Bonsoir! Bonjour ! Hier j’ai brisé ma bouilloire, j’en ai
acheté une autre. Y’a pas de poésie là dedans. Un poète est décédé c’était un
poète du quotidien malgré son érudition. Moi je vie dans un milieu
psychiatrique et populaire, hier je racontais mon admiration romantique pour
les écrivains, les poètes ayant fréquenté l’institut universitaire de santé
mentale de Montréal. Écrire et chercher le respect je sais pas si c’est
possible, le Québec est une terre de travailleurs, d’ouvriers la poésie n’est
pas je crois pour eux dans les temps libre on préfère la chasse la pêche je
peux pas m’empêcher de vous ramener la bête lumineuse de Pierre Perrault. Moi
je suis d’aucune école j’écris sans critique autre que le prof de cégep que j’avais
il y a longtemps. Souvent les gens écrivent pour escalader l’échelle sociale
mon propos n’est pas là, l’écriture c’est une liberté que je prends. Je suis
pas très habile pour filer la métaphore quand même ce que j’écris c’est l’ordinaire
des temps gris que je vole. Ouais ! Vous pouvez me traiter de gueurlot mal
amanché à Paris ils comprennent pas ce que ça veux dire c’est ça ma liberté. C’est
vendredi la nuit, j’ai l’orgueil de la poésie raté, illisible pourtant au fond
de moi ça sonne le tocsin de l’espoir, la fin des guerres et des pouvoirs. On
est pas au moyen âge on peut tourner les pages, les poètes ne vont plus au
bûcher. Parfois j’oublie que j’écris pour le plaisir c’est comme si ma vie en
dépendait pourtant une fois l’essentiel écris je devrais être délivré mais c’est
pas ça qui se produit je traine ma prose comme des chaines c’est difficile.
Maintenant je suis vraiment dans la nuit il est passé minuit… La voix, le
rythme ne sont pas là j’écris avec le bout des doigts, j’ai des souvenirs de
plus de quarante ans qui remontent. Je pense aux souvenirs du patriarche à ces
années passées dans le bois dans des camps de bûcherons. Parfois au souper avec
la matriarche il parlait des gens qu’il y avait connus, des noms surgissaient
il en rêvait. Je me suis tenus loin de la forêt, le patriarche avait connus le
temps où on y travaillait encore avec des chevaux. Voilà je termine à ma
manière habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine
je l’espère !!! À bientôt !!!
21/10/2022
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