lundi 17 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris comme si j’écrivais une symphonie pourtant y’a qu’une voix la mienne. Mon rapport au temps est étrange j’essais de le ralentir quand j’attend à mes rendez vous médicaux. Mais rien ne change une heure reste une heure et elle passe si vite. Aujourd’hui je donne une formation sur le rétablissement, je passe près d’avoir une crampe au mollet. Mon propos c’est encore le même, le langage intérieur, c’est difficile de garder le contrôle de l’écriture, je suis pas en écriture automatique. J’entend la télé du voisin, y’a un moment de ça j’aimais regarder les talk-shows en fin de soirée mais plus maintenant j’ai des choses plus constructive a faire. Les rendez vous prélèvement sont devenus très rapide, félicitation à peine dix minutes et tout est terminé.

Soir après soir

Je cherche l’espoir

J’en fait un devoir

Éclairer le noir

Quitter le miroir

Y’a rien à voir

J’ai pas de pouvoir

Il faut vouloir

C’était un bref intermède, la semaine passée j’ai vu cuirette dans le portique de l’édifice plongé dans la lecture il a pas retourné mon salut, ça vie la nuit ces bibittes là, je sais pas trop ce qu’ils font je crois qu’ils dropent des speed des amphétamines. Que fait tu mon âme muette je tire des sanglots de mes défaites les mots en flammes d’un feluette parle âme parle tu te pâme et je me blâme. Je sais pas comment appeler les courtes choses qui précèdent. Je suis condamné à l’anonymat  mon « œuvre » va rester inconnus je suis pas dans le bon circuit. Si vous voulez un livre écrivez moi à b.saulnier@sympatico.ca . J’aurai vécu rapidement sans savoir ce qu’il resteras de moi ce seras pas des reliques. C’est toujours difficile d’écrire un texte fort, faut travailler les choses ne viennent pas si facilement, après ces tests j’espère que le médecin me téléphoneras pas ça voudras dire que je ne suis pas malade. Le silence est parfois hurlement de détresse, cri de désespoir sur des ondes inaudibles c’est ce qui fait peur et je tombe je tombe dans l’espace sans jamais toucher terre. Quand même il fut un temps où les nuits étaient bonnes j’avais un sommeil lourd comme je ne connaitrai plus jamais. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir!!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!! Arrivederci !!! Bye !!! Ciao !!!

18/10/2022


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