lundi 4 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous écris de la nuit dans le goulag occidental. Insomnie encore, j’essais de penser à une destination cet été. J’ai toujours le souvenir de ces belles vacances à Kamouraska, au café dans la vieille école de Saint-André-de-Kamouraska. Je crois que pour eux l’hiver est pas finie. Y’a eux de magnifiques marches prise dans la nature le long du fleuve, ces grimpeurs pris au piège dans l’escalade d’une falaise et cette fantastique vue sur le fleuve. Mais bon! Pour l’instant on en est pas là. Je vais essayer de vous écrire sur ce que je ressens cette nuit, j’entends l’autobus qui passe c’est le dernier cette nuit. Je suis heureux de pas être dehors a attendre le prochain, ce seras pas avant le matin. La culotte de mon pyjama est déjà déchirée c’est à ne pas porter pendant les alertes incendie on va me voir la raie. J’attends le remboursement de mes frais de transport pour mes activités thérapeutique. Je pense que les autorités gouvernementales aimeraient bien me voir guérir mais voyez vous la schizophrénie ça guéris pas ça se stabilise. Cette nuit je suis chanceux j’ai pas ces voix dénigrantes mais ça peux revenir à tout moment. Voilà j’en parle et ça reviens je les chasses les voix, les remplaces par l’écriture réfléchis à ce que vous lisez là avec toujours en arrière plan le petit démon dénigrant. Heureusement j’ai plus besoin de boire pour que ça se calme, que mon cerveau s’apaise… Vous devinez probablement que je suis debout, j’écris pas couché, la nuit file et j’ai pas à m’en aller Quand je buvais il était interdit de s’assoupir dans le bar. Je me rappelle de ce gars qui me racontais que dans un hôtel de sa connaissance, au bar, le staff s’occupait d’un bonhomme qui buvait à tout les soirs, quand le bar fermait ils allaient le reconduire à sa chambre et le bordé, ils recommençaient soir après soir, nuit après nuit, quel enfer. Je pense au regretté Albert qui rêvais de gagner la loto pour s’acheter un camion de bière et l’installer à la porte de chez lui, c’est un peu conte de la folie ordinaire. Ce texte avance lentement dans la nuit, je traversais parfois l’autre bord de la rue pour m’acheter une frite, au bar ils avaient pas de langues, d’œufs où de saucisses dans le vinaigre… Dans ma tête la musique de Bill Frisell. Je cherche quel angle je pourrais prendre pour terminer ce texte, y’avait ces mégots qu’on se passait en croyant qu’ils restait encore des substances toxique, mais non, on fumait que du tabac allongé sur les vieux couchs du Quartier Libre, parfois je m’endormais trop j’arrivais pas à tenir je me couchait dans les entrées de commerce sur le trottoir. Sauvez vous pas! Je termine lentement en ayant une pensée pour la dernière amie, on a quand même eux bien du plaisir, le temps a filé si vite. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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