À soère ça va mal, ça va mal en sale, je suis psychotique
anormal, ça me prendrais des balles pour faire sauter ma zone cervicale, faire
taire l’animal qui se pense au bal quand yé rien qu’à Laval. Un cheval, un
cheval une selle en aval, ça m’achale, ça m’achale comme une vieille pédale
perdus dans un dédale, c’est la rafale des jours perdus parfumés au santal, je
cherche un canal une voie d’accès primale, bein oui c’est ça c’est anal et
atonal on ne va plus au Balmoral. Justement amoral y’é pas question d’épidurale
l’enfant vivras plural dans le sidéral. Tout ça c’est banal on feras pas le
total c’est pas minéral si on disait causal… et surtout pas à l’hôpital.
Vous voyez mon état, j’espère que vous aimez ça, c’est toujours
une question d’écriture pour aller mieux. Parfois y’a que comme ça que j’exprime
mon malaise, ma psychose, c’est pas a peler des pommes de terre qu’on deviens
écrivain, on écrit pour le reste advienne que pourras. Introspection dans le
délire c’est douloureux ça me brise. Je suis en larmes j’arrive à rien, les
mots c’est beaux parfois c’est trop mais c’est le boulot. Parfois je suis à
Babel.
Je brûlerai, je brûlerai avant l’été avant la vérité
anesthésié je vole les blés c’est pas
périmé le poète les a laissé et encore je brûlerai au mensonge dicté par la
finalité. Voilà Ti-Mé vous souriez je pleure sous estimé et toujours plus je
brûlerai ne laisserai ça sans humilité. Je suis tout mêlé mixé mélangé dites
moi l’été va-t-il arrivé. Je suis dupé périmé trop vieux, haché, scié vous m’ôtez
je ne suis plus là isolé peiné aussi mes rimes sont pas des pieds. Je vais y
arrivé c’est presque passé décomposé. Vivez, vivez, vous verrez.
Vivre quoi d’autre sur la rive en écoutant la grive avec un
livre. Arrive, arrive et prive mais vive loin de la dérive. On me fait la prise
du silence pour que je ne dise plus. Je tchèk la charrue dans la rue, c’est ce
que j’appelle crû ces vers entendus. Je passe par-dessus et je termine apparus nulle
part comme avant perdus. Allez j’y vais nu et toi tu monte sur le toit je serai
pendu. Pour finir l’avenir est un mur un souvenir de murmure empoisonné au
mercure, C’est ça c’est là je ne reviens pas. Voilà pour moi.
04/04/2024
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