mardi 26 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens d’écouter « Ventura Highway » et « A horse with no name » du groupe America. Ça me rend mélancolique et nostalgique des états d’âme que j’avais déjà quand à l’époque j’écoutais ça. Je savais pas ce que la vie me réservais, je me rendais écouter ça chez les copains pourtant y’a jamais personne qui venais chez moi. J’étais romantique, y’a des week-ends où on était seul sans parents à la maison, je faisais jouer le petit système de son le volume au fond parfois la police venais les voisins se plaignais, ils en parlaient le lundi avec les parents. J’étais déjà alcoolique je me saoulais à mort… Quand je regarde ça c’est tout comme si je faisais jamais rien de bon. C’étais de la musique pop, pendant ce temps-là commençais le mouvement punk, les crânes rasés et les vestes cloutées… Ça a pris du temps avant que ça nous rejoigne en banlieue de Montréal dans la couronne nord, ce qui marchais beaucoup c’était les groupes peace and love, Harmonium et Beau Dommage ce qui se rapprochait le plus du punk c’était l’américanité de Lucien Francoeur et d’Aut’chose, j’avais à peine seize ans je commençais déjà à être anarchiste… Où peut-être simplement une tête brûlée… Je crois que ça existais pas l’adolescence à l’époque de mes parents, je me suis toujours demandé la place que prenais la musique, La bonne chanson de l’abbé Gadbois entre autre, dans leurs vie. L’urbanité arrivais, le jazz et le blues se faisait lentement un chemin dans les coins chauds, le red light. Les guitares électriques allaient bientôt se démocratiser, rapidement on les briserais en y mettant le feu… Moi, victime du désespoir j’ai brisé ma guitare sèche et détruit ma radio-télé, je pense au Tommy des Who un groupe anglais… De mauvais souvenirs de petit bourgeois j’avais pas encore commencé à travailler pour gagner ma crôute, comme beaucoup d’autre je préférais ma vie de bum alcoolique au travail à la chaîne des usines, Hochelaga-Maisonneuve avait déjà perdus les siennes d’usines. Parfois j’entendais les histoires du patriarche quand il travaillait dans le bois dans un camp de bûcherons. La ville j’ai connu que ça, urbain j’étais un poète urbain au cœur du Quartier-Latin et sur le Plateau Mont-Royal, la rue Saint-Laurent en haut… J’ai pris du temps avant de m’y faire un chez-moi, maintenant je suis dans le Centre-Sud que j’appelle le goulag…  Je suis pas arrivé à réussir une vie d’artiste, jamais réussis à être un vrai montréalais, toujours été un migrant canadien français. J’ai pas réussis à m’acheter une vie, maintenant je vieillis ma vie… Oui! Oui! Ma vie n’est pas que des ennuis, je pense à l’assurance chômage à la sécurité du revenu qui a été mis en place par nos pères j’étais pas à l’asile mais prestataires ce qui est un peu la même affaire, bon votre tête folle à presque terminé pour tout de suite. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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