mercredi 17 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Parfois je crois que vous m’avez oublié, que vous ne me lisez plus. Je suis bien conscient que vous n’avez pas que ça à faire surtout les snowbirds qui partent bientôt pour la Floride et y’a aussi mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord qui s’en va dans le sud. Je vais y aller avec mon senti, aujourd’hui j’ai rêvé au patriarche et à mes trois frères on s’en allait tous à la messe dans la Rambler, dans le rêve on passait sur la rue Saint-Louis à Terrebonne et quand je me suis réveillé on tournait pour prendre le boulevard des Braves… Ma façon d’interpréter ce rêve c’est que le patriarche me manque malgré tout, j’ose pas trop vous écrire là-dessus, dans la Rambler j’étais assis derrière le patriarche qui conduisait. Je sais que vers la fin de ses jours c’était une chose qui lui manquait beaucoup conduire sa voiture. Quand j’écris un rêve comme ça, ça me vide, je me faisait aider par un de mes frères pour mettre ma veste par-dessus un chandail, un pull. La semaine prochaine j’ai rendez-vous chez le doc pour vérifier ma pression, je me dis que si il me rappelle j’ai certainement un problème. J’espère que j’en mourrai pas. C’est pas vraiment le temps de fréquenter les cliniques, je connais surtout celle de la santé mentale… Le Centre Intégré universitaire de Santé et de Services Sociaux de l’Est-de- l’Île-de- Montréal est en organisation côté santé mentale, la direction se donne sept ans pour réorganiser le volet santé mentale. Moi, je croyais en avoir finis avec les consultations voilà maintenant que je dois consulter pour ma pression. C’est pas très imaginatif cet après-midi, je vais revenir à mon senti, on disait souvent si tu veux pas être malade tiens-toi loin des hôpitaux… J’ai pas envie de vous écrire cette petite douleur sourde, ce malaise qui m’accompagne toujours parfois je mets la barre haute, je veux mélanger mon quotidien à la poésie, l’administratif au démonstratif, oui! Je veux essayer de démontrer quelque chose d’artistique dans le mal qui m’habite… Je sais que la folie est mon cheval de bataille, aujourd’hui le téléphone à pas sonné, du moins je me souviens que j’avais un message du Centre Local de Services Communautaire… Les journées s’étirent, y’a de la lumière plus longtemps j’espère que les snowbirds vont être prudent, moi j’attends des nouvelles de mes différents projets, j’espère que ça va marcher. Je me souviens de cette époque où je me présentais à l’urgence de Maisonneuve-Rosemont souvent j’étais psychotique et j’attendais emmuré dans le silence, avant de bien me rétablir on me trouvait un lit assez rapidement, je dormais dans une chambre du pavillon Rosemont, souvent j’étais hospitalisé la nuit. Quand on a une maladie mentale le temps est long pendant l’hospitalisation. J’attendais sans trop savoir ce que je voulais, paranoïaque. Je pense que je vous en ai assez raconté pour tout de suite. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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