jeudi 24 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Y’a des travaux dans le parc, il fait beau, la voisine se promène encore sur la passerelle. C’est difficile d’écrire quand tu à rien à dire. Ce à quoi je pense c’est toujours l’argent, pourtant… J’ose plus sortir, les journées vides après le crescendo printanier, sont là. Je me cherche plus où crécher ça fait longtemps que j’habite au même endroit, j’y suis bien. J’écoute c’est difficile d’entendre ma voix intérieure, on entends que la machinerie et les klaxons, les voitures, les autobus et les camions qui passent. Je crois que l’économie va bien, je sais pas ce qu’ils vont faire du parc Jos Montferrant  en face… Parfois mon passé refait surface, c’est inutile… Cet après-midi tout est calme. J’ai plus envie de jouer au dur, je n’en suis pas un. Je cherche comment je pourrais aider avec mon expérience, mais non je suis pas un gros cave… Vous pouvez toujours le penser mais y’a des choses que je répéterais plus. Victor Lévy Beaulieu écrivais, on le sait jamais avant!  Je suis triste, mais non je suis pas un voleur de sacoche… J’ai pas toujours été honnête mais je suis jamais descendu si bas… Aujourd’hui le facteur à rien laissé parfois je crois que la poésie c’est pour les enfants pourtant si je m’en étais tenus à ça, je serais mieux aujourd’hui… Sensiblerie? Je sais pas, être sensible et même hypersensible c’est un défaut? J’ai changé mon horaire d’écriture… Je pense encore aux avions, à cette photo qu’il y avait dans les bureaux de la shop, j’ai jamais su quel modèle c’était, je crois que ça venais de chez McDonnell-Douglas, ils avaient des contrats qui venaient de là… Je me vois assis dans l’avion d’Air France, j’écoute un film sur le syndrome d’immuno déficience acquise, c’est étrange on en parle plus, pourtant y’a toujours des toxicomanes, des relations sexuelles non-protégées, je pense pas que la pandémie soit finies même avec la trithérapie. Y’a des amis qui sont disparus, ils étaient pas guéris juste en sursis. Le film c’est Cent vingt battements par minutes, excellent et explicite, torride parfois, on y confine un peu trop la maladie au monde gay… Y’a un gars qui se fait bronzer dans le parc, je crois que les travaux sont terminé pour aujourd’hui, la bronzette en ville je trouve ça débile… Manger des gâteaux, j’ai finis mon repas oignon viande hachée pommes de terre et carotte. C’est pas de la grande cuisine mais ça bouche un coin. Tout ce que je vous raconte c’est pas nouveaux je me répète. Voyage, écriture, groupe d’entraide, pièce de théâtre tout ça c’est presque terminé reste que le groupe d’entraide Reprendre pouvoir qui semble à ses derniers sursauts on verras lundi prochain… Voilà dans une semaine on serras en juin, tout ça va trop vite. Je sais pas si on va toujours faire le pic-nic. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour bien faire. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire