samedi 16 juin 2018

Au présent





Bonjour! Bonsoir! Je vous écris de la nuit de vendredi à samedi. J’ai pas d’attaque de somnambulisme, je pense aux dictées à l’école secondaire, c’est vieux y’a pas un enseignant qui se souviens de moi, j’ai rien fait de remarquable sauf raté des cours… C’est étrange que presque après quarante ans je me souvienne de ça. Il est presque deux heure du matin, j’ai la chanson every time you go away https://www.youtube.com/watch?v=nfk6sCzRTbM dans la tête. Aimer c’est rien partir est difficile… Hier soir ça été une soirée télévision j’aime beaucoup les reportages documentaires sur le voyage. Je pense toujours au lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, ses séjours au Viet-Nam, au Cambodge et en Thaïlande. J’aimerais beaucoup partir avec lui.  Cette nuit je suis très réveillé, tout ça c’est un peu mon senti, hier au Dollarama dans le rayon des jouets je me suis sentis comme un enfant, c’est difficile de décrire ce sentiment j’avais envie d’acheter toute les bébelles pourtant j’ai plus d’amis pour venir jouer avec moi. Je retombe en enfance pourtant je sais très bien que je suis adulte et que j’ai pas été carencé dans mon enfance, en ce moment je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes qui seras à Mascouche avec une  voiture vintage ça c’est un vrai jouet. J’aime beaucoup les chroniques voyage dans La Presse+ le samedi.  J’y arrive jamais à cette maudite poésie, c’est juste mon quotidien banal… J’ai lu sur les réseaux sociaux quelque chose à propos du suicide, non il faut pas être lâche pour poser ce dernier acte, je crois que c’est plutôt parce qu’on en a assez de souffrir et qu’on anticipe la vie dans les soins psychiatrique, c’est pas facile. J’ai pas l’intention de définir ça en deux mots, c’est difficile, personne n’a vraiment de réponse… Moi j’y ai souvent pensé mais j’ai toujours parlé avant, demandé de l’aide, c’est important… Cette nuit plutôt que de trop penser à ça je vous écris et je suis de tout cœur avec ceux qui ont perdus un être cher. Je reviens aux choses plus triviales dans son ancienne définition, je sais pas où est mon senti cette nuit… Je reviens à mes achats d’hier un polar suédois, un dentifrice, et des chaussettes. Bientôt, dans quinze minutes les bars vont fermer. Je sais pas si les policiers ont mis la pédale douce sur les fumeurs de cannabis, je crois que plusieurs deviendront psychotique et vont embouteiller les urgences d’hôpitaux je crois qu’ils devront ouvrir des cliniques spécialement pour les psychoses toxiques. Je pense au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’est de l’île de Montréal à son installation L’institut universitaire de santé mentale de Montréal, à l’assemblée générale j’étais je crois avec des déficients intellectuel, on a quand même remplis la salle. Je veux plus être hospitalisé je veux pas qu’on me prenne pour un déficient. Voilà! C’est là-dessus que je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!


Bernard



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