lundi 18 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai dormis un peu, il est une heure dix-sept. Je vais vous écrire sur mon désir parce que tout pars vraiment de là. Le désir d’écrire est suffisant pour que je passe à l’action, ça sert à rien de dire qu’on est poète où écrivain si on écris pas une ligne, faut aussi regarder les proportions de cette écriture, c’est presque anonyme et confidentiel… Mon désir en est un de libération d’espérance de rétablissement, lentement à tous les jours j’y arrive. Je crois que je réussis à faire disparaitre une part du stigmate, c’est un combat sans fin… Je parlerais du désir de me rétablir qui est très fort, du désir d’aider aussi faire savoir que le rétablissement est possible si on le désire assez fort… Les outils sont là, patients partenaires, mentors de rétablissement et plusieurs autres programmes pour se rétablir faut avoir le désir de donner un peu de soi. Je sais ça sonne morale, mais je connait pas d’autre moyen il faut affronter le monde… De ce temps ci partout où je passe j’ai le sentiment qu’on m’accepte plus malgré mes différences. Ce désir-là est très présent et il fonctionne à l’inverse aussi je me dois d’accepter. Voilà à quoi je me consacre faire savoir qu’il faut défaire le stigmate pas seulement en parler mais passés à l’action, aller au bâton comme dit un ami et montrer qu’on est pas schizophrène mais qu’on souffre de schizophrénie qui avec le temps devient moins invalidante… La saison deux mille dix-sept deux mille dix-huit est terminé pour les rencontre de groupe… Je trouve ces réunions très enrichissantes comment chacun prend à cœur son rétablissement et cette difficulté qui arrive quand on en est au début de la maladie, le travail qui deviens difficile et l’épreuve de la sécurité du revenu… Le désir de travailler est présent mais pas dans des milieu pathogènes malheureusement c’est souvent ce qui arrive, on se fait mal à vouloir à tout prix être un travailleur, on nous affame et on prend n’importe quoi comme travail non merci! J’ai eu ma leçon… Je reviens au désir comment il est important de lui porter attention d’avancer avec lui et sortir de cette nuit qu’est la maladie. Je sais il y en a qui sont pas d’accord, ils sont encore au très judéo-chrétien travailler à la sueur de son front, faut souffrir dans le travail, c’est l’inverse de tous mes désirs. Je sais que si vous marchez dans mes bottines vous ne direz pas que je suis paresseux. J’ai mes limites et je les respectes… J’attends toujours la poste, le courrier ça devrais arriver bientôt. Voilà un endroit où le désir est inutile quand même je désirerais avoir du courrier ça dépend pas de moi. Y’a des choses comme le désir d’écrire où il faut passés à l’action. Lentement je m’achemine vers la finale. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là quelques mots encore pour faire une chute potable. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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