dimanche 18 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit et je suis debout. Je remercie les lectrices pour les commentaires. Beaucoup de temps encore avant de vraiment croire à ce départ… On a lancé l’idée je sais pas où elle va tomber. Ce soir il fait chaud chez moi, je pense à l’ami avec qui je dois partir, si ça se fait ça risque d’être sympathique… Le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a conseillé d’acheter le guide Lonely Planet de la Thaïlande, je vais attendre encore un peu… J’ai quand même hâte de me retrouver à l’aéroport et d’attendre l’avion. Les avions j’aime ça je trouve que c’est un beau mode de transport, l’aéroport aussi les arrivés et les départs. De longues heure de vol pour la Thaïlande des escales dans différents aéroports, c’est toujours possible d’aller faire un tour à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau avant de partir, juste pour sentir l’émotion des départs. Un petit message pour mon lecteur de Deux-Montagnes je marche toujours même si c’est difficile ça semble pas vouloir se rétablir mais je lâche pas. Dans le moment y’a un parfum d’encens pourtant je suis pas encore au temple… Dimanche, j’ai jamais travaillé le dimanche, c’était toujours une longue journée, souvent on ne pouvait pas boire, la brasserie étais fermée on savait pas quoi faire parfois on allait au cinéma,où on regardais à la télé la reprise du film biographique sur le clarinettiste Benny Goodman ça se terminais toujours par son mariage, comme si après y’avait plus rien. Cette nuit je sais pas où vous amener, un peu de neige est tombé, un temps y’avait ces dimanche tout de mélancolie, d’ennuis de je ne sais quoi, il a fallu que je vive un peu avant de me rétablir. Je rêvais d’un autre temps, d’une autre époque de ma vie. J’avais l’affect dérangé, ma concubine m’avait mis à la porte j’arrivais pas à m’en détacher, ça faisait mal pourtant c’était pas de l’amour ce niaisage à la porte de chez elle. Ce sont des souvenirs douloureux, je recommencerais pas ça… Ça fait plus de trente ans tout ça, j’étais pas Don Juan… Je suis un peu étourdis par tout ce temps qui est passé, maintenant je suis seul dans ma tanière et j’apprécie. Toujours le parfum qui me rappelle différents voyages que j’ai fait, les chambres d’hôtels… Pourtant cette nuit je suis chez moi, j’ai un coup de blues… Je crois être un homme transformé, j’ai le senti désaffecté, je pourrais quasiment dire désinfecté. Je pense aux chambres de bonnes de Paris c’est surement très difficile d’y vivre… Je sais pas vers quoi vous amener pour terminer, souvent quand on se promène sur les grandes rues on croise des femmes au parfum sublime, c’est à faire rêver… Ici l’hiver on a pas le temps de s’arrêter pour respirer ces parfums. C’est le petit matin j’essais de terminer, quelques mots pour dire que j’apprécie votre lecture. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Malheureusement le sens olfactif y est pas. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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