Bonsoir!
Bonjour! Je suis maintenant debout après le visionnement d’une émission de la
série Thalassa, c’est samedi et je me suis calmé après m’être parfumé. Je pense
à la toune épitaphe de Roy Buchanan « The Messia wil come again » elle
était trop bonne il en est mort… Aujourd’hui il va faire beau ce seras moins
chaud. Hier j’ai parlé avec la matriarche qui à de la difficulté avec la
chaleur, l’humidité surtout. Pas tout fait deux heures encore une heure au bar
ça en est triste tellement c’est
monotone, y’a de la musique mais personne ne se parle à part ceux qui font
discrètement partis du staff. La nuit se termine comme elle a commencé, un
scotch double pas de glace et une bière. Je suis assommé bien assommé
maintenant va falloir rentrer, seul encore une fois… C’est loin tout ça, j’avais
et j’ai toujours le don d’entré en relation avec des lesbiennes souvenir du bar
l’Exit où les femmes aimaient les femmes on m’y tolérais certaine même me
demandait ce que je faisait là en me disant que ma famille aimerais pas m’y
voir… Quelques minutes encore, je demande d’autre bière au serveur, j’étire la
nuit je veux pas rentré chez moi. Au départ l’alcool calme la fatigue mais on
deviens rapidement saoul… C’est impossible ça m’a marqué j’ai fait ça pendant
des années, les partners étaient pas alcooliques c’était juste de gros buveurs
c’est différent. Moi j’ai pas envie de me payer une cuite pour confirmer que je
suis alcoolique, j’en suis certain. Y’a pas de nostalgie là-dedans je suis
heureux d’être sortis de cet univers, à la fin c’était intenable… J’en vois
beaucoup ce soir qui ont rogné sur le chèque du loyer et aussi sur la bouffe
pour aller boire, voir si les « copains » sont toujours là, mais oui,
c’est comme si ils avaient leurs noms inscrits sur leurs chaises. Je suis loin
des vendredi de ma jeunesse, je m’assoyait à la brasserie et parfois je parlais,
inconscient de ceux qui pouvaient m’entendre dire mes niaiseries. On avait à
peu près tous le même âge, quoi faire d’autre le vendredi soir qu’aller à la
brasserie, des fois on poussait un peu on se rendait dans le vieux Montréal, à
L’Iroquois où au Nelson, c’étais remplis de monde, d’autre âmes en peine qui n’avaient
pas su comment arrêter de boire, elles cherchaient toujours l’âme sœur. J’ai
maintenant soixante et un ans, je me rétablis toujours de cette schizophrénie
et des maladies connexes, j’essaye d’être un, une personne, une identité. Voilà!
On ferme! Last Call! Une petite chance pour le staff. J’essais d’imaginer les
gallons de bière qui se vendait, la draught c’étais ce qu’il y avait de moins
cher, j’avais toujours assez d’argent pour quelques verres. Rien de nouveau
dans la nuit, toujours des souvenirs d’alcool. Je suis content demain je me
lèverai pas avec la gueule de bois pas de hangover. Voilà! Je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
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