lundi 13 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On m’a invité à une station radio de Québec, la station de Jeff Fillion, après en avoir discuté avec des proches j’ai décidé de pas y aller, trop louche j’aurais pu faire l’entrevue par téléphone pas me taper quatre heure de route aller-retour pour une présence d’une heure… C’est la nuit de lundi à mardi, je devrais avoir des nouvelles bientôt pour la réunion à propos du site informatique du CIUSSS de l’est de Montréal, on travaille surtout la partie santé mentale. Vendredi passé quand nous avons terminé j’ai exprimé mon état d’avoir entendus tous ces mots ça m’a ramené des années en arrière alors que c’était les portes tournantes, j’entrais et je sortais à répétition du département de psychiatrie, ce souvenir m’a fait mal… Beaucoup aimé le commentaire du lecteur qui dis que je suis résilient, ça va bientôt faire vingt-cinq ans de « sobriété », je m’en porte mieux parfois je pète le feu. Je vais essayer de changer de direction ce soir, me souviens de cette profonde solitude quand j’ai plus eu d’argent pour m’asseoir à la brasserie, de là rencontre de cette femme avec qui j’ai vécu comment c’était torride, elle me traitais de suceux de cul ou de queue je sais pas je restais là, me demander pas pourquoi.  J’ai perdus des années là, elle ne m’aimait pas, pas plus que moi je l’aimait même nos rapport sexuel étaient pourris, je fréquentais le bistro et la brasserie, elle me traitait de profiteur, ça aussi ce sont des souvenirs qui me font mal, j’étais encore dans le maelstrom de la maladie. Je vous étale ma vie passé c’est pas pour me disculper, j’étais responsable longtemps après j’ai rencontré quelqu’un avec qui je suis allé en Europe en France, je buvais du café et du vin, c’était la première fois que je voyageais si loin… Il est passé minuit maintenant je voyage seul c’est mieux, je reste sobre pour éviter les problèmes. Souvenir de cette rupture amoureuse qui m’a brisé le cœur. C’est là qu’a commencé ma descente aux enfers, on m’avait loué une chambre pour handicapé sur le plateau, je crois qu’on attendait que je mette fin à mes jours, me suis retrouvé dans ce mouroir cette maison de chambres où là aussi on croyait que j’allais en finir. Je suis toujours vivant et bien chez moi. C’est « heavy » ce que je vous écris ce soir, je pense à ce gars qui déménage avec ses coquerelles c’est sans fin. Ce sont là toutes des choses que je vous ai déjà écrit. J’ai plus de nouveau juste du vieux stock, je vous l’écris quand même. Je me cherche une tonalité de finale, je pense à ces endroits où y’a des jams sessions la nuit, j’ai longtemps déliré là, incapable de jouer d’un instrument où de chanter, je montais sur scène et j’injuriais tout le monde dans mon ivresse. Voilà, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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