jeudi 20 octobre 2022


 

Bonsoir! Bonjour ! Hier j’ai brisé ma bouilloire, j’en ai acheté une autre. Y’a pas de poésie là dedans. Un poète est décédé c’était un poète du quotidien malgré son érudition. Moi je vie dans un milieu psychiatrique et populaire, hier je racontais mon admiration romantique pour les écrivains, les poètes ayant fréquenté l’institut universitaire de santé mentale de Montréal. Écrire et chercher le respect je sais pas si c’est possible, le Québec est une terre de travailleurs, d’ouvriers la poésie n’est pas je crois pour eux dans les temps libre on préfère la chasse la pêche je peux pas m’empêcher de vous ramener la bête lumineuse de Pierre Perrault. Moi je suis d’aucune école j’écris sans critique autre que le prof de cégep que j’avais il y a longtemps. Souvent les gens écrivent pour escalader l’échelle sociale mon propos n’est pas là, l’écriture c’est une liberté que je prends. Je suis pas très habile pour filer la métaphore quand même ce que j’écris c’est l’ordinaire des temps gris que je vole. Ouais ! Vous pouvez me traiter de gueurlot mal amanché à Paris ils comprennent pas ce que ça veux dire c’est ça ma liberté. C’est vendredi la nuit, j’ai l’orgueil de la poésie raté, illisible pourtant au fond de moi ça sonne le tocsin de l’espoir, la fin des guerres et des pouvoirs. On est pas au moyen âge on peut tourner les pages, les poètes ne vont plus au bûcher. Parfois j’oublie que j’écris pour le plaisir c’est comme si ma vie en dépendait pourtant une fois l’essentiel écris je devrais être délivré mais c’est pas ça qui se produit je traine ma prose comme des chaines c’est difficile. Maintenant je suis vraiment dans la nuit il est passé minuit… La voix, le rythme ne sont pas là j’écris avec le bout des doigts, j’ai des souvenirs de plus de quarante ans qui remontent. Je pense aux souvenirs du patriarche à ces années passées dans le bois dans des camps de bûcherons. Parfois au souper avec la matriarche il parlait des gens qu’il y avait connus, des noms surgissaient il en rêvait. Je me suis tenus loin de la forêt, le patriarche avait connus le temps où on y travaillait encore avec des chevaux. Voilà je termine à ma manière habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! À bientôt !!!

21/10/2022

 

 

 

 

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