mardi 14 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça a commencé doucement mais maintenant c’est la vraie tempête. C’est à peine si on voie les édifices devant. Ce matin je suis sortis pour donner une entrevue le temps étais pas mal, j’ai eu le temps de me mettre à l’abri avant que ça se déchaine. Mais oui c’est la tempête de la Saint-Patrick époque où on bois de la bière verte. Un temps comme ça retarde les vols, les avions décollent pas, tout est au ralentis… Je pense qu’il y a des amateurs de motos-neiges qui vont être content sans parler des skieurs. Les snowbirds en Floride vont avoir évité celle-là… On l’a vu venir, on y croyait pas ce matin mais elle est là… Cet après-midi j’ai un peu discuté avec un lecteur de Pointe-aux-Trembles, un fidèle lui aussi et je le remercie de ses lectures assidu et attentive. J’en ai profité pour faire la sieste, les autobus roulent quand même. J’essaye comme toujours de vous parler de mon monde intérieur pourtant cette météo m’apaise, je sais qu’on ne peut aller très loin c’est dangereux. La neige assourdis tous les bruits parfois on entends une charrue, tant que je suis chez-moi j’ai pas peur. Si on est pas partis d’avance ça risque d’être une rentrée difficile, les camions grattent et épandent du sel. Je crois qu’en Floride il fait pas très beau mais au moins c’est plus chaud qu’ici et c’est de la pluie. Si on sort faut faire attention de pas se faire écraser par un tracteur. Le vent, la rafale voilà ce qu’on voie de ma fenêtre. Je suis calme je respire par le nez, j’écoute pas les actualités, j’essais de vous écrire et de méditer c’est pas simple mais les poumons remplissent leurs fonctions, l’oxygène calme le cerveau, c’est bien, c’est beau… Je dois rester moi-même, dehors sur le trottoir les gens avancent à petit pas. Je fouille dans mon âme, je suis pas trop troublé, c’est bon parfois d’avoir la paix. De loin on voie les phares des voitures, ce matin j’ai rencontré la muse d’un grand poète rock, je la nomme pas, elle est bien jolie. Les gens du sud où de France qui veulent voir la neige, ils sont servis, ils doivent se demander quelle est la folie qui nous fait vivre ici… Dehors encore, une ambulance c’est pas le moment de faire une crise on risque de pas s’en sortir. La neige pendant mon enfance fallait la pelleter, dégager l’entrée pour la voiture du patriarche. Je détestais ça mais je le faisait quand même, aussitôt le banc de neige dégagé la charrue passait pour en faire un autre, ça ressemblait au mouvement perpétuel. Je suis reposé j’ai réussis à vous écrire mes « réflexions » sur le temps qu’il fait, resté au chaud vous pelleterez demain. Y’a rien qui presse tout est au ralentis, profitez-en pour lire un bon livre. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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