vendredi 29 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est enfin l’été, on se plaindras pas. Ce matin j’ai fait des courses au supermarché. En revenant j’ai discuté avec un péruvien japonais de New-York, ça en prends de toutes les sortes… Chez moi, y’a deux ou trois ans j’avais changé de climatiseur, celui que j’ai présentement fonctionne à merveille et est silencieux. J’ai pas reçu la paye du cabaret littéraire et théâtral À notre santé! Ça fait déjà plus que deux mois de ça. Un temps comme aujourd’hui c’est digne d’un voyage, c’est l’impression que j’ai d’être en voyage. Vendredi du week-end de la fête du Canada, je crois qu’il vas y avoir beaucoup de monde sur les plages et au bord des piscines, on a vu notre lecteur de Deux-Montagnes et notre lectrice super-maman qui en profitent. J’ai des souvenirs de canicule difficile à vivre, la nuit au bar bondé le Hazard je me garrochais sous la bouche de climatisation, c’était affreux, en début d’après-midi comme ça ils ouvraient les portes patios qui donnaient sur la rue Ontario. Parfois quand ils les refermaient des gens lançaient je ne sais quoi dans les fenêtres et les brisaient. Je les comprends c’était un bar aux mirages. Une toune pour moi marque bien cette époque, Somewhere down the crazy river de Robbie Robertson https://www.youtube.com/watch?v=4KP9PNSUME4  faites jouer ça le soir dans la steam du bas de la ville vous allez avoir toute une ambiance. Est venu un moment où je me posais plus la question pourquoi j’allais boire, il le fallait, je ne connaissais que ça. Le sexe, la drogue et l’alcool m’ont fait raté beaucoup de choses, j’essais de me reprendre mais il est un peu tard… Oui je me souviens de ce petit studio infesté de coquerelles avec la pesanteur de la chaleur, l’humidité sur les draps… Aujourd’hui je veux plus me perdre. Ce matin j’ai fait des provisions pour éviter de marcher sur le ciment et l’asphalte chauffé par la canicule. Je sais pas comment ça se passe maintenant pour les alcooliques fumeurs accoudés au bar, dans le temps on avait qu’à s’asseoir avec un cendrier, on demandait une bière un drink et on allumait une cigarette, pas besoin de sortir tous les poisons étaient là…. Quand je parle avec les amis on se dis souvent qu’aujourd’hui on aurais pas les moyens de boire, on buvait tellement en grandes quantités aujourd’hui on pourrais pas payer. Tout ça c’est de la vieille histoire, tellement fou d’alcool que je croyais jouer dans un film, me sentais observé… Je suis plus fasciné par ces mondes décadents, je me fait une vie autrement, la maison Saint-Jacques, une maison de thérapie était tout près du bar, on en sortais par une porte pour entrer au bar par l’autre… Avec l’alcool et la drogue venait l’univers de la maladie mentale, j’en connais des jeunes qui sont morts pourtant ils avaient tout pour réussir sauf ça… Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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