dimanche 17 février 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Dimanche, ça va mieux j’ai recommencée à marcher dans le centre-sud et sur le plateau… J’aime ça je marche le nez en l’air c’est une espèce de répétition pour mon voyage à San Francisco. J’écoute ce que ça me dis, c’est le grand silence je crois que c’est à cause de ma sortie… La marche c’est un bon moyen je crois de tuer la névrose… J’ai bien marché deux heures, c’est une excellente fatigue… J’ai commencé et je continue la lecture du livre d’Ingrid Bétancourt en même temps je relis et je prends des notes à partir de mon guide de voyage. Je répète encore que j’ai hâte d’être à l’aéroport… Ce matin c’était grand soleil mais en ce moment c’est couvert… J’écris pour vous faire plaisir j’espère que j’ai blessé personne… La semaine passée à la radio j’entendais dire que malheureusement les gens qui se suicidaient c’était les plus intelligents, semble qu’on voie rarement  des brutes épaisses poser ce geste-là. Faut survivre, survivre avec cette sensibilité particulière, cette façon de voir les choses qui parfois emporte au désespoir, trouver des moyens de se rétablir, ne pas s’isoler et garder le contact avec nos proches… Ça fait parfois mal… La douleur c’est une sorte d’apprentissage je regardais le vocabulaire des émotions, y’a si peu de mots ça deviens difficile de s’exprimer faut pas en vouloir à nos proches de parler de la pluie et du beau temps, ce qui tue c’est le ressentiment. Je pense aux artistes, j’aimerais bien en être un et dire et redire les jours de peu de choses, de peu d’espoir un peu morose. Je suis bloqué, j’essais d’exprimer une douleur… Je crois que je vais changer de direction, ce que je vous écris là c’est pas très constructif. J’ai pas d’histoire à raconter… Je me souviens elle disait, tais toé! Mais tais toé donc! Par peur d’entendre ce qui ne se dis pas, ce malheur causé par les archevêques. Le dégât étais fait… La confiance disparue, on ne pensait plus aller voir le curé, aujourd’hui y’a tellement de spécialistes, c’est si difficile de parler de spiritualité. J’avais oublié tout ça, l’esprit, y’a eu des époques plus spirituelles… Je veux pas trop écrire là-dessus je crois que vous n’aimez pas ça… Pourtant la prière ne tue pas, je crois qu’il y a des gens qui prient pour moi. Heureusement! Je serais bien perdus. Ça m’amène aux symboles religieux dans l’état, ça me dérange pas je crois qu’il y a des choses plus graves que ça, mais laissons ça à nos grands penseurs. J’arrête pas souvent, je devrais méditer c’est une belle voie… Ici les voisins meublent leurs solitudes entre eux, ils se font des relations de petite monnaie et de cigarettes. Faut pas oublier qu’on vient tous du même endroit, la maladie et l’hôpital, je me rétablis… Voilà! J’en suis maintenant à la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine avec toujours le même épilogue. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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