samedi 25 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’aurais encore le temps d’aller entendre le dernier set dans un bar mais j’aurais personne à qui parler. Souvent c’est la nuit qui fait la loi. Je prends un café j’essais de me garder réveiller, je comprends pas les gens qui prennent le volant dans cet état-là, beau lapsus j’avais écrit «  qui prennent le violent ». Bien aimé la photo de la bécosse et le souvenir de l’époque du regretté Mathusalem ce vieil oncle, mon parrain de baptême, ça a longtemps parus important… Je pense qu’à un moment il avait renoncé à me voir arrêter de boire. Je me souviens d’être allé chercher un matelas à Saint-Joseph-du-Lac mais avant nous nous étions arrêté dans un bar de danseuses. J’avais adressé la parole à l’une d’elle mais c’est le voisin de la table d’à côté qui avait répondus. J’ai compris pas mal plus tard que le vieil oncle aurais aimé que je la tripotte. Moi j’étais toujours déphasé… C’étais pas une façon de me rétablir ça fait plus de trente ans tout ça. Une visite au bordel avec l’oncle, le parrain.  Je comprenais jamais ce qu’on voulait de moi. Je croyais que d’avoir une copine allait redresser tout ça au contraire je suis devenus plus malade plus fou. Souvenir de la chanson pop Careless Whisper https://www.youtube.com/watch?v=izGwDsrQ1eQ  Je pense que c’était dans les années quatre-vingt, la toune me rend mélancolique comme c’est pas possible. Finalement je suis réveillé avec toujours en tête ces années où je passais mes nuits dehors. Je vivais avec cette femme qui ne m’aimais pas et j’aimais bien les lundi matin quand elle partais au boulot et que moi j’y allais pas. Je passais de très mauvaises nuits, je récupérais dans la matinée, ça me fait mal de vous raconter ça. Elle disait toujours que j’étais un profiteur parce que je retirais des allocations chômage ou de sécurité du revenu. Je m’excuserai pas en plaidant la maladie mais j’avais des boulots qui menaient à rien, je me vois courir derrière le camion pour ramasser des paquets de papier journal. Ma relation avec cette femme c’était plutôt la haine, je sais pas pourquoi j’ai vécu avec elle quatre ans, je crois que c’est parce-ce que j’avais pas les moyens de me payer un appartement tout seul. Les années ont passées je suis presque mort, maintenant je me rétablis. J’ai trouvé un logement où je suis bien, un bachelor… Dans mes histoires je suis pas tout blanc, y’a de mes valeurs que je respectais pas, l’alcool et la dope ça coûte cher ça vous fait vivre en dehors de principes sains. Enfin c’est terminé tout ça… Lentement  c’est mon senti pour cette nuit. J’espère que ça vous plait, dehors y’a quelqu’un qui gueule et moi j’en suis à l’épilogue, c’est toujours mon senti de souvenirs. Je veux pas me faire mal c’est inutile. Je termine donc sur cette note, soyez indulgent… Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

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