jeudi 10 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà de retour ce soir, le ciel se couvre de gros nuages gris. J’ai passé l’après-midi à répéter au Théâtre du Nouveau Monde, on m’a libéré plutôt j’étais pas dans certaines scènes. J’y retourne lundi après midi pour la générale et après on joue à sept heure. Radio-Canada à fait un reportage qu’on devrais voir en fin de semaine sinon je crois que ça seras disponible sur les réseaux sociaux. En attendant je vais lire la pièce pour m’imprégner un peu plus et essayer de faire travailler ma mémoire. La fenêtre est ouverte, un vent frais entre dans l’appartement… J’avais un problème avec ma tablette électronique j’ai réussis à le régler. Je sais pas avec quoi je vais vous illustrer cet écris… Je leurs ai bien dis que je suis pas un comédien, j’ai un rôle pas très viril mais ça me va. Ça verdis, c’est beau, jeudi soir vers cinq heure y’avait pas beaucoup de monde dans le métro je crois que plusieurs sont allés prendre un pot après le boulot. Moi j’y pense même pas ce serait recommencer le cycle infernal, j’en sortirais pas avec tous mes morceaux. Je radote toujours la même histoire, si vous voulez une histoire différente passez au TNM lundi soir, on va briller de tous nos feux. J’ai toujours de la difficulté avec le travail d’équipe, de troupe, mais je fais un effort… Mardi prochain j’ai un conseil d’administration pour la radio, après ça va être la pause de l’été. Je fais chauffer le four me suis rappelé que j’avais un macaroni à la viande dans le frigo ça seras mon souper… Ce soir je suis pas trop brûlé… J’ai pas envie d’aller dans le négatif vous avez eu votre dose cette semaine. C’est particulier tous ces gens d’horizons différents qui se réunissent pour créer une pièce de théâtre… J’envie les gens qui rigolent en travaillant, moi je prends tout ce qui se passe comme de petites fin du monde, c’est grave! Le macaroni est au four, lentement la nuit tombe. Je commenterai pas le jeu de mes collègues, ils se tirent très bien d’affaire.  Je pense que je vais vous illustrer ça avec une photo du buste de Nelligan, c’est toujours étonnant comment ceux qui souffrent l’ont toujours en référence ce cher Émile. J’imagine que dans le désespoir on se reconnait dans ses vers. Voilà! Quand j’appelle Émile dans mes textes je deviens muet, je sais plus trop quoi dire, pourtant y’a tant de grands poètes… On dirais qu’il n’y a que lui qui est resté avec son destin pathétique à l’hôpital, à l’asile comme on disait dans le temps… Son grand art il l’a fait avant son enfermement… Je sais pas si ça existe le syndrome Nelligan? La poésie elle est maintenant au coin de la rue et sur les places publiques, le grand art ce sont les enseignants qui en ont le monopole c’est pas plus mal. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

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