dimanche 10 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Excellente sortie sur le chemin du Roy hier. J’étais avec l’ami, on est arrêté mangé dans ce qu’on appelle un stand à patate frites, c’étais bon, ça rappelais les années soixante, les balades en auto le long du fleuve on s’est rendu à Lanoraie avant on a mangé un cornet de crème glacée molle… Le copain et moi on pouvait pas s’empêcher de pensés à notre enfance, le stand prenait pas les cartes bancaires on avait pas de cash, on m’a laissé en garantie et l’ami s’est rendu dans le guichet le plus prêt. Ce chemin là pour moi ça rappelle les vacances. Je pense qu’on est plusieurs avec le souvenir des balades en famille. Cette nuit je suis pas tout à fait réveillé, ça y est presque j’ai les yeux grands ouvert et j’ai un café… Et oui hier c’était le bonheur malgré tout ce que les biens pensants pensent du fast-food, on était loin du McDonald. Je l’apprécie beaucoup mon ami col bleu à la retraite, je me souviens de notre jeunesse, j’avais essayé de nous faire changer de vie il avait pas voulu, il s’est débrouillé pour avoir une femme et des enfants mais au fil du temps sa relation s’est brisée… J’aime ce genre de sortie imprévue, c’est sympathique même si pas très très écologique… Je pense vivre avec la peur de la fin du monde… À la cantine tout était emballé dans du papier c’est très biodégradable si je me trompe pas. Le long de la route y’a des terrains de campings bondés de monde, des roulottes tassées une sur l’autre. J’ai pas pu m’empêcher encore une fois de penser au patriarche et au camping en famille, les filles, les parents et les plus jeunes couchaient dans une tente roulotte, moi et mon frère on dormais dans une tente. Y’a aussi les snowbirds qui ont une magnifique roulotte. En passant sur la rue Notre-Dame à Repentigny j’ai pas pu m’empêcher d’avoir le souvenir de cet oncle directeur d’école et frère du patriarche, il habitait là à Repentigny on l’a visité quelques fois… Hier, c’était un petit bonheur dirais Félix, avec l’ami on s’est raconté nos « brosses » comment on pouvait se rendre à l’autre bout de la province sans raison juste pour boire et faire les fanfarons. C’est fini c’est jour-là, je suis content je les regrette pas… Disons qu’on était des champions  des road trip, j’étais tellement psychotique que je voyais rien pris par l’angoisse la peur et la paranoïa… Lentement j’y arrive, je m’étais dis que je mangerais une poutine et un cheeseburger cette semaine, c’est fait… Ouais! Une drôle de vie, je me rétablis ça fait des années que j’ai pas rencontré un psychiatre… Les balades en voiture ont plus le même effet avant elles étaient apaisantes mais maintenant elles sont distrayantes, l’angoisse et la peur sont plus loin. Je termine comme toujours avec la même chute. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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