dimanche 2 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop quoi vous écrire aujourd’hui, dimanche après-midi je me rappelle chez le patriarche dans mon adolescence la télé étais pas câblé et y’avait que des émissions plates l’après-midi à la télé à part peut-être le magazine Bon Dimanche à ce qui s’appelait Télé-Métropole à l’époque… Plus tard à Radio-Canada y’a eu la Bande des Six où j’ai souvenir d’un Léo Lévesque invité malmené… Dans LaPresse+ aujourd’hui ils parlent d’une réédition de recueils introuvables du poète Denis Vanier et une autre de Josée Yvon… Je pense à comment il faut rester dans la réalité pour ne pas se briser dans la psychose. Ce matin à la radio y’a eu un reportage sur les pairs aidants https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/desautels-le-dimanche/segments/reportage/85399/aide-sante-mentale-psychologique-importance-pairs-aidants-alexandre-touchette pour ceux qui connaissent pas ça c’est intéressant, si vous l’écoutez remarquer la musique d’une tonalité poétique désespérée… Je viens de voir des jeunes hommes qui gueulaient en sortant de l’édifice, ça à pas l’air d’enfants de cœur. Le voisinage faut savoir vivre avec… Je sais pas comment vous écrire mon senti cet après-midi, il est empreint de nostalgie pourtant y’a des dimanches que j’ai détesté, j’étais pas capable de me protéger. Je vais rester tranquille sans consommer, j’ai entendus dire que des gens avaient ouvert un endroit pour fumer du cannabis, voilà les psychotiques qui s’invitent, je pense que ça va prendre, un peu comme les centres de dégrisements à l’alcool, des centres ou on va prendre en charge les psychotiques, pour l’instant c’est l’hôpital mais ça pourras pas toujours être comme ça. Je me souviens d’une de mes premières psychoses que j’avais passée avec la neige en noir et blanc dans l’écran de télé. Je veux plus vivre ces enfers qui revenaient épisodiquement. Je reste quand même angoissé et paranoïaque… Mais c’est moins grave je contrôle mon environnement. Ça reviens souvent à la même chose mes écrits, certains vont lire ça et me stigmatiser, en rajouter sur la « maladie »… Demain c’est la fête du travail, c’est congé, je crois que la lectrice de Gatineau est maintenant bien installée. J’ai stoppé le climatiseur, le temps est frais, je lis mon guide de voyage. Je trouve plus je trouve pas quoi vous écrire, le quartier est agité y’a beaucoup de circulation automobile, comme toujours c’est plus prosaïque que poétique. Je sais pas si je rêve quand j’écris si ma pensée est claire comme de la poésie… Je suis seul comme souvent, ça me permet de mettre des mots sur ce que je ressens. J’aurai écris quelques pages, rien pour changer la face de la littérature, les vrais écrivains savent que je suis bien peu de choses. Quand j’arrive à ce point-là je veux m’auto-dénigrer mais je le ferai pas, je vaux autant que n’importe qui. J’écris pour donner de la valeur à ce que je fais. En écriture et ailleurs… Encore quelques mots, je me sent tomber ces mots là je les ai arrachés. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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