Bonsoir!
Bonjour! J’aurais encore le temps d’aller entendre le dernier set dans un bar
mais j’aurais personne à qui parler. Souvent c’est la nuit qui fait la loi. Je
prends un café j’essais de me garder réveiller, je comprends pas les gens qui
prennent le volant dans cet état-là, beau lapsus j’avais écrit « qui
prennent le violent ». Bien aimé la photo de la bécosse et le souvenir de
l’époque du regretté Mathusalem ce vieil oncle, mon parrain de baptême, ça a
longtemps parus important… Je pense qu’à un moment il avait renoncé à me voir
arrêter de boire. Je me souviens d’être allé chercher un matelas à Saint-Joseph-du-Lac
mais avant nous nous étions arrêté dans un bar de danseuses. J’avais adressé la
parole à l’une d’elle mais c’est le voisin de la table d’à côté qui avait
répondus. J’ai compris pas mal plus tard que le vieil oncle aurais aimé que je
la tripotte. Moi j’étais toujours déphasé… C’étais pas une façon de me rétablir
ça fait plus de trente ans tout ça. Une visite au bordel avec l’oncle, le
parrain. Je comprenais jamais ce qu’on
voulait de moi. Je croyais que d’avoir une copine allait redresser tout ça au
contraire je suis devenus plus malade plus fou. Souvenir de la chanson pop
Careless Whisper https://www.youtube.com/watch?v=izGwDsrQ1eQ Je pense que c’était dans les années
quatre-vingt, la toune me rend mélancolique comme c’est pas possible.
Finalement je suis réveillé avec toujours en tête ces années où je passais mes
nuits dehors. Je vivais avec cette femme qui ne m’aimais pas et j’aimais bien
les lundi matin quand elle partais au boulot et que moi j’y allais pas. Je
passais de très mauvaises nuits, je récupérais dans la matinée, ça me fait mal
de vous raconter ça. Elle disait toujours que j’étais un profiteur parce que je
retirais des allocations chômage ou de sécurité du revenu. Je m’excuserai pas
en plaidant la maladie mais j’avais des boulots qui menaient à rien, je me vois
courir derrière le camion pour ramasser des paquets de papier journal. Ma
relation avec cette femme c’était plutôt la haine, je sais pas pourquoi j’ai
vécu avec elle quatre ans, je crois que c’est parce-ce que j’avais pas les
moyens de me payer un appartement tout seul. Les années ont passées je suis
presque mort, maintenant je me rétablis. J’ai trouvé un logement où je suis
bien, un bachelor… Dans mes histoires je suis pas tout blanc, y’a de mes
valeurs que je respectais pas, l’alcool et la dope ça coûte cher ça vous fait
vivre en dehors de principes sains. Enfin c’est terminé tout ça… Lentement c’est mon senti pour cette nuit. J’espère que
ça vous plait, dehors y’a quelqu’un qui gueule et moi j’en suis à l’épilogue, c’est
toujours mon senti de souvenirs. Je veux pas me faire mal c’est inutile. Je
termine donc sur cette note, soyez indulgent… Voilà! Je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
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