mardi 5 juin 2018

Au présent



Bonsoir!Bonjour! Me voilà encore qui écrit dans la nuit, une pensée pour la lectrice de Lac Mégantic… L’horreur de ce train qui a déraillé y’a quelques années… Cette nuit c’est difficile… Je pense à la pièce je veux de l’amour dans laquelle j’ai joué et que j’ai écrit en collaboration avec d’autre participant… Ai mis de l’alcool à friction sur un bouton qui est apparus. Ce soir j’ai une assemblée générale d’Antenne Communication. La semaine passée dans un documentaire sur l’année mille neuf cent soixante- huit j’ai appris qu’à cette époque il était rare de voir un québécois sur un conseil d’administration, maintenant y’a pas un groupe communautaire sans la présence d’un participant. Avant c’était trop peu maintenant c’est trop ça ne veut plus rien dire, on a pas plus de pouvoir. Je continus quand même à m’impliquer. Je suis loin de mon senti… Je pense qu’à une certaine époque le pouvoir c’était le marguiller dans une paroisse, j’ai pas connus ça. J’entends le bip d’un camion qui recule, le défi c’est toujours d’aller un peu plus loin dans l’écriture de mes « pensées » la voix est harnachée dans je ne sais quoi dans ma tête. J’essaye de dire pour un peu chaque fois me libérer, je fais peut être erreur, je m’enferme avec cette écriture? Je pense à l’église de ce qui étais ma paroisse elle est en décrépitude, y’a moins de pratiquant et presque plus personne paye sa dîme… Elle est vendue cette église et je serais surpris qu’ils trouvent les moyens de l’entretenir c’est tellement cher… Il pleut encore, la nuit de lundi c’est toujours tranquille dans les bars… Je pense à ceux qui aimaient s’installer au bout du comptoir en sirotant une bière, c’était affreux tellement il se passait rien et on buvais pour arrêter de « penser »… Y’a des choses que je vous écris pas parce que j’en suis pas certain, hier on me demandait pourquoi j’étais devenus alcoolique, je sais pas, peut-être que moi aussi j’ai été victime d’abus… Faut croire qu’on a tous nos démons. Bon! J’arrête pas je vous écris tout ce qui s’impose dans ma tête, pourtant c’est toujours de la douleur morale c’est pas grand-chose comparé à ceux qui ont un cancer. Je suis heureux que personne arrive chez moi sans s’annoncer… Je pense aux photos de ces dames qui dans un autre siècle tenaient salon, y’a aussi ceux qui m’ont volés des textes dans un atelier d’écriture, ça fait longtemps déjà. Cette nuit c’est pas très bien écris y’a pas d’images ce que je vous laisse voir c’est un gars qui tape sur son clavier devant un écran, la machine… Je me prépare un café, j’aurai passé une bonne partie de la nuit à rédiger… Aujourd’hui j’attends toujours le facteur. Voilà pour une autre nuit d’insomnie c’est pas ça qui m’ennuie. Je vous aurai dis, vous aurai écris… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots et voilà. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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