mardi 12 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit tout est calme. J’ai dormis et je suis maintenant debout j’en profite pour vous écrire. J’ai retrouvé l’emplacement de toutes les photos dans l’ordi… Me souviens plus si je vous l’ai dit mais on a perdus aucun fichiers, nuit de lundi à mardi, elle avance… À peine un mois et demi avant mon départ, j’ai de la difficulté à retrouver mes billets d’avions et mes vouchers d’hôtel… En fait je les retrouve mais je suis incapable de les imprimer, je regarde ça j’en ai quelques copies dans le tiroir… Je crois que l’ami m’en veut parce que je l’ai appelé le sclérosé… Presque trois heure, je suis éveillé et sobre c’est bien comme ça, j’espère qu’il y a personne qui couche dehors il fait très froid… Me souviens de ces endroits enfumés où on servait l’alcool dans des tasses j’y ai survécu… J’ai jamais vraiment pu écouter l’émission Les Couches Tard avec Jacques Normand et Roger Baulu, j’étais encore un enfant, mon époque de nuit c’était moins drôle qu’un show télé, on courait après la drogue et l’alcool, y’avait pas grand monde qui savait ce que psychédélique voulait dire… San Francisco c’est un peu un pèlerinage aux lieux de contre-culture des années soixante… Là où les beatniks se sont transformés en hippies… Après y’a eu tous ces épithètes, granola, macramé en opposition à tout ce qui étais rocker où parfois middle of the road… Je pense encore à ces communes où on croyait réinventer les rapports humains, mettre tout en commun… L’avion, l’aéroport, je crois que je vais y passer la nuit mon vol pars à sept heure… Les enfants fleurs croyaient pouvoir vivre d’amour et d’eau fraîche pendant que Grogan se débattais pour leurs trouver à manger, organiser des soupes populaires. On les appelait les diggers… C’était il y a longtemps j’étais un enfant. De culture underground c’est passé à culture pop et les hippies sont devenus des dopés, pourtant y’en a qui ont fondé des familles avec succès, la contre-culture c’était qu’une époque qui a laissé un « art » de vivre plus ou moins bancal. Lentement j’écris en cherchant à vous rapporter mon senti, je pense à l’essence de ce que j’écris, c’est rien de bien définis… Tout à coup j’ai une émotion de voyage partir quelques jours ça va seulement me reposer, me changer de mon quotidien… Tout à coup je pense à la psychiatrie qu’on voudrais plus humaine pourtant les soins ne peuvent être qu’imparfait les soignants l’étant eux aussi. Y’a de ça dans la maladie mentale la recherche de la perfection, de l’amour universel dirais le poète… J’aurai passé ma vie dans un goulag psychiatrique, heureusement maintenant je me rétablis… Le sommeil me rattrape, j’ai encore quelques mots, les gens qui ont souffert sont souvent plus indulgent envers leurs pairs… Voilà! On y est presque à cette chute, y’a une odeur de cigarette qui brûle, c’est juste mon imagination. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

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