mercredi 31 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Les banques vont être agités ce matin, c’est la journée du chèque. La fête des indigents… Je devrais avoir des nouvelles pour les différents projets la semaine prochaine. Je ne me lasse pas de regarder les émissions des Racines et des ailes, c’est magnifique et c’est magique… Je me vois encore sur la place de l’Étoile qui est maintenant Place Charles-de-Gaulle, hier soir j’ai discuté voyage avec mon grand ami menuisier col bleu. Je savais pas que j’aimerais voyager tant que ça… Dites aux jeunes garçons de Cantley qu’on vas avoir de la lecture bientôt… Février, un mois parfois court je crois qu’il a vingt-neuf jours… J’espère que si je vais à Paris la crûe des eaux vas avoir diminué. Je suis pas tellement dans mon senti, me souviens qu’en deux mille treize j’étais le porte-parole des semaines de sensibilisation à la maladie mentale. La nuit est jeune, ça sent plus le tabac dans les bars mais y’a l’odeur de soufre de la bière, le band va jouer son dernier set, on va les applaudir et espérer qu’il va nous faire un rappel. Je crois qu’il y a différentes raisons de pas vouloir rentrer à la maison. Ça c’est quand on a un endroit où loger sinon on étire le temps comme notre bouteille de bière. Moi je pouvais pas faire ça mon verre étais toujours vide. J’ai de la musique tzigane dans la tête Django Reinhart https://www.youtube.com/watch?v=DY0FF4iR9Cw  Ça me manque pas cet alcool, je vous l’écris et je suis bien heureux ce matin de pas avoir de hang-over. Le loyer est payé, je vous écris ça dans ma grande insignifiance, pourtant j’essaye de signifier mon senti, de donner à réfléchir, pour la maladie mentale les gens ont vieillis et j’espère qu’ils ont changé plus prêt à accepter. Je suis toujours étonné de constater comment c’est calme dans l’édifice, tant mieux… Je pense au psy, y’a des années que j’en ai pas rencontré un, le psy du centre local de services communautaire de Pointe-Saint-Charles, à l’époque j’étais dégouttant, elle s’assoyait dans un bureau avec une travailleuse sociale et m’écoutais brailler sans dire un mot. Je remercie le bon Dieu de pas avoir à retourner là… C’était très humiliant… La neige a cessé, je pense aux gars qui regardent l’heure pour se matcher, vont-ils y arriver? Je crois qu’on peut passer la nuit dans un café ouvert, on écris, on lis et mange des pâtisseries en buvant un café. J’aime bien écrire, le matériel est pas trop lourd, je pense à Paul Auster qui marche dans New-York à tous les matins pour se rendre à son bureau et travailler son écriture où tout simplement écrire ses inspirations du moment.  Y’a des écrivains sérieux d’autre moins moi j’ai pas les moyens d’avoir un bureau, je fais tout ça de chez moi en écoutant le voisin ronfler. Voilà! J’y suis presque, je termine en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je me suis fait un mijoté de lentilles. Je suis pas mal en cuisine c’est bon! Je devrais avoir des nouvelles pour le voyage à Lille la semaine prochaine… Mercredi je vais vous écrire comme toujours sur mon senti. Les lecteurs semblent avoir apprécié ma photo de Bell Cause pour la cause. Demain c’est la paye, toujours étonné de la pression du monde du travail sur les prestataires, souvent ils sont pas à rien faire très actif mais ils veulent absolument avoir une job, moi j’ai lancé la serviette, c’est vrai que je suis plus jeune mais je m’occupe avec différents groupes différents comités, sans parler de cette écriture… Le téléphone viens de sonner, un appel qui proviens d’un numéro où il n’y a pas de service… D’habitude je commence à vous écrire quand l’angoisse se présente… Je crois que ces temps ci y’a beaucoup de travail mais pas nécessairement celui qui va nous aller, dans lequel on va s’épanouir… Hier on a un peu discuté de suicide, comment on a tous un proche qui est passé à l’acte… J’ai appris qu’au Japon c’était intégré dans les mœurs. Pourtant ceux qui restent on toujours mal… Je reviens à la cuisine, comment j’aime ça, des recettes de mon crû c’est rarement mauvais… Je pense au grand-chef Bocuse qui est décédé… Je connais pas cette cuisine là c’est pas dans mes moyens financiers. Comment on dis? De la cuisine paillarde? Ça pas de bon sens ma cuisine est pas lubrique… Vous voyez je manque de mots pour être gastronome. Pourtant quand on se dis écrivain faut avoir une bonne culture générale… Le ciel s’est couvert, il va peut-être neigé… J’entends ronronner les pots d’échappements des pick-up qui passent. Je suis absurde, hier un ami disait de mon écriture qu’elle pouvait être surréaliste, je sais pas, j’ai pas de sens… Parfois je crois qu’on veut me faire la leçon, c’est toujours la même chose, je devrais retourner à la moppe, à la serpillière… et surtout fermer ma gueule en beurrant mes toasts… Ç’est un peu ça aussi la schizophrénie, on cherche, on cherche, jamais satisfait toujours anxieux sans parler des hallucinations… T’attend la nuit pour travailler à d’humble travaux et tu déteste ça, la tête qui essais de raisonner avec le manche de la moppe. Je sais, je sais y’a pas de sots métiers mais y’en a des intolérables. Je vous parle de ça je regrette pas d’avoir laissé ça là la job de moppologue… Je suis pas fait pour ça… et tout à coup je pense au suicide, je fais pas de menaces, je vie comme je peux, je sais qu’on dis de moi que je suis devenus un légume. Je suis presque rendus à la finale, n’oubliez pas d’aller cliquer sur On cause pour la cause de Bell https://cause.bell.ca/fr/  Voilà! Pendant ce temps-là les voitures klaxonnent. Je crois que pour aujourd’hui j’ai tout dis, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 30 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai été heureux de rencontrer quelques un d’entre vous, lecteurs, lectrices… Parfois j’ai le désir d’abandonner mais je sais pas avec quoi je remplacerais cette écriture… Cette nuit je reviens encore avec mon senti, j’espère que vous me trouver pas exaspérant. Rien, j’ai rien à dire c’est vide pourtant je vous l’écris. Je suis pas Michel Leiris pour vous écrire mes rêves et les analyser… Pourtant mon senti c’est un peu inconscient mais là quand j’essaye ce type d’écriture c’est raté. Demain je vais téléphoner à l’agent de programmation pour savoir où ils en sont rendus avec le voyage à Lille… Je pense à Dieu, comment Il rend irritable certaine personne moi j’essaye d’y croire je dis pas que j’y arrive. Parfois mon rétablissement je le trouve en relaxant à la lecture de bandes dessinées. Mes snowbirds sont sur leur terrain de camping fleuris les chanceux… Ici ont gèle, je dormirais pas dehors… Je veux pas perpétuer l’école des poètes maudits, je vais rester en vie… Je connait pas vraiment la malédiction des grands poètes. Je suis juste et je sait pas si on peut dire ça un écrivassier. J’avais pris des résolutions j’ai marché au moins une demie heure aujourd’hui, je devrais m’équiper d’un podomètre… À l’arrêt d’autobus dans l’abri un gars se roulait un joint… J’ai regardé dans le guide de Paris pour trouver où est la porte Saint-Denis dans le deuxième arrondissement. Je sais je pourrais vous écrire un texte avec une introduction un développement et une chute mais je préfère la « liberté ». Encore cette nuit on entend les tracteurs, c’est le réel de Montréal l’hiver… Ai mangé un yogourt. Demain c’est la paye des petits vieux malheureusement on peut pas siroter un café dans le parc. Je pense aux verrières du deuxième à Paris c’est beaucoup plus intéressant, ça a plus d’histoire que nos centre d’achats. Je pense quand même au Centre de commerce mondial de Montréal, un bel endroit… On y trouve un morceau du mur de Berlin… Je commence à avoir sommeil… J’attends le dépôt d’un montant avant d’aller me coucher… Bon on vas y aller ad lib, juste lancer des mots au hazard, comme Pollock peignait, en garrochant des mots dans l’écran, parlant peintre y’a une magnifique toile chez mon ami sclérosé. Voilà le montant est déposé, je vais pouvoir payer le loyer et manger. C’est des confidences que je vous fait les hommes au Québec ont jamais aimé divulgué leurs salaires, c’est un tabou là aussi de l’ordre de la maladie mentale et du pouvoir. Je voulais juste dire que j’écris de la façon dont Pollock peignait, tout est dans le geste c’est un peu idiot. Je réfléchis pas au mots… Pourtant j’arrive à la fin mon écran est noir et blanc, votre pauvre fou à réussis à en écrire un autre ce soir, si vous remarquez quelque chose faite le moi savoir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 29 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore de la lecture de bandes dessinées qui s’en viens. Cette nuit je reviens à mon senti. C’est l’angoisse nocturne, je pense à l’ami que ses propriétaires veulent évincer de son logement, ça me fait réfléchir sur le bonheur d’habiter là où je vie. Je paye mon loyer le propriétaire est pas accaparant et je m’entends bien avec les voisins… Je vous avouerai que ça pas toujours été comme ça, y’a plusieurs années je gardais une partie de l’argent du loyer pour aller boire… Après plus de vingt ans au même endroit je peux dire que c’est pas si moche que ça… Je pense aux amis voisins qui sont déménagés souvent pour pire, j’en ai plus entendus parler c’est triste. Hier pour continuer ma saine alimentation j’ai acheté du foie de bœuf pour aujourd’hui je vais manger une poitrine de poulet avec des carottes, des pommes de terre et du brocoli en attendant va falloir que je fasse la vaisselle… Je pense à ce gars qui nettoyais pas la litière de son chat, ça puait et y’avait des excréments partout… Tout ça ce sont de lointain souvenir ces gars là étaient méchant, ils voulaient juste du fric pour de la dope… Je pense à mon affect, à comment ma famille m’aide en me laissant vivre, c’est une partie du senti, je sais que je peux téléphoner si j’ai besoin ça me rassure.  Février qui arrive, j’ai hâte d’avoir des nouvelles pour le voyage à Lille… Demain je vais luncher avec une amie… Ce soir j’ai un conseil d’administration d’Antenne Communication, l’organisme qui chapeaute l’émission Folie Douce. J’ai des démangeaisons sur les doigts j’ai mis de l’onguent à la cortisone. Pour le voyage je sais pas si je vais pouvoir utiliser les services de l’amie agent de voyage. J’ai reçu un courriel pour me dire qu’ils vont envoyer le recueil Spirou, ça m’empêche pas de pensés au Journal de Mickey que je ramassais dans les étals chez les disciples d’Emmaüs… J’en ai lu mais j’en ai lu des bandes dessinées. Je les ai même étudié ça a évolué jusqu’à atteindre son peak dans la vente de ma collection, je respectais plus rien… Tout ça c’est de la lecture mes bibliothèques sont pleine, je regarde le guide du routard de Paris, je vais peut-être y passer quelques jours… J’espère que la Seine va se retirer des berges, je crois que ça va le faire. J’aimerais bien prendre l’avion bientôt… Je vais revenir à mon senti de la nuit, c’est calme je suis pas agité par l’anxiété et l’angoisse. Je pense à ce gars qui étais venus à Besançon, il faisait partie de notre groupe Reprendre Pouvoir semble qu’on pouvait pas l’aider il s’est suicidé y’a quelques années déjà… La mort, y’a pas grand-chose à en dire de la mort quand elle passe elle a toujours le dessus, faut toujours parler avant. Voilà! Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine fois j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ai marché une demi-heure aujourd’hui. J’ai envie de vous écrire sur la consommation du pot bein non la substance est pas correcte. Allez voir à l’hôpital le nombre de psychose qu’elle cause sans parler de l’escalade dans la consommation, tu commence par la mari, le weed et une bière pour tomber plus tard dans la « mescaline » la drogue de cheval et ensuite la cocaïne. Je sais ça arrive pas à tout le monde mais ça veux pas dire d’encourager ton fils dans cette direction là en fumant avec lui… Ça prend tellement de temps à revenir, quand tu reviens ça vaux même pas la peine d’essayer. Je sais c’est un sujet controversé, y’en a plein qui aime ça se geler pourtant regarde où ça les a mené, dans la rue avec des maladies neurologiques. Moi les gens qui fumaient autour de moi savaient qu’il fallait pas que je touche à ça. Même aujourd’hui je sais pas faire la part des choses, je ne bois pas et je ne fume pas pas plus que je sniffe. Quand j’ai arrêté j’étais sur le bord de me shooter heureusement j’ai changé de chemin je serais peut-être pas là aujourd’hui pour vous en parler… Je comprends quand même ceux qui fument parce que c’est le seul médicament qui soulage un peu leur douleur… Quand j’ai commencé à freaker avec la dope ça m’a jamais fait faire de beau trip, sans parler de tout cet alcool qui accompagnait ça, fou ça m’a rendu fou, instable et psychotique sans parler des tentatives de suicide. Les gens aiment pas entendre parler de ça, ils vous jugent mais je connais ça, ça veut pas dire que je consomme encore… Je te dirais que j’étais un drogué romantique qui voulais être à part des autres, la bière et la poudre à coquerelles voilà ce qui faisait mes soirées. Je pensais que les hallucinations c’était comme le cinéma. J’ai compris que c’était pas ça quand j’ai entendue des voix… C’est juste mon point de vue, je sais pas plus que vous ce qui cause ces consommations pathologiques. Je me doute de certaines choses des abus de toutes sortes, un manque d’estime de soi et la recherche de cette première ivresse, de ce premier buzz qui ne reviens jamais. Maintenant je préfère la soupe… Je sais vous allez dire que je suis une épave mais envoyez moi vos jeunes qui veulent consommer je vais tenter de leur expliquer pourquoi il faut pas… J’étais pas avec la bonne gang à la bonne place, je me détruisait et eux m’aidaient. Tout ça pour dire que la drogue de rue c’est de la merde… C’est fait pour qu’ils s’en mettent plein les poches ça a pris du temps avant que je comprenne que je finançait le crime organisé, l’achat des armes dans les pays en guerre. Voilà! C’est un texte de perdus ce soir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai dormis un peu ça m’a calmé. C’est pas encore le matin c’est la nuit. Si je vais en France je vais essayer de me réserver un hôtel à mes frais à Paris pour quelques temps. Je vais essayer de trouver mon guide, sinon je vais en acheter un autre mais je vais attendre la confirmation. J’espère que ça va fonctionner pour Lille… J’ai un peu peur du jet-lag mais sans plus… Je reviens sur mon senti je suis pas aussitôt réveillé que je me casse la tête…  Je suis content j’ai trouvé le guide. Je vais regarder ça tranquillement… Je pense au stigmate comment c’est présent… Y’a personne de mes amis en ligne ce matin. J’entends un avion qui passe. J’essaye de vous traduire mon état émotif en mots. Dans le mois de mars je deviendrai un livre pour la bibliothèque humaine à Santa Cabrini. Je vais essayer de mettre mon âme dans tout ça. J’ai hate d’avoir des nouvelles pour les différents projets. Ce matin j’ai une réunion du groupe Reprendre Pouvoir. On va discuter… Je pense à ceux qui font des voyages de noces, si j’avais attendu après ça pour voyager je serais jamais partis. Je suis vide mon âme veux pas me dire quoi écrire… Cette semaine je vais acheter un cahier pour consigné ces aventures. C’est pas parce que j’y pense très fort que ça va se réaliser, la pensée magique ça fonctionne pas… Ça me prend du temps ce matin comme si j’avais tout dis… Je sais pas si mon lecteur conducteur d’autobus de la couronne nord reviens bientôt, il doit pas être pressé de revenir au froid du nord. Je me suis fait un café, noir celui-là, je pense encore à Paris… Rapport à Paris capitale je suis un provincial. Je savais pas que j’aimerais autant voyager, je veux voir plein de choses au travers de mes Ray-Ban… Je pense qu’aujourd’hui les snowbirds s’en vont sur la côte ouest de la Floride, j’espère qu’ils auront de la chaleur. Parfois avant d’écrire j’attends un bon moment, pas parce que j’ai tout dis mais bien parce que mon senti est silencieux… Je vais attendre avant de téléphoner à l’agent de voyage, je suis même pas certain de partir. En attendant ces écritures c’est de l’artisanat, étrangement mon café me rappelle l’Europe… Je vais essayer de trouver le nom de l’association Santé Mentale à Lille ça devrais pas être difficile j’y suis déjà allé. Les snowbirds eux aussi parlent d’un voyage en France, ici on a affaire a de grands voyageurs… J’espère que la pluie va cesser chez nos amis Français. J’ai terminé mon café, comme à tous les statuts j’ai de la difficulté à terminer… C’est bruyant les tracteurs poussent la glace. Je termine ça et je vais lire le guide pour me mettre un peu dans le « bain » voilà! C’est terminer je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 28 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Fin de semaine de recherche, j’ai changé mon alimentation, marcher un peu plus et regarde pas tout le monde en parle parce que justement j’en parle pas. J’espère continuer comme ça…Beaucoup aimé les photos des snowbirds… Demain matin j’ai mon groupe. Ce soir je me sent bien, je veux pas laisser différentes choses me déranger pourtant j’ai peur je sais pas pourquoi. Les camions municipaux passent dans la rue. Je crois que c’est pour me faire décompensé… Les voitures klaxonnent, parfois je crois qu’on m’observe qu’on sait quand je suis chez moi… C’est fatigant cette paranoïa… J’ai quand même hate de prendre l’avion, attendre à l’aéroport. Pour le moment je respire par le nez y’a pas d’autre solution… Rétablissement, parfois y’a des reculs… Vous ne parlez pas de votre santé mentale la mienne est pas terrible. Je me calme, je veux pas trop pensés à la mort elle viendras bien assez vite. Ce soir je préfère être chez moi que dans la rue, demain le froid va revenir… Je pense à la vie de couple, comment j’ai raté la mienne. Je sais pas comment je suis fait… Toujours la peur d’autre dirais un chieux. Je prends mon temps pour vous écrire. Je vieillis et parfois j’ai mal, je répète souvent cette chose qu’est mon senti. Je m’arracherais le cœur si je pouvais, me défoncerais la poitrine à coups de couteau mais comme disait l’autre ça ferais du dégât… Pleurez pas mesdames ça arriveras pas. J’ai encore un certain contrôle sur moi… J’aimerais prendre l’avion avec les copains au mois de mars… La soirée m’angoisse je sais pas pourquoi? Je pense à la revue, au magazine français Salut les copains que j’aimais bien lire après y’a eu Best et Rock’N’Folk des textes sur les artistes que je racontais aux amis. C’étais pas de la grande littérature mais ça faisait vendre des disques, à l’époque des trente-trois tours avec souvent de magnifiques pochettes et des quarante-cinq tours pour deux pièces. Me souviens d’avoir acheté comme ça Simon and Garfunkel, Like a bridge over trouble water une magnifique chanson. Je crois qu’il y a un retour des vinyles mais les techniques des discs-jockeys semblent très différentes, des mix uniques… Les disques c’était ma jeunesse, mon argent de poche, maintenant ont peu avoir tout ça numérique, c’est des souvenirs je me fait vieux… Même les cassettes et les CD sont plus de mode, mais j’aime bien les CD de Miles Davis, Ascenceur pour l’échafaud et Kind of blue de la grande musique. Cette semaine à la télé dans une émission sur Berlin j’ai vu un bar intéressant dédié à l’improvisation avec de grands musiciens d’à travers le monde. Je suis quand même un peu âgé pour recommencer à fréquenter ce genre d’endroit… J’aime plus beaucoup la nuit et ce genre d’émotions n’est plus pour moi bien souvent c’est que des modes, ça ne dure pas. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me revoilà ce matin. C’est toujours le même senti qui se transforme… Je pense que j’ai de bonnes chance de me rendre à Lille fin mars… J’espère que ça seras pas inondée dans le Pas-de-Calais ils ne parlent pas d’inondation… Aujourd’hui c’est dimanche aussitôt que le jour est levé je vais marcher. Je fais aussi un livre a emprunté à la bibliothèque humaine dans le mois de mars. La photo ce seras la cage d’escalier de l’hôtel ma première fois à Lille. Si j’y vais-je vais porter le message du rétablissement ma présence entérineras les changements profonds dans le Centre intégré universitaire de santé et de service sociaux de l’Est-de-l’ile-de-Montréal. Je vais aussi parler de dédommagement, les dernières nouvelles que j’ai eu me disent qu’il y a pas de danger immédiat. Ce que je vous écris c’est ce qui se passe dans ma tête la nuit. Ce que j’écris c’est cru, c’est brut, je suis pas un orfèvre, hier j’ai beaucoup regardé la télévision, je remercie les lecteurs du statut précédent. Si je vais en France je vais me garder du temps pour Paris, j’aimerais beaucoup me rendre dans le deuxième arrondissement. Dimanche! C’est plus comme avant les commerces restent ouvert… Je pense à l’avion au plaisir que j’ai pendant le vol, je regarde des films, j’écoute de la musique, à l’aéroport tous passe très vite j’aime ça. Je me souviens dans le train Paris-Lille au wagon restaurant j’avais adressé la parole à un gars avec l’accent québécois, il m’a pris pour un taré, je suis resté là à prendre un café… Dimanche! Une nouvelle vie commence je sais pas où j’ai pris ça, ma nouvelle vie commence pas elle continue… Ça promet pour les différents projets j’aimerais beaucoup qu’ils se réalisent… Je pense déjà sans savoir si j’irai, aux Euro que j’amènerai en France. Je demande à ma force supérieure de me protéger, y’a longtemps que j’ai plus soif d’alcool mais je me méfie je suis jamais à l’abri faut que je me garde en bonne forme spirituelle. Voilà! C’est pas très poétique, j’aimerais bien avoir de belles nuances de beaux contrastes comme dans la peinture mais ce sont des mots qu’il s’agit, j’ai de la difficulté à faire image faut que je me rende à l’évidence je suis pas Marcel Proust et je pense même pas aux petites madeleines.  C’est toujours la nuit, ce matin je vais aller marcher rue Ontario, l’écrire ça va me donner la force de le faire… En attendant je laisse les oiseaux de nuit rentré chez eux. Oui! Ce matin je vais sortir, peut-être arrêté au marché Amherst, il ne neige pas c’est quand même l’hiver. Je suis rendu que j’écoute la météo c’est le comble je pensais jamais faire ça pendant ce temps-là ont sale les rues, c’est loin de mon senti tout ça mais j’ai presque finis pour cette nuit. Quelques mots encore, des salutations aux snowbirds. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 27 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Sur les conseils de mon lecteur de Deux-Montagnes ce matin j’ai marché une heure. En cherchant bien j’ai trouvé pourquoi j’avais arrêté de marcher. La peur, une agression par une jeune fille qui m’a poussée dans le dos. Ça fait quand même du bien cette marche. J’ai croisé l’ami pharmacien, il est sympathique… Le matin comme ça une journée flambant neuve on sait pas trop ce qu’on va raconter… J’espère bien aller en France, à Lille au mois de mars… La marche je vais faire ça comme toute les autres choses une journée à la fois. Pas besoin d’attendre d’être en voyage pour marcher. Ce matin je suis partis sans trop me poser de question, j’avais mon itinéraire, trois stations de Métro que j’ai pas pris sur Sainte-Catherine, aller-retour… Parfois mon statut disparait… Mon senti est plus léger quand je sors comme ça le matin… J’ai déjeuner très tôt, j’en suis à mon deuxième café, c’est pas facile… Je sais pas si de la marche je vais passer au jogging. Je pense au cycliste et skieur praticien ressource à la retraite, il a jamais arrêté, ce matin j’aime bien l’état dans lequel je suis c’est pas de la fatigue c’est une espèce de relâchement. Quand je me sens comme ça je comprends pourquoi les gens font du sport. Je partirai pas en peur, ça aussi faut que ce soit lentement mais surement. Je veux pas faire ça deux trois jours et abandonner. Y’en a qui sont tôt à faire la manche ce matin, moi j’ai jamais d’argent et quand on veut leurs payer à manger ils veulent pas… Je crois qu’aujourd’hui la neige va fondre, les trottoirs sont presque tout déglacés… Je vous le cacherai pas je marche dans le quartier gay, c’est tout près de chez moi, quand mes marches seront plus longues j’irai sur le plateau. Les snowbirds sont en Floride ils ont hâte d’aller à la plage, le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord est déjà au Mexique, je crois qu’il en a encore pour quelques jours. Ce midi je vais manger du riz et du brocoli… Ça parait que c’est le week-end la circulation automobile est très tranquille… Hier j’ai pas écrit dans la nuit j’ai dormis… Je pense à la première fois où je suis allé à Lille, je sais pas si l’agent de programmation s’en souviens j’étais avec lui. J’étais brûlé à en pleurer. Je pense au beffroi de Lille c’est beau. J’aimerais beaucoup aller aux journées internationales faire la communication. Dehors y’a quelques corneilles qui passent… C’est le matin vous le savez… Je suis pas allé à la librairie, j’attends la semaine prochaine je vais commander le recueil Spirou. Il ne me reste que quelques mots à vous écrire. Je parle plus vite que j’écris, voilà c’est des niaiseries. Un jolie petit couple habillé à l’identique passe devant chez moi. Je termine là-dessus comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

vendredi 26 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je gosse sur facebook mes posts disparaissent. Je dois cesser de manger salé ma tension est trop haute… Je sais pas si c’est l’angoisse mais j’ai toujours faim pourtant ce midi j’ai mangé du brocoli avec du filet de sole. C’étais bon… Étrangement ce matin le tracteur étais dans le parc, je sais pas pourquoi il pelletais le long de la clôture. Ils font des travaux mais quoi? Des choses comme ça nourrissent ma paranoïa. Y’a des gars qui travaillent avec des câbles blanc… Cette semaine le médecin m’a demandé précisément où j’habite… Je sais très bien que dans mon coin l’air est pourris avec les gaz d’échappements des voitures et des camions. J’ai eu des nouvelles pour les projets avec l’institut, je vous en parlerai quand ce seras plus précis, le texte de la communication a été envoyé à l’organisation pour les journées internationales du CCOMS à Lille. Au mois de mars je participe à une bibliothèque vivante à l’hôpital Santa Cabrini, c’est quelques jours avant le départ pour la France si départ il y a… et tout à coup j’ai de la peine, je sais que dernièrement y’a pas beaucoup de monde qui m’a lue. Le propos c’est encore et toujours mon senti. Je me calme en pensant à un copain qui vis des moments difficiles… Les snowbirds sont maintenant en Floride. Je crois que mon blog fait partie de mon rétablissement, cet outil me permet la pleine citoyenneté pourtant en ce moment je suis inquiet, j’ai peur de retourner où j’étais dans les bas-fonds maladifs… Tout ce que je veux c’est me rétablir et être heureux parfois le recul me fait peur… Je vais couper le sel et le gras, je remercie le lecteur de Deux-Montagnes pour son aide… Je croyais en avoir terminé avec la maladie, mentale, toxicomanie, alcoolisme et maintenant c’est la tension ça me décourage mais demain je vais retourner marcher. Je suis vraiment pas pressé de me ramasser dans un centre hospitalier et de soins de longues durées. Ce soir… Voilà la nuit qui arrive, y’a des choses que je veux pas écrire de peur de blesser, je sais pas comment ça marche facebook, les envois disparaissent assez rapidement, comme toujours paranoïaque j’aimerais bien savoir qui contrôle ça. Revenons au quotidien, j’ai lavé la vaisselle ça fait ça de « faitte ». Parfois quand je vous écris je suis triste et quand je termine ça va mieux. Je suis pas fait fort… Là je cherche déjà comment terminer, viens de voir une vidéo sur le manque de préposés aux bénéficiaires en France, je sais pas si c’est comme ça ici… Je me diminuerai pas plus que ça ce soir, me prendre comme je suis demain ça iras mieux. Je pense à vous tous en voyage moi aussi j’ai hâte de partir en tout cas j’espère… Un petit mot pour ma lectrice snowbirds fait moi signe. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit café noir. Vendredi, je pense au succès qu’a un ami avec ses cours vidéo, bravo! Écrire voilà à quoi je m’occupe, je persévère… Je crois que je me suis fait une nouvelle amie… Je voudrais bien à tout coup faire des belles phrases, parfois je me sens abandonné mais la solitude c’est l’ordinaire de l’écrivain. J’espère avoir bientôt des nouvelles pour le voyage à Lille bien qu’en vérité je crois que ça été refusé… Je me répète souvent à vous écrire mon senti. J’abandonne pas même si mon moteur c’est aussi la folie. Je sais pas, je sais vraiment pas, je crois que je m’ennuierais si le doute étais pas là… Je suis qu’un bozo qui s’en fait accroire bien que j’essais d’être sérieux dans mes histoires. C’est toujours des tentatives… J’ai toujours été un underdog, je sais pas si c’est par manque de talent où manque de travail. J’attends des nouvelles de l’amie on devrais se rencontrer bientôt. Je vais essayer de m’en tenir à l’essentiel… J’ai pas envie de détruire , y’a des gens qui ont du mérite… Je sais, je sais on voulait me voir gardien de sécurité, c’était de la merde parce que j’ai une maladie mentale j’aurais dû me contenter de ça pourtant… On m’a dit que si j’avais de la difficulté à marcher c’est parce que je suis trop gras, trop gros que j’en ai trop lourd à trainer… J’ai pas envie de me répéter j’ai besoin d’un point de vue original. Ce matin je vais marcher, je vais aussi arrêter à l’épicerie pour acheter des produits sans sel. Je crois que je me suis pas aidé à manger toute cette charcuterie, c’est comme si je voulais me tuer. Je vais aussi acheter du poisson. Tout à coup là j’ai le souvenir des accras de la Guadeloupe, je crois que c’est gras. Je vais bientôt acheter le dernier numéro du recueil de Spirou, rien qu’à y pensés je retourne en enfance, j’ai un drôle de sentiment… C’est pas un mauvais comme si je recommençais en sachant où j’ai fait des erreurs sans les reproduire. Je dénigrerai pas personne c’est plus mon mode de vie, vivre et laisser vivre, les gens ont le droit de vivre à leurs façon. Y’a toujours cette idée d’être une étoile, une star, mais c’est pas du cinéma que je fais ni de la musique rock. Je suis juste un pauvre tâcheron de l’écriture… J’attends aussi des nouvelles d’une autre création collective théâtrale, je sais pas si ça va se faire je vois déjà la difficulté d’écrire en groupe, l’ami appelait ça une dépression collective. Quelques mots encore toujours avec la peur… Dehors c’est toujours aussi froid, on peut dire qu’on est au beau milieu de l’hiver. Je pense à ce monument historique de l’esclavage à la Guadeloupe, à Pointe-à-Pitre je crois… Je sais pas pourquoi tout-à-coup je pense à mon alimentation. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

jeudi 25 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’aurais aimé être un chanteur, quand j’étais jeune je me rendais au répétition du band de mes copains le samedi. Ils me demandaient jamais de chanter parfois avec les gars qui jouaient de la guitare je gueulait à pleins poumons, on avait du plaisir. De la bière et des guitares c’était assez pour que le fun pogne. Je crois que le patriarche aurait lui aussi aimer chanter solo mais c’était plutôt la chorale faut dire qu’il avait de la compétition ses beaux-frères étaient très musicien et avaient de très belles voix sans parler de pépère… Tout ça c’était à l’oreille sans notion de solfège, on avait un petit clavier mais le patriarche avait trois doigts qui lui manquaient à la main gauche. J’ai bien essayé de m’accompagner à la guitare mais j’avais pas autant de talent que le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. J’ai toujours ma guitare mais je ne joue plus, j’ai abandonné, étrangement ce soir y’a un goût de lime où de citron, je sais pas pourquoi. La musique c’est une chose que j’ai beaucoup aimé qui m’a longtemps accompagnée même au plus profond de ma dérive. Je ne chante plus, j’ai jamais comme plusieurs voulu apprendre… Quand j’allais voir des shows j’aimais beaucoup gueuler pendant les applaudissements. Je pense au lecteur neveu en Outaouais qui joue parfois avec son band les Three Jaw Puller , ils sont très bons, mais maintenant ils ont tous des familles ça calme la fibre musicale. https://www.facebook.com/Three-Jaw-Puller-10564547693/, la musique toujours la musique ça m’intéresse moins maintenant je trouve ça difficile à suivre, j’écoute un vieux CD de hits de Gordon Lightfoot. Je l’aime bien. Je pense que certains de mes lecteurs aiment pas ce qui fait appel à la sensibilité comme la musique le fait. À la fin de ma dérive y’a longtemps j’ai enregistré quelques tounes https://www.youtube.com/watch?v=277uXp2_rUQ&list=FLSPA9J4s_N-pYuI1w9-G1UQ dont celle-là que j’aime bien. J’étais aussi aller en studio avec une chanteuse et sa pianiste que j’avais enregistré… C’était bien, j’ai abandonné tout ça, je me consacre à l’écriture, pour ceux qui habitent l’Outaouais et qui aiment la musique aller entendre Dave Beauchamp quand vous aurez une chance. Bon je vous placerai pas tout le vieux stock… Ce que je vous écris ce soir c’est difficile, j’y arrive pas je pense que c’est parce que je me tiens loin de mon senti. Voilà, j’ai parfois une nostalgie, je suis un vieux bonhomme, https://www.facebook.com/Lesvieuxducentredachats/videos/395879420852876/ j’aime bien ces vidéos. Pour ce qui est comme toujours de mon senti disons que parfois je préfère la finesse au brut. L’art brut, crû, c’est aussi mon école, y’a pas beaucoup de public… Je sais pas comment terminer, la douleur est pas là, vous pouvez dire que je suis braillard c’est possible, mais je continue quand même… L’ami disait que pour bien terminer fallait commencer par la fin, c’est possible! J’y suis à la chute, je tombe dans la finale en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Voilà encore quelques mots, à la prochaine j’espère!!!
Bernard

mercredi 24 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La nuit chez moi le bruit c’est comme une bande sonore d’un vieux film de l’Office National du Film. C’est presque la fin du mois, les gens sont à sec monétairement. Je soigne ma haute tension avant qu’il m’arrive malheur. J’ai dormis un peu maintenant je vous écris… Je pense qu’aujourd’hui les snowbirds vont être en Floride et le chauffeur d’autobus de la couronne nord est avec sa douce à la chaleur du Mexique. J’aimerais beaucoup partir, j’attends des nouvelles pour Lille sinon l’automne prochain avec l’ami col bleu on pourrais aller à Bali en Indonésie. Faut être patient avant de partir essayer d’attendre les opportunités de départ. Je devrai soigner mon alimentation manger beaucoup moins de sel et de produit préparé. Vous voyez ce matin le mal est beaucoup plus physique que mental. Hier à la pharmacie un monsieur me confiait avoir soixante-seize ans et travailler encore, je sais pas si c’est vrai, c’est le genre de bonhomme qui a développé une maladie cardio-vasculaire, l’a fait soigner avec succès et est redevenus actif… Je suis loin de mon senti, me suis calmé cette nuit. Je pense encore à la Place du Trocadéro l’endroit préféré à Paris de ma lectrice snowbirds et secrétaire retraité du cégep de l’Outaouais… Je crois que les soins et mes précautions pour mon alimentation vont être efficace. Je dois faire vérifier dans deux semaines. La nuit je suis toujours beaucoup plus calme, ça me fait moins mal, comme si la douleur prenais des vacances toujours étonné de voir comment les gens utilisent les créations des autres sur Facebook, ont remplis des pages et des pages sans même essayer d’être original. Les réseaux sociaux semblent au point, je sais pas où on va être dans dix ans, ça va toujours plus vite. Je risque de me trouver égaré dans la réalité virtuelle… comme toujours le jeudi pour les ouvriers c’est la journée de la paye, vous me voyez venir avec un compte-rendu de la débauche hebdomadaire. Hier je me suis trop exprimé dans mon malaise, c’est négatif. J’ai toujours plus de difficulté à exprimer le positif… Je crois que j’ai perdus des lecteurs, les lectrices sont toujours présente heureusement… Je m’étouffe en buvant de l’eau, je crois que c’est un mauvais effet secondaire du nouveau médicament… Là-aussi y’a un stigmate, une impossibilité de parler, de dire, d’écrire qu’on se soigne avec des médicaments… Je me cache, je me couche pour le cash pour la souche que tu sache que tu souffre… Je manque… Non! Non! Non! J’en ai de l’inspiration du moins j’y travaille c’est toujours ça le « travail » avant le concept. Je cherche une façon de conclure, ça fait pas une belle phrase comme souvent… Je sais pas trop comment je vais terminer je crois que j’ai plus rien à dire. Quelques mots encore avant de vous laisser je suis toujours content de réussir à vous écrire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai fait une gaffe, j’ai pris de mauvaises décisions. Je m’étais promis de ne rien demander et voilà que je le fait… Je sais pas trop comment vous dire ça, je me sent comme une grosse pute pourtant je suis pas à vendre. J’ai pourtant dis à l’amie que je collaborerais même si j’étais pas payé. Je lui laisserai pas une bonne impression. C’est une erreur j’espère qu’on va me pardonner, elle m’a quand même laissée ses amitiés. Je suis allé chez le médecin même avec des médicaments ça prend un horaire régulier. Le sel voilà ce que je dois couper… Quand à l’amie elle a dit qu’elle allait me revenir, j’ai posé des questions j’ai eu mes réponses… J’aurais quand même dû me retenir. Dehors un gars passe en gueulant, je crois qu’il me traite de cave… Ce soir c’est mon senti remplis de difficulté,  j’ai gâché ma journée avec des questions que je ne devais pas poser. Fallait être prudent pour se rendre au centre local de services communautaire, de la glace partout dans la rue et sur les trottoirs… Ce soir je crois que tout le monde est mieux que moi, ça doit être vrai même si je fait de mon mieux. Quand ces états d’âme sont là c’est comme si ça arrêterais jamais, j’ai pas le droit d’être dans l’erreur… J’essaye de me calmer, j’en ai parlé ça va pas… Je laisse tomber y’a pas que moi qui peut être dans l’erreur, je vais essayer de me corriger… Mot de Josef autiste «  un grand plaisir quand on est concerné par un handicap c’est de faire mentir les pronostics ». Tout de suite là, j’ai envie de pleurer y’a rien de grave dans tout ce que je vous ai écrit là, j’ai, je le répète juste mal. C’est pas mon hypersensibilité schizophrénique qui dois m’empêcher d’écrire et je n’écrirai pas que je fais des erreurs parce que je suis schizophrène, c’est juste de l’erreur humaine… J’aime bien avoir les commentaires des lecteurs, lectrices, lentement je me calme, écrire là-dessus comme disait le passant ça donne pas grand-chose… Je crois pas, expressionniste c’est peut être ça que je suis… Beaucoup de doute et je me pose… Voilà! Le soir arrive je vais essayer de me centrer sur le positif, ne serait-ce que le chauffeur d’autobus qui dis gentiment bienvenue. Toujours ce long discours dénigrant que je me fait, je dois viser plus haut, m’accueillir quand même dans toute mon imperfection. Je crois que pour me récompenser ce soir je vais placer une photo des vitraux de Madame Ferron, une grande artiste… Une grande œuvre … Pourquoi? Je sais pas, j’aime ça, je trouve ça beau et inspirant, juste pour dire qu’il y a encore de la beauté dans ce monde. Quand j’écris c’est autant avec désespoir qu’espoir. Voilà j’approche de la chute, je termine comme toujours avec les mêmes mots. Merci d’avoir lu jusque-là!!!  Encore une fois à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai hâte d’avoir des nouvelles pour les différents projets. Aujourd’hui je vous écris de la matinée. La pluie a cessé, cet après-midi je rencontre le médecin au centre local de services communautaires. Les snowbirds sont en Caroline du sud et devraient arriver en Floride aujourd’hui.  Je prends tout mon temps pour vous écrire. Je me souviens plus à quoi j’ai rêvé, dehors c’est la lumière grise du matin. Maintenant la rue est très achalandée, je crois que c’est à cause des différents travaux. Les gens s’en vont au boulot, je pense à la belle chanson Petit matin https://www.youtube.com/watch?v=SG05CT-yAR4  du regretté Sylvain Lelièvre. Je me souviens que plus jeune j’aimais me lever le matin, j’étais pas angoissé… La chanson traduit bien l’état d’esprit dans lequel j’étais. J’ai jamais rêvé d’habiter un château, juste un chez moi décent… J’aimerais beaucoup avoir une réponse bientôt pour les différents projets. Je suis désolé pour les gens de la fondation ce monsieur qui y travaillais et qui a mis fin à ses jours… J’essais de comprendre le lien entre la psychose et les tentatives de suicides, je sais que j’ai beaucoup vécu ça. Ce matin j’ai le sentiment d’être en Europe mais je suis au Québec l’hiver. Hier j’ai soupé avec un morceau de fromage fumé. J’ai pas encore mangé. Je sais que j’ai des problèmes avec ma pression. Lentement le ciel se dégage, toujours la même chose je me suis douché et parfumé. J’aime bien sentir bon. À travers les nuages on voie le bleu du ciel, mercredi milieu de semaine. Parfois pour moi la nuit c’est plus facile d’écrire… Je crois que les trottoirs sont glissant. Lentement je me rétablis, y’a des gens qui ont beaucoup de matériel, un beau travail mais qui souffrent. Ils doivent demander de l’aide c’est essentiel… Je pense à mon dernier voyage, mon passage dans la magnifique Madrid… Comment vous dire que moi aussi j’ai envie de partir, peut-être que ça va être possible pour Lille. Y’a une très belle lumière ce matin, une lumière pour jouer dehors l’hiver… Je sais pas de quoi à l’air la patinoire. J’irais bien patiner mais je serais vite à bout de souffle, À bout de souffle c’est un film de Godard c’étais la nouvelle vague, je sais pas pourquoi je vous raconte ça, si je me rappelle bien c’est une espèce de poursuite, une intrigue autour d’un meurtrier. Après le médecin cet après-midi je crois que je vais me rendre à la librairie. Je suis pas certain j’ai déjà un livre à lire. Y’a des sujets tabou comme la carte de crédit à propos de laquelle je ne vous parle pas, en plus ça fait pas de très belles phrases. On entend toujours le bip des charrues et des camions, ils reculent souvent. Voilà! Je suis quand même capable d’écrire le matin, ça tire à la fin. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore une fois à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!! Deux mots!!!
Bernard

mardi 23 janvier 2018

Au présent





Bonjour! Bonsoir! Temps moche…  Je pense déjà à manger. J’y arrive pas cet après-midi, le verglas dans la rue à fondue. Maintenant je marche comme un petit vieux, j’espère que le docteur va soigner ça. J’aimerais vous écrire comme souvent sur mon senti, c’est pas facile. Mardi, j’espère avoir des nouvelles bientôt pour le voyage à Lille, la communication est à propos du dédommagement et son rapport avec le rétablissement. Je sais pas si la direction va accepter, j’espère que oui… Ce matin j’ai regardé un documentaire sur l’anarchisme comment ces gens ont tenté de nous libérer du fascisme, du communisme et du capitalisme, ils y étaient presque on les a tué comme si tous les axes s’étaient mis de pair pour les éliminés. Je pense à Barcelone que j’ai visité cet été encore une fois victime d’une autre forme de terrorisme. Des rues, des boulevards qui suintent l’histoire. Les catalans tentent encore et toujours de devenir indépendant, un beau combat… Madrid n’est pas d’accord, on veut faire arrêter les élus expatriés, un juge à dis non. Le combat des peuples est difficile, chacun veut sa part on espère très fort, je vous parlerai pas de ça très longtemps j’y connais pas grand-chose, au Québec un de nos regretté premier ministre a déjà dis qu’on était peut-être quelque chose comme un grand peuple… Je crois qu’ici il est trop tard pour un autre référendum, y’a plus personne prêt à mourir pour la patrie… J’aimerais y croire encore mais souvent on retrouve les indépendantistes québécois dans l’alcool. J’ai plus la foi dans cette cause, ma cause c’est la santé mentale comment me débarrassé de la paranoïa… Politique et santé mentale c’est difficile de faire le lien entre les deux, on est en démocratie c’est ce que j’aime à penser… Ces jours ci on est dans une bonne situation économique, le gouvernement en place en prend tout le mérite mais moi je sais pas. C’est loin de mon senti tout ça j’essaye de le nommer de le dire de l’écrire… Souvent en politique un veut dominer l’autre, ce que je comprends c’est que les gens veulent vivre en paix, moi aussi, nos grands indépendantistes sont tous décédés, y’a plus personne pour les remplacer, personne qui a la stature d’un homme d’état. Ça me rend triste d’écrire ça, les gens réfléchissent avec une caisse de bière, je trouve ça bête avec le temps je crois que je suis devenus misanthrope. Bientôt au Québec il va y avoir des élections, j’ai peur de dire mes choix politiques, y’a longtemps déjà un vieil irlandais handicapé disait que j’étais un jaune. Il voulait faire venir des « top notch from Ohio » comme il disait. J’irai pas m’installer dans l’ouest… De toute façon c’est dans l’urne que ça se décide entre temps on peut dire ce qu’on veut. La politique ça me rend quand même paranoïaque. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots pour dire à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!



Au présent

Bonjour! Bonsoir! Temps moche…  Je pense déjà à manger. J’y arrive pas cet après-midi, le verglas dans la rue à fondue. Maintenant je marche comme un petit vieux, j’espère que le docteur va soigner ça. J’aimerais vous écrire comme souvent sur mon senti, c’est pas facile. Mardi, j’espère avoir des nouvelles bientôt pour le voyage à Lille, la communication est à propos du dédommagement et son rapport avec le rétablissement. Je sais pas si la direction va accepter, j’espère que oui… Ce matin j’ai regardé un documentaire sur l’anarchisme comment ces gens ont tenté de nous libérer du fascisme, du communisme et du capitalisme, ils y étaient presque on les a tué comme si tous les axes s’étaient mis de pair pour les éliminés. Je pense à Barcelone que j’ai visité cet été encore une fois victime d’une autre forme de terrorisme. Des rues, des boulevards qui suintent l’histoire. Les catalans tentent encore et toujours de devenir indépendant, un beau combat… Madrid n’est pas d’accord, on veut faire arrêter les élus expatriés, un juge à dis non. Le combat des peuples est difficile, chacun veut sa part on espère très fort, je vous parlerai pas de ça très longtemps j’y connais pas grand-chose, au Québec un de nos regretté premier ministre a déjà dis qu’on était peut-être quelque chose comme un grand peuple… Je crois qu’ici il est trop tard pour un autre référendum, y’a plus personne prêt à mourir pour la patrie… J’aimerais y croire encore mais souvent on retrouve les indépendantistes québécois dans l’alcool. J’ai plus la foi dans cette cause, ma cause c’est la santé mentale comment me débarrassé de la paranoïa… Politique et santé mentale c’est difficile de faire le lien entre les deux, on est en démocratie c’est ce que j’aime à penser… Ces jours ci on est dans une bonne situation économique, le gouvernement en place en prend tout le mérite mais moi je sais pas. C’est loin de mon senti tout ça j’essaye de le nommer de le dire de l’écrire… Souvent en politique un veut dominer l’autre, ce que je comprends c’est que les gens veulent vivre en paix, moi aussi, nos grands indépendantistes sont tous décédés, y’a plus personne pour les remplacer, personne qui a la stature d’un homme d’état. Ça me rend triste d’écrire ça, les gens réfléchissent avec une caisse de bière, je trouve ça bête avec le temps je crois que je suis devenus misanthrope. Bientôt au Québec il va y avoir des élections, j’ai peur de dire mes choix politiques, y’a longtemps déjà un vieil irlandais handicapé disait que j’étais un jaune. Il voulait faire venir des « top notch from Ohio » comme il disait. J’irai pas m’installer dans l’ouest… De toute façon c’est dans l’urne que ça se décide entre temps on peut dire ce qu’on veut. La politique ça me rend quand même paranoïaque. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots pour dire à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 22 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Beaucoup apprécié vos commentaires sur le texte précédent. Je suis debout à me chercher une thématique… Il a neigé, je regarde le lampadaire ça semble avoir cessé, quand à mon senti j’ai aucun sentiment d’être complet, mais oui parfois c’est comme si il me manquait des bouts… Je veux aussi dire à la super maman de Cantley de faire attention avec l’alcool, c’est traitre… Hier j’ai discuté avec l’ami col bleu à Montréal, lui aussi parfois il se sent bitché  on en est venu à la conclusion qu’une fois qu’on a fait de notre mieux on peut pas nous en demander plus. Je vous servirai pas la même « médecine » accablante… Avec cette température là c’est silencieux dehors… La semaine passée dans une émission française qui traitait de psychiatrie, j’ai entendu le nom d’un monsieur que j’ai croisé en Guadeloupe. Je crois qu’il est le père d’une sorte de réforme psy à la française. Viens de sortir de la douche ça fait du bien comme toujours je me suis parfumé… La nuit comme ça je pense au voyage, je devrais avoir des nouvelles de l’agent de planification à propos du texte et de la communication qu’on veut faire à Lille, comme on est inscrit et que si notre communication est refusé par l’institut, on peut toujours y aller comme participant… On verras tout dépend si la fondation paye les frais … Je devrais pas vous parler de ça faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué… Je vais m’acheter un cahier, j’ai un parfum d’Europe. Je pense à la directrice de la fondation qui vis des moments difficile mes pensées sont avec elle… Hier on m’a conseillé de rester positif mais j’ai pas ça dans ma nature faut que je fasse un effort. Je me vois déjà à l’aéroport avec les collègues. J’aime bien ces lieus de passage… Je pense à mon départ l’an passé c’était bien… Mais là ça risque d’être différent c’est un voyage « d’affaire » avec des collègues, c’est intéressant. Je me répète, je trouve pas toujours de nouvelles idées. Ce soir j’étais somnambules, je cherchais mes prothèses dans le frigidaire, je dormais debout… Je me vois passant les douanes, c’est toujours étonnant. Je suis toujours là trois heures à l’avance, je flâne devant les boutiques hors taxes… Je m’assois et regarde dehors toujours émerveillé par les avions, souvent je me promène d’un bout à l’autre de l’aéroport. J’arrête là je sais pas si je vais partir… Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord part pour le sud avec sa douce ce matin. Je lui souhaite un bon voyage, beaucoup de plaisir. Je pense au chagrin, comment c’est difficile à vivre. On a beau vouloir se changer les idées ça part pas. Me voilà à la finale, dehors la charrue passe. Je vais essayer de terminer sur une bonne note. Voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! Comme toujours encore quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai envie de tout laisser tomber. Je viens de réaliser qu’une femme avait pas été honnête avec moi… C’est pas grave! Aujourd’hui j’ai marché au moins une heure. Je pense que ma pression est pas bonne, je vais voir le médecin mercredi. Tout ça pour dire que je suis honnête, j’écris de mon mieux… Une étudiante de maîtrise en service social a été très gentille elle m’a donné une carte de remerciement pour avoir participé à son mémoire qui portais sur l’interrelation entre la participation des usagers en santé mentale dans leurs activités et leurs rétablissement. Le rétablissement c’est comme la saucisse Hygrade elles sont plus fraiches parce que plus de gens en mangent et plus de gens en mangent parce qu’elles sont plus fraîches. Je sais c’est niais mais le rétablissement dans l’implication pour moi ça fait du sens, de ce temps-là je regrette seulement qu’il y ais pas de comités dans lequel on puisse s’impliquer… On a quand même différent projets qui pourraient nous faire avancer sur le chemin du rétablissement. J’aime bien discuter avec mes pairs, de ce temps-là ça tourne autour du dédommagement, comment si y’a plus de fonds pour l’implication le groupe va tomber, c’est pas une fortune qu’on demande, l’expérientiel ça demande rétribution. J’ai un peu peur d’écrire là-dessus, le bénévolat c’est valable, mais les comités et notre expérience valent plus que ça. On parle de tabou en santé mentale, je crois que le bénévolat ça en est un ça se discute pas… Tout le monde le dis quand on est actif on se rétablis mais ça vaut quoi si on est incapable de payer notre dîner… Ça commence à faire des années que je parle de ça, mais on recule malgré toute la bonne volonté des adjoints à la direction. Au début je vous parlais que je voulais tout laisser tomber là aussi je reste pour combattre le stigmate, cette idée qu’à la première difficulté un malade laisse tout tomber, je crois que c’était comme ça avant mon rétablissement c’était toujours à recommencer… La santé mentale j’en ai fait une cause comme plusieurs, j’essaye de grandir à travers tout ça… L’idée maitresse c’est toujours d’aider et d’essayer d’être un exemple, comme je dis souvent les devoirs et après les droits. J’ai peur parfois de trop vouloir en faire, dans le rétablissement y’a aussi quelque chose de personnel, d’intime je dirais, ça nous appartiens et c’est pas une course entre pairs. Je sais des idées éparses comme ça c’est pas simple, mais y’a Bell Canada qui veut qu’on cause pour la cause, je vous écris ça et je vois plein de tabou lié au travail et même à ceux qui comme moi sont des « séniors »… J’ai décidé d’écrire malgré tout, même si j’en fait pas un gagne-pain. Quand je termine un texte souvent je me sent bien. Voilà! C’était ça pour aujourd’hui merci d’avoir lu jusque-là!!! J’ai encore quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 21 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Suis sortis du sommeil, y’a une musique qui me joue dans la tête. Je sais pas ce que c’est… Les snowbirds sont sûrement rendus assez loin. Ici il est toujours question de mon senti et de la difficulté à me débarassé  de cet ego malade, les grands écrivains y arrivent mais toujours en fin de vie en fin de parcours. Je mange un croissant, en pensant à l’Europe à la France… Comme souvent j’ai du chagrin… La nuit de dimanche on pense toujours au lendemain… De retour, j’ai dormis encore un peu, me suis préparé un café… Je pense toujours à ce voyage à Lille… Une femme que je connais passait en cour la semaine dernière, elle semblait prendre ça à la légère, curatelle? Pinel? Y’a rien de drôle là-dedans. C’est toujours cette tentative d’écriture du fou chez les fous, je m’auto-stigmatise, le psy dis que c’est pas bon d’écrire comme ça, pourquoi? L’angoisse peut-être que ça développe l’angoisse devant la page blanche, la peur de ne pas y arriver et d’écrire que des niaiseries… Pourtant je cherche dans mon âme, dans mon senti comment vous dire comme le malheureux que je suis et là je crois penser mais c’est que du délire, de l’agitation corticale, hé oui! Ça tiens toujours du cortex, du cerveau mais je suis pas neurologue je ne saurais préciser. Je sais pas pourquoi je vais dans cette direction, j’écoute ce que ça me dis, c’est ça même si c’est pas précis… Pendant ce temps-là le voisin ronfle du sommeil du juste, on est passé le milieu du mois encore quelques jours et c’est la paye… Encore une fois les bums boivent de la bière cette nuit, ils ont le temps encore une heure et quart avant la fermeture. Je me demande toujours où ils prennent l’argent pour consommer comme ças? Moi dans toute ma consommation j’ai gagné qu’un prix un titre, alcoolique! Parfois sur les réseaux sociaux je vois un conférencier santé mentale qui bois de l’alcool je trouve ça étrange… C’est pas un exemple. J’ai lancé une idée à un copain et à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, un voyage à Bali tous les trois l’automne prochain, ce serait bien… Le lecteur chauffeur d’autobus à une bonne connaissance de ces pays-là… Ouais! Je suis réveillé y’en à quelques un qui ont choisis d’écrire plutôt que de regarder la télévision. Dans ma paranoïa je crois que certaines personnes veulent me faire connaitre un autre bas-fond, pour aujourd’hui c’est non à la consommation, l’ivresse c’est pas raisonnable, on peut pas raisonner quelqu’un d’intoxiqué… Voilà! J’approche de la finale pour cette nuit, bientôt ils vont rentrer à la maison où chercher un bar ouvert passé les heures. J’ai pas d’inquiétude y’en a toujours un, on ferme les rideaux quand le soleil se lève…  C’est ça pour moi cette nuit, j’ai pas bus j’ai écrit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 20 janvier 2018

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop avec quoi débuter cette nuit, c’est dimanche à Montréal on entends plus de cloches sonnées. Pendant qu’en France on rénove les églises ici on les démolis ou on en fait des condos, elles ont quand même de l’histoire nos églises même si on y vas plus c’est notre patrimoine commun. Je sais bien les gens payent plus leurs dîmes mais je crois pas qu’avec ces petits montants on ferait vivre une paroisse… Depuis plusieurs années les gens ont la religion en aversion, c’est un sujet controversé… Souvent on fait pas la distinction entre spiritualité et religion… Une force intérieure personnelle voilà ce qu’il faut développer, une forme de prière envers une force supérieure qu’on développe soi même… Montréal c’est la ville aux cent clochers, je trouve quand même l’église honorable quand elle vend son patrimoine à des organismes communautaires. Je regrette quand même de plus entendre les cloches… Parfois dans mes grandes promenades j’entre méditer dans un lieu bénis. Ça me fait du bien ce silence… Cette semaine Pops est décédé il avait fondé le Bon Dieu dans la rue qu’on avait renommé Dans la rue, tellement on a peur… Pop’s il aidait les jeunes de la rue c’était une très noble mission ses hot-dogs étaient toujours bienvenus. Il y avait toujours une oreille qui aidait à se repérer dans l’itinérance, dans ces rues monstrueuses où on ne voit plus le pauvre… Le pauvre ça longtemps été moi je crois qu’à cette époque j’étais près du bon Dieu et je le savait pas… Un pauvre bougre, voilà!!! Parfois pour une prière j’avais un repas au Welcome Hall et le soir un peu plus tard on distribuait des sandwichs, y’avait aussi ces dames méprisantes envers les homosexuels à qui elles donnaient à manger, je leurs pardonne même si je suis pas gay, c’est y’a déjà longtemps… Parfois avant de manger on pouvait entendre le Amazing Grâce , y’avait aussi la Maison Labre dans Griffintown qui offrait une bonne soupe avec du pain, on pouvait repartir avec des fruits, oranges, pommes, bananes… j’étais, je suis pauvre mais je suis riche de projets, d’écriture aussi. C’était difficile et quand même humiliant de demander ces restants de boîtes de guignolée… On dis que le chômage est à la baisse mais j’ai jamais vu autant d’itinérants, je pense à ces programmes gouvernementaux qui bonifient le chèque d’aide sociale, ça paye les cigarettes et c’est tout… Quand on a cessé de fumer on réalise comment ça pue la nicotine… À la maison Labre on nous donnait toujours un ticket qui nous permettais de revenir. Voilà où j’étais dans ces années difficiles d’avant mon rétablissement, Pointe-Saint-Charles voisin de Griffintown, qu’on veut maintenant revamper… Disons que là aussi c’est de la gentrification, je sais pas où on va les repousser les pauvres. Je crois que les maisons de chambres disparaissent lentement, j’espère qu’on va mieux loger les anciens chambreurs. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ai dormis une partie de l’après-midi, les snowbirds nous quittent demain matin… Aujourd’hui je suis resté seul toute la journée. J’écoute mon monde intérieur c’est samedi soir… Me souviens de la pièce de bois travaillé sur laquelle on se posait les coudes au bar de la brasserie. Comme toujours je boirai pas d’alcool aujourd’hui, à l’époque le samedi soir c’était souvent une soirée plate. Je sais pas trop quel angle prendre pour vous écrire ce soir, cet été à la noce on m’a demandé gentiment si je retournais parfois à Terrebonne sur la couronne nord. J’ai répondu non, que j’avais trop de mauvais souvenirs. Me suis préparé à souper des hot-dogs, j’ai aussi le désir de partir. Je vais attendre des nouvelles de mes projets. Le soir j’ai parfois envie de boire mais je le ferai pas, ce serait me tuer avec les médocs que je prends je deviendrais très fou et le lendemain si lendemain il y avait je serais psychotiques et déprimés. C’est pas très bon ce que je vous écris là me semble que je n’écris que ça… Je préfère me concentrer sur mon prochain voyage si c’est pas à Lille ce seras en Asie du sud est… Ce soir j’ai un grand vide à l’intérieur, je sais pas comment le remplir, peut-être avec la prière… Je vous écris aussi pour ça pour nommer cette vacuïtée… Boire ça règle rien je me ferais pas d’amis. C’est juste pour aujourd’hui, je vais rester tranquille cette nuit. Souvenir de ce gars qui avait un dépanneur tout près de chez moi, c’était y’a plus de trente ans, il était aussi pauvre que moi, parfois il me faisait crédit pour de la bouffe. Je passais des soirées chez lui l’hiver il ne chauffait pas, voilà où j’irais si je buvais… Quand-même je comprends la solitude de qui a une maladie mentale, seul, abandonné il veut voir du monde mais n’y arrive pas, après la bière et la boisson forte, la drogue et le lendemain la psychose à l’urgence de l’hôpital, psychotique à vouloir en mourir, je vous l’écris parce que c’est important que je me rappelle. Je voudrais pas retourner vivre dans un mouroir, une maison de chambres. Ce soir je crois que c’est vivable dehors, il est pas question que je boive de l’eau dans un bar, le portier me mettrais vite à la porte. Finalement ce soir je suis malheureux mais c’est juste ce soir, les amis sont là. J’ai qu’a téléphoner, ils vont m’écouter, et peut-être aussi dire une prière et avoir de la gratitude.  C’est encore la même thématique, l’abstinence, la sobriété… Je termine cette écriture et je téléphone à l’ami, la force c’est de demander de l’aide… Parfois j’ai qu’à me souvenir dans quel état, j’étais… Je vais dire une prière et si vous voulez vous pouvez en dire une pour moi. Ce soir je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Voilà c’est finis à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Départ dès demain pour nos snowbirds, allo la Floride! Je comprends pas, selon Falardeau, Elvis Gratton, on vie comme des aliénés avec une douleur à la patrie trop présente et beaucoup de couple comme mes snowbirds descendent à la chaleur chez nos voisins américains. Mais non je suis pas jaloux je relève juste un paradoxe… Pour eux c’est Elvis pour moi c’est les Bougons. Je suis d’une race de béesse qu’on tente de soigner, j’œuvre dans le domaine social ce qui selon moi justifie ma rente de vieillesse. Je sais pas si les socialistes québécois vont en vacances à Cuba… Y’a la France aussi qui est à gauche si c’est être à gauche d’avoir une visite de médecin à domicile, je vous en parle parce que je l’ai vu, le médecin étais venus soigner quelqu’un à l’hôtel… J’attends des nouvelles pour le voyage à Lille si ça se fait pas, cet automne, je vais essayer de programmer un voyage à Bali en Indonésie avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord et mon ami col bleu nouvellement retraité. J’ai quand même hâte de prendre l’avion, d’attendre à l’aéroport, accompagné ça risque d’être sympathique. Souvenir d’avoir attendu quelques heures à Amsterdam pour un transfert, une correspondance vers Montréal. Tout à coup je croyais m’être fait rembourser le paiement d’un clavier inutilement mais non j’ai vérifié,  je l’ai reçu et bien payé tout ça à cause d’un paiement illégitime qu’on m’a remboursé chez Amazon. Voilà la paranoïa qui s’empare de moi… Je crois que si je parle d’achat en ligne ça va me créer des problèmes, encore un déjà vu en pensant au vieux professeur de français Lenneville, qui devais se taper les copies qu’on écrivait dans les cours pendant la soirée, ce que j’écrivais ça devait pas être si remarquable de l’écriture schizophrénique en gestation. On a beau dire on est américain avec des particuliarités, l’assurance-maladie, l’Hydro-Québec et l’aide sociale bien que je sache pas si ils ont l’aide sociale aux États. Je sais par exemple qu’ils ont pas d’assurance maladie. Je suis très loin de mon senti cette nuit… Parfois j’ai de la difficulté à croire que j’ai soixante et un ans. Les jours défilent rapidement c’est pour ça que je dors pas j’ai peur de mourir… Semble que l’ami agent de planification à apprécié les textes que je lui ai envoyé… Je vous parlerai pas de la télé elle est omniprésente. Encore pour celui-là c’est la nuit, la machine fonctionne, elle me détruit l’intérieur, m’avilie l’âme… J’ai le souffle cour c’est l’angoisse, cette nuit les gars ont eu un break, il fait doux, c’est pas encore l’idéal pour dormir dehors mais on gèle moins. Dans dix minutes les bars ferment, comme toujours je vais vous demander de me donner une petite chance. Mais non je suis pas surdoué ça se saurais… Me manque que quelques phrases pour terminer. Voilà c’est comme à l’habitude je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 19 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je pense à tous ces gens dans les hôpitaux surtout ceux qui attendent et à qui on va donner une civière dans le corridor beaucoup de ceux-là souffrent d’une maladie mentale et attendrons une admission pour des soins plus intenses. Je me souviens de cette femme qui en voulait au personnel parce qu’il le laissait pas manger ses bonbons Tic-Tac ils sont assez facile à confondre avec des médicaments. Disons que pour elle c’était une espèce de substitution au médicament. C’est quand même vrai que le temps à l’aile psychiatrique est long beaucoup en profitent pour flirter… Deux ou trois jours dans le corridor à entendre les plaintes et les râles, vous en êtes pas rapidement sortis quand on vous admet dans l’unité de soins où vous partager une chambre avec trois où quatre autre personnes malade. Reste qu’à attendre le psy qui va vous poser quelques questions et vous garder sous observation, avec de la chance on va vous dire que vous n’êtes pas fou, folle mais malade souvent on retrouve des bipolaire et autre schizophrène psychotique. Faut pas se décourager quand on commence à consulter on peut faire plusieurs aller-retour à l’hosto, on est jamais guéris mais les mêmes façons donnent les même résultats. On deviens down fermé et psychotique. Moi j’avais très peur de l’aile psychiatrique. Dans ma vie à un moment j’avais un voisin maintenant décédé qui disait que l’hôpital c’était son hôtel, c’est pas le cas c’est loin d’être un hôtel moi ça nourrissait ma paranoïa comment vous dire que maintenant je me tiens loin de là… Je me rétablis en ayant un mode de vie sain quand à la folie je suis pas guéris mais de nos jours qui n’est pas un peu fou. Ça va mieux je veux pas être un échec pour tous ces gens qui m’ont soigné. À l’époque parfois on devait ouvrir un lit pour me traiter, je restais là rarement plus d’une semaine, j’étais en liberté je pouvais sortir comme entré, j’attendais le psy… Avec ces allers retour je pouvais pas bâtir grand-chose en fait c’était pas la faute des hospitalisations mais beaucoup plus de mon mode de vie, de la consommation… Y’a longtemps que j’ai pas vécu de psychoses, c’est tant mieux… Je me rétablis je voyage j’écris et j’essaye d’aider ceux qui souffrent, parfois y’a des gens qui me laissent tomber et qui reviennent après plusieurs années. Je suis prêt à les écouter mais c’est pas une façon de nourrir l’amitié… Changement de sujet, les snowbirds partent bientôt pour la Floride, j’espère qu’ils vont avoir chaud et faire bon voyage. J’attends une réponse pour différent projets j’espère que ça va marcher. En attendant maintenant je me sent beaucoup moins oppressé… Je voulais vous écrire sur quelqu’un pour finir mais je trouve qu’il n’en vaut pas la peine… Voilà! Pour le présent c’est ici maintenant. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! En attendant je vous souhaite à la prochaine je l’espère!!!
Bernard

jeudi 18 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis heureux pour mes lecteurs insomniaques que la petite musique de méditation fonctionne pour les endormir. Moi j’ai quelques mantras que je récite avec des exercices de respiration, ça fonctionne! Mais je préfère rester debout et vous écrire… Chez moi j’ai toujours le bouddha offert par notre ami chauffeur d’autobus de la couronne nord à la belle époque il livrait des mets chinois. J’ai déplacé le bouddha pour l’avoir sous les yeux… Pas loin de chez moi y’a un monastère de moines vietnamiens. Ils représentent pas bouddha de la même façon mais je crois que pour la pratique c’est la même. Je vous écris ça sous l’œil du grand maître… Avec toujours le souvenir du boubla de Race de monde de Victor-Lévi Beaulieu, notre grand écrivain, qui a lui aussi habité Montréal-Nord et décris le monde glauque du Bellehumeur sous le pont Pie-IX… Je me souviens que la gang de Montréal-Nord étais rivale de celle de Terrebonne. On avait aussi les gars de Saint-François à Laval qui traversait parfois le vieux pont maintenant disparus. J’habitais une ville ouvrière dans mon enfance j’ai pas fréquenté beaucoup d’universitaire. Quand on me voyait avec un livre dans le parc on m’assimilait à un malade… Je regarde mon bouddha avec sa bedaine qui soulève une sorte de gros bol de soupe… Pas d’étude pas de métiers j’étais très mal partis. J’ai appris à la dure, y’a qu’à la machine shop qu’on m’a rien montré pourtant j’aurais bien aimé enfin c’est loin derrière tout ça, je pense que Jo travaillais à cette shop là sur le boulevard industriel, il n’avait qu’un désir c’est d’en sortir. Pour bien des gens la culture ça rimais avec efféminée, c’était la place et le terrain de jeu des femmes surtout que souvent on y représentait des gens aux mœurs sexuelles différentes. C’est étrange je me sens comme si c’était samedi…  Je viens de prendre une douche, je suis presque aussi gros que Bouddha, je ferais pas honte aux lutteurs de sumo. Voilà je me sens déjà en voyage, j’ai hâte d’avoir des nouvelles de tous ces projets… Je me suis parfumé ça me fait du bien, pour le voyage je vais essayer de me faire un plan B , je crois que Bali avec mon frère ce serait bien. Les parfums parfois c’est extraordinaire… Je suis tellement angoissé j’aimerais bien que les voitures n’arrêtent plus devant l’immeuble… Les voisins ronflent, c’est bon signe ils dorment. Je pense à mes amis d’enfance qui se payaient ma gueule, leurs situation à t’elle fait d’eux des gens mieux que moi… Je crois qu’ils ont fait des vies pépères avant le temps. Je cherche mon mantra, c’est un peu mon karma ce que je vous raconte là… Je cherche une façon de fermer  ce texte, une conclusion pas trop dégueulasse, une chute potable. Ça seras pas différent, je perds pas mes habitude, merci d’avoir lu jusque-là!!! On y arrive, Maranatha et voilà!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça c’est radoucis, c’est rare j’entends la radio chez la voisine, c’est jeudi fin d’après-midi, y’en a beaucoup qui vont terminer la semaine à la brasserie. Ils s’étaient retenus toute la semaine ce soir on ouvre les vannes. Je commençais à quatre cinq heures et j’étais saoul et fauché à huit heure… Je cherchais je ne sais quoi mais je cherchais, j’ai jamais trouvé, ça a duré des années… Je m’imaginais que je pouvais trouver de la compagnie comme ça en m’accrochant au bar, c’était dur ce monde-là… Je me partais sans savoir quand j’allais arrêter. Y’avait de la musique des gens qui discutaient pourtant je restais seul. Ce soir j’irai pas, ça fait presque aussi longtemps que je suis abstinent que tout le temps où j’ai bu, vingt-quatre ans sans alcool et drogue. Parfois j’ai des cravings mais ça dure pas… Quand j’ai rien à écrire je vous cause de ça… Je pense à tous ces créatifs qui consomment, moi j’étais incapable de faire quoi que ce soit… Un temps j’allais dans un bar où y’avait un Jam session et je montais sur scène pour insulter les gens, je me souviens aussi de la place aux poètes de Janou Saint-Denis tout ce que je faisais c’est râler. Chez nous maintenant on appelle ça un câsseux de party. Parfois je rêve encore à ce propriétaire de bistro qui m’accueillait. Je passais mes soirées là, je crois que j’étais le seul alcoolique. Je sais pas pourquoi j’écris là-dessus c’est terminer, je vais rester à jeun aujourd’hui. En tout cas je vais essayer… J’ai jamais eu de copines qui me suivaient dans mes virées… Ce qui m’étonne c’est que je sois pas mort, plusieurs auraient pu me régler mon compte. J’étais incapable de laisser les gens boire en paix. Les endroits où je buvais sont tous fermés, la jeunesse s’est trouvé d’autre lieue pour fêter, certaines boîtes ont déménagé… En fait je sais ce que je cherchais c’était le buzz original le premier, je l’ai jamais retrouvé, maintenant je l’ai à jeun… Dans ce monde-là j’avais de bonnes raisons d’être paranoïaque… Bon! J’arrête de vous écrire là-dessus c’est pas encourageant, ma lectrice de Deux-Montagnes secrétaire à l’Université du Québec à Montréal, sait de quoi je parle… Je vois des jeunes filles qui rentrent à pieds c’est l’exercice de la journée… Souvenir de cette jeune femme à la brasserie qui me posait des questions sur le grand Jacques Ferron que j’ai un peu potassé, j’avais quelques réponses… Un autre voulais que je lui écrive un poème mais j’ai toujours été incapable d’écrire saoul.  Voilà j’y arrive, il pouvait se passé des mois entre les rencontres, je me coulais, je me callais, une vrai folie… Ces choses-là se passent encore dans les brasseries de Montréal, c’est un autre qui les vie, si il me lit je veux juste lui dire qu’il demande de l’aide. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mercredi 17 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Comme toujours la nuit j’écris pour mes lecteurs, lectrices insomniaques. Cette nuit j’ai fait une crise d’eczéma, démangeaison sur les cuisses ça aide pas à dormir… Je crois que c’est un malaise nerveux, j’ai quand même soigné ça avec de l’onguent à la cortisone. Parfois mes émotions sont comme une embâcle elles bloquent mes pensées tout déborde en amont, les larmes, les pleurs, l’angoisse, l’anxiété, la peur nommez les elles sont toutes là prêtes à faire apparaitre la psychose. Voilà une bonne raison d’écrire, s’agis pas de refouler mais bien d’exprimer… Je vous fais confiance quand il s’agit de mon monde intime… Je salue le retour d’une lectrice qui nous avait abandonné, j’étais très heureux d’apprendre que ça va mieux…  J’attends des nouvelles de mon ami agent de planification pour les textes que je lui ai fait lire… Aussi pour le voyage à Lille et deux autres projets. Tout ça c’est très factuel, éloigné de mon senti… J’admire ces écrivains qui sont capable de décrire ce qui se passe dans la tête de leurs personnages, moi j’en ai qu’un et j’ai toute les misères du monde à le faire réagir, réfléchir décrire son monde intérieur. Ce soir on peut dire qu’à  Québec l’eau ne coule plus sous les ponts, on en profite pour saluer notre lecteur technicien de la Rolls-Royce qui s’y rend chez sa douce. Viens un moment où c’est toujours plus difficile d’écrire, de nommer de décrire ce qui grouille à l’intérieur de soi, c’est beau de dire qu’on a mal mais ça prend une solution un remède autrement on passe pour un chigneux, un embêtant… Pourtant elle sert à ça mon écriture me débarrassé de ces différents malaises, toute les nuits je me réveille avec d’autre angoisse, je dors pas bien sur mes deux oreilles. L’idée c’est de mettre le doigt dessus, j’y parviens parfois… Je salut mon lecteur de Deux-Montagnes même si j’espère qu’il dort… Étrangement je pense aux cloportes, à comment dans nos jeux d’enfants on aimait bien retourner les pierres pour y déloger ces crustacés dans l’humidité, on aimait bien faire peur aux filles avec ces animaux inoffensifs, souvenir d’été avec ces bocaux où on gardait des insectes de toutes sortes… On y gardait aussi des vers pour aller à la pêche. L’hiver on appâte avec du foi, la matriarche a été obligé de retarder son voyage à la pêche aux petits poissons des chenaux, elle vas y aller la semaine prochaine. Pour ceux qui connaissent pas ça on pêche dans la cabane aux chenaux, les autres cabanes c’est pour se réchauffer sur les lacs en surveillant les brimballes… Y’en a des coriaces qui pêchent sur la glace sans abris, à un moment donné on gèle des pieds… Je vous parle pas des libations dans ses cabanes on offre la boisson avant de la boire c’est une sorte de plaisir le poisson et la boisson. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard