samedi 5 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Samedi, ai mangé un chips au poulet BBQ. Je crois que les vrai poète sont épicurien et au minimum gastronome. J’ai pas ces qualités là je connais surtout le fastfood. Le poète cherche la beauté et le bon dans tout, quoi que parfois il se décompose dans la haine et la douleur. Je doute encore une fois d’arriver à vous écrire… Je suce des menthes, je les croques et elles fondent dans ma bouche, je suis toujours à la recherche du réel dans la poésie, la réalité et le spontané le poète a eu de la difficulté à les nommer. Ils préféraient l’intemporel. Toujours de la difficulté avec la première personne du singulier, tu sais que me lire est parfois ennuyeux. Composer voilà… Dehors une dame viens attendre l’autobus elle me fait penser au guitariste d’un célèbre groupe rock, c’est peut-être sa sœur, elle a l’air abattus. Je la stigmatiserai pas plus. La psychose frappe dur parfois, on arrive pas à s’en sortir sans marque sur sa façon d’être. J’ai hâte de répéter encore la pièce de théâtre, je sais pas si ça vas être bon, je vais faire de mon mieux… J’ai peur de me péter la gueule bien que ce soit une lecture. Aujourd’hui la solitude est un peu lourde, j’irai pas peupler ma journée de verre d’alcool, me tuer voilà ce que je ne veux pas faire. J’ai encore une fois mal. J’ai perdu mon canif… J’essaye de vous dire, comme toujours, la douleur qui m’habite, l’âme douloureuse qui vie quand je suis en voyage ça disparait un moment, la curiosité est guérisseuse en fait elle ne guéris rien elle apaise. J’ai les week-end triste. Ce matin j’ai fait quelques achats au supermarché, y’avait quelques percées de soleil. C’est nul ce que j’écris ça dis rien. J’aurais peut-être besoin de me faire raconter… Lille est encore très présente, mon dernier voyage, je salue les français qui me lisent si y’en a… Les voitures passent on entend la musique, les gens s’amusent le samedi, y’en a qui bricolent. Je sais vous préférez les textes linéaires, les choses qui se suivent, mais moi j’y arrive pas, je sais pas raconter. Me suis fait un sandwich à la mortadelle. Manger ça calme la douleur au plexus solaire. La bouffe remplie une forme de vide affectif… La fenêtre est ouverte l’air frais entre… Y’a de jolie scooter Vespa qui passent. Y’a jamais personne d’autre que moi dans ce que j’écris… Vous vous posez pas, je sais pas pourquoi j’écris ça, l’absence voilà ce que vous êtes, une absence. Je vous aime bien quand même… À l’époque on disait une âme en peine, voilà ce qu’il est… Je peux pas en écrire plus, cette âme essais de vous parler, c’est toujours la douleur qui est loquace, elle parle de malheur, pourtant je suis bien chez moi je déprime pas trop. Je crois que je vais terminer comme ça en vous remerciant d’avoir-lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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