la guitare de grand-père, la guitare
du blues et du jazz plus raffiné. Quand j’assistais à des concerts des shows c’étais
autant pour voir les guitares que les entendre. Les guitaristes solo je les
appelait les lead guitars. J’entend le flux de notes que les maitres jouaient,
j’ai pas eu la patience d’apprendre le solfège de commencer par la flute et d’apprendre
d’autre instrument faut croire que j’avais pas le talent. Je connais quelques
accords de blues appris en regardant de meilleur jouer mais je ne joue plus, je
ne gratte plus … Je pense à un camarade excellent guitariste qui s’est blessé
les doigts de désespoir maintenant le malheureux peux plus jouer. J’accordais
ma guitare en sol mais je préférais gueuler accompagné …. Et j’en ai écouté de
la musique des accords barrés de rock’n’roll à la taverne on discutais des mérites
d’un son d’une tonalité sur l’autre de la virtuosité des guitaristes, parfois
même on disait qu’une guitare parlait ça s’appelait des guitars heros, L’invasion
anglaise, la british invasion qui a redonné en Amérique ses lettres de noblesse
au blues maintenant tout ça fait le tour de la planète, les amateurs de blues
sont légion… Le blues c’était aussi dans sa forme la plus pure du jazz, pure et
sophistiqué je dirais contrairement au blues du delta le berceau. Parfois je m’apaisait
en jouant quelques accords et en chantant les mots bleu des histoires d’hommes
et de femmes perdues … La ville c’est un peu la mère du blues, chacune à son groove
son son, un peu d’harmonica dans tout ça j’ai plus de souffle. Je reviens à la
chaise berçante du début comment je me laissait faire en écoutant cette
musique, y’en a eu toute sorte même à la trompette « Kind of blue ».
Je sais pas si ça parais mais ce soir je l’avais le blues, j’entend une guitare
pleurer je trouve plus les accords je peux plus jouer. Je termine comme ça
bleu, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine
je l’espère
Bernard
samedi 17 juillet 2021
Dérèglement
Bonsoir !
Bonjour ! C’est triste de voir tous ces ravages causés par ces dérèglements
climatiques. Je me demande quoi faire, je pense toujours que je serai le
prochain a y passé … La terre se meurt pendant ce temps là monsieur fait de la
poésie ! Je pense aux enfants de mes neveux et nièces ce qu’on va leurs
laisser, parfois j’arrive à faire abstraction de tout ça on avance on y va. Une
chanson de vacances https://www.youtube.com/watch?v=BTcngB5W4kk
Blue jeans sur la plage interprété par notre ami Lucien Francoeur et Aut’chose j’aime beaucoup quand il énumère les plages, j’ai
pas connus ça j’étais trop jeune nous c’étais le camping plus tard c’étais Plattsburgh
https://www.youtube.com/watch?v=XxUGQOSuVhY Old Orchard et Cape Cod. Avec la démocratisation
des vols d’avions les plages pas toujours propre autour de Montréal étaient
délaissé pour d’autres plus exotiques on allait à la mer … Quand même j’ai
jamais appris à nager chez le patriarche y’avait une piscine hors terre où on
pouvait profiter de l’été… La mer j’ai connus ça tard, un voyage en Gaspésie où
on avait faillis m’empoisonner parce que je racontais des niaiseries. J’avais
vomis le fond de mon corps dans la voiture de mon copain. J’aimais bien m’asseoir
au bord de la mer et regarder l’horizon à l’infini. À une époque la musique est
devenus moins kitch, plus urbaine même si parfois on y parlait de retour à la
terre on voulait absolument être « peace and love » jusqu’au moment
où on rencontrais des gens violents. Pas d’étude pas de métier je devais gagner
ma vie, je prenais ce qui passait … Je pense aux snowbirds et à leurs
enfants qui fréquentaient Virginia beach j’y suis jamais allé ça semble bien
comme destination. Je crois que la super maman s’ennuis de ça, sa cousine
aussi. Je voudrais voir la mer https://www.youtube.com/watch?v=vSEblvHKdpk
une belle chanson que j’avais répété et essayer de chanter j’en avais été
incapable, la jeune femme qui nous avait montré étais très fâché de voir que je
pouvais pas chanter en représentation. Quand on s’arrête comme ça a y penser la
mer c’est un thème universel. Longtemps j’ai eu comme mer le Lac Saint-Jean on
voyait quand même l’autre rive. Je suis jamais retourné en Gaspésie … J’ai
aussi bien aimé les plages de Guadeloupe les Antilles, le bleu de cette mer. https://www.youtube.com/watch?v=oERtDPguIDM voilà une autre belle chanson malgré ce que
disait le chanteur d’Abitibi Rivard c’est bien. Je pense et je sais pas
pourquoi au poète qui déjà à trente ans avait son œuvre derrière lui. Je vais laisser parlé les trois, la mère, la
mer, et la maire j’aime bien les entendre parler et chanter elles me disent de
continuer mais pour ce soir j’ai presque terminé, je termine avec la mer https://www.youtube.com/watch?v=fztkUuunI7g
de Charles Trenet j’en aurai pas raté une … Voilà c’est la conclusion l’épilogue.
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! On y est on y est à la
prochaine je l’espère !!!
Bernard
vendredi 16 juillet 2021
Vif
Bonsoir ! Bonjour
! Ce soir je suis vide, j’essais d’y aller avec le vif de l’inspiration.
Parfois j’oublie la méthode pour ne pas consommer heureusement j’y vais un jour
à la fois. Les vacances de la construction commençait ce midi. J’ai peur de pas
vivre assez longtemps pour profiter de la pension, souvenir de jeunesse je m’étais
fait défriser c’étais d’un ridicule, on m’avait brûlé le cuir chevelu … Ça fait
plus de cinquante ans et je m’en souviens encore, le barbier était un cousin de
la matriarche je crois. Ce matin j’ai parlé feu de camp, comment j’aime ça,
avec l’intervenante. Les chalets sont surement tous loué, les campings tous
occupé y’a surement beaucoup de circulation qui sort de Montréal. Je pense aux
itinérants qui campaient le long de la rue Notre-Dame c’étais pas une si
mauvaise idée surtout quand il fait très chaud dans un studio sans climatiseur.
Je sais pas si on vaccine les itinérants y’en a qui veulent rien savoir comme
on dis. Je serais incapable de dormir dehors sur un banc de parc et pas plus
dans un refuge. Une petite anecdote, je sais pas ce que j’ai fait de ce qui
restais d’un rouleau de papier de toilette comme si quelqu’un l’avais pris
pourtant je suis pas sortis et je crois pas qu’on serait entré chez moi, ça m’angoisse
à ce compte là ça couterais cher pour qu’on me persécute mais je crois qu’il y
a de ça dans les gens qui vivent dehors. Dehors avec le moins de chose
possible, un sac-à-dos et pas d’adresse autre que celle où on envoie le chèque
pour acheter quelques bouteilles d’alcool. Vous allez me dire tu ne parle que
de ça mais je ne vois que ça, le voisin est hospitalisé intoxiqué et il semble
ne pas avoir terminé. C’est toujours mon journal du confinement aussitôt que ce
seras possible et sans trop de problème je voyagerai faut dire y’a pas que la
pandémie y’a aussi les désastres naturels. Vendredi soir de vacances avant de
partir on vas aller manger sur la terrasse d’un restaurant. Je crois que les
restaurateurs sont content. Je vais essayer d’y aller avec mon senti, je suis
content d’être ici j’ai qu’à me rappeler la maison de chambres, le centre de
crise ça m’a aidé, je dis merci mais c’est finis. Je vieillis et Montréal
change on envahis mon bout de rue. Je sais pas quand ils vont bâtir des habitations
à loyer modique, je sais qu’il en reste mais c’est des sous-sols c’est difficile
d’y vivre. Je reviens aux terrasses y’a longtemps que je n’y vais plus trop de
bruit et trop cher. J’ai perdue la manie de me faire voir. Le night life c’est
finis, je dors la nuit. Voilà j’ai presque finis au bout je trouve toujours, j’entend
quelqu’un siffler je crois que c’est dans ma tête. C’est la conclusion l’épilogue,
comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère
!!!
Bernard