samedi 25 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Parfois c’est presque aussi difficile d’écrire qu’on est heureux que malheureux. J’aurais pas raison de me plaindre la vie est bonne pour moi, ça a pas toujours été comme ça mais ma plus grande peur c’est que ça cesse… J’ai eu de la difficulté à importer les photos de mon appareil, je pense à certains « poètes » qui semblent pas réaliser que l’informatique est arrivé et qui promènent tous les clichés stigmatisant de l’asile du temps de Nelligan. Je pense à la mélancolie du Vaisseau d’Or le poème préféré du regretté maire Jean Drapeau… J’ai pas encore compris le stigmate de la folie véhiculé par la « poésie ». Ils scandent et scandent leurs poèmes dans des soirées torrides pour ensuite retourner désemparé à l’hôpital dans un petit lit… Ils crient de tous leurs souffles parce que les mots meurent dans leurs bouches. Ils en sont restés à la rime suffisante comme si Gauvreau, Vanier et Francoeur n’étaient pas passé par là. Je suis à me faire de la peine d’écrire ça comme si je chassais le bonheur, moi aussi je me suis fait jouer le tour de la folie et de la poésie… Pourtant on ne soupçonne pas les enseignants qui publient de maladie. Les poètes asilaires ne vont pas plus loin que l’introspection un peu comme moi avec mon senti. Partout dans la ville on croit voir de la poésie, s’agit pas simplement de dire il faut brasser remuer le langage lettres par lettres mots par mots pour tuer ce fameux désespoir et revenir au bonheur… Je pense aux amis qui sont devenus pères plutôt que poète quoi que un n’empêche pas l’autre mais un enfant ça se nourris pas de ver. C’est malheureux ce que j’écris là et toujours questionnable, je sais pas pourquoi j’ai cette manie de chasser le bonheur. Je vous disais d’entrée de jeu c’est difficile d’écrire heureux, on se torture en cherchant… J’ai tous ces hommes de lettres en tête quelques un se sont fait soigner en on profité pour écrire un livre et ça s’est terminé, quelques un pensent encore à Jim Morrisson à Kurt Cobain les poètes rockers suicidés de la société dirait Artaud. Je pense à Rimbaud qui est devenus trafiquant d’armes après avoir écrit son œuvre, tout le monde sait-ça les poètes se rangent dans des vies plus accommodantes comme si le bonheur créait pas de mélopée, c’est antinomique quelqu’un d’heureux ne crée pas de mélodie mélancolique et monotone. Je sais pas pourquoi quand je pense bonheur et poésie c’est le poète américain Walt Whitman qui me viens en tête sans raison… Les poèmes sont souvent fait de souffre sexuel, de douleur charnelle, à trop vouloir dire on ne dis rien… Ce que je vous écris aujourd’hui ça a pas beaucoup de sens à part la peur de l’homosexualité… Je termine sur une note malheureuse, je reste heureux mais suffit pas de le dire. J’apprécie toujours beaucoup vos commentaires. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

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