vendredi 28 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore comme un fantôme dans la nuit. J’ai pas réussis à m’endormir solide, j’entendais que le ronron des politiciens… Les voitures passent parfois y’a un passant qui gueule, j’entends les voisins qui ronflent. J’espère le dépôt d’une partie de ma paye aujourd’hui. C’est fait je vous avais laissé pour dormir, l’argent est là… Je devrais pas écrire ça c’est confidentiel. C’est calme cette nuit, je trouve pas le fil de ce que j’écris,  me souviens de l’époque où la grosse presse carburait à la cantatrice chauve c’est comme ça que j’ai « connus » Ionesco.  C’est vendredi, j’ai pas d’ennuis, hier on se rappelait avec le copain, du bar qu’on fréquentait, on traversait Laval et la ville du nord au sud pour venir boire là.  À l’heure que je vous écris ça il reste qu’une demie heure pour aller en écluser quelques une et je crois pas que ce soit cette nuit qu’on va rencontrer la belle au bois dormant, de toute façon elle a quitté pour un bar plus avenant et ouvert toute la nuit, pour le moment elle fume et pue la cigarette. Ouais! Y’en a plusieurs qui vont dépenser leurs paye, hier j’écoutais un documentaire sur l’itinérance et la politique du housing first, la demeure en premier, je sais pas si ça marche. On a vu une propriétaire qui avait loué ses logements croyant aidés,  on a démolis tout ça c’était devenus insalubre et inhabitable. On a peur de ses vieux démons, l’alcoolisme et la toxicomanie, je sais pas comment l’institut travaille avec ceux qui ont ces problèmes, moi, j’essaye de dire à mes pairs que c’est possible de se rétablir en sachant bien que quelques’un ont des blessures profondes et plus de difficulté à se rétablir, ils ont été abandonné par tout le monde ou n’ont jamais eu de famille élevé qu’ils étaient par la direction de la protection de la jeunesse pour une fois adulte passer par la prison, c’est pas des cas « glamor » ils sont pas beaux, ils sont pas bons mais l’état se doit de les aider surtout ceux-là. Je reviens à mon senti, j’ai connus de grandes douleurs psychotiques, je me débrouillais seul à l’hôpital, j’avais mal, j’ai jamais compris pourquoi. Tout ce que j’ai réussis à faire c’est de remonter vers d’hypothétique abus, je sais pas où, je sais pas quand mais j’ai pardonné.  Je suis pas un grand criminel, je reste parfois inconscient… Y’a ce gars qui classait les gens selon l’hôpital qu’ils fréquentaient, pour lui l’institut Pinel c’était le top, il était bien malheureux avec moi, je suis plus suivis par l’hôpital. Je me rétablis parfois je me demande ce que je fais ici c’est ça ma vie. Parfois ma famille à peur que je délire mais vous en faites pas ça va jamais plus loin que la commune paranoïa… Bon! Je suis rendu à la chute encore une fois cette nuit je vous aurai ouvert mon journal. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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