samedi 2 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est un beau samedi, j’ai fait la sieste. Parlé avec la matriarche, on a tous les deux regardés l’émission Thalassa hier, c’était intéressant… La matriarche comme moi aime bien la chaîne TV5, la francophonie c’est un peu beaucoup nous. Lentement je lis le recueil Spirou, un autre produit pour la francophonie… Maintenant je sais que je peux me rendre en France quand je veux… Je pense à mon prochain départ… Hier j’ai réalisé que Lille c’est dans les Hauts-de-France, le Nord Pas de Calais ça n’existe plus… Dans le Pas-de-Calais y’a eu une énorme coulé de boue… J’ai de la difficulté à situer toutes les belles régions françaises, tous les départements… Je pense à la chic brasserie André à Lille, ça me rappelle mon lecteur de Deux-Montagnes… Je veux vous écrire quelque chose de joyeux, je me garde au frais loin de l’humidité… J’évite d’écrire des bêtises, j’écoute ce que ma voix dit, elle est assez silencieuse… Je pense aux extraordinaires trains à grande vitesse européen, j’ai hâte qu’ils en aient terminé avec la grève, j’irais me promener dans les régions, peut-être à l’automne en septembre. Y’a tous ces textes écris pour les créations collectives du théâtre, une amie m’a dis qu’elle aimerais bien les voir éditer sur du papier, c’est pas une mauvaise idée. J’ai toujours eu de la difficulté à trouver un éditeur papier traditionnel. C’est pour ça que je me considère pas comme un vrai écrivain. Pourtant le monde de l’édition a bien changé, bien que l’édition sois toujours une affaire de subvention, de travaux scolaire et universitaire. Voilà! La voix de ce sociologue de l’université d’Ottawa qui voulais me sodomiser, je suis pas monté dans sa chambre et je l’ai évité… C’est lui qui disait que les schizophrènes étaient incapable de saisir un concept… Ce sont toutes des choses que j’ai déjà évoquer ailleurs, je délire et je me répète… Je prends mon temps, je sais pas comment vous écrire du neuf… La voix me dis de pas vous inquiéter, de ne pas vous en faire. L’ami dirais peut-être que la psychose c’est un concept douloureux, je sais c’est de la folie d’écrire ça, les hallucinations sont pas conceptuelles, c’est de la douleur psychique, vous direz que j’ai rien compris c’est possible… Psychotique y’a longtemps que je le suis plus… Je ne m’intoxique plus, sans comme toujours me dénigrer, voilà où je vais… La névrose d’Émile, lui a fait écrire de bien belles choses, y’a le grand poète que je ne nommerai pas, on peut l’entendre à Radio-Canada… La poésie maintenant c’est souvent affaire de sexe drogue et rock’n’roll pourtant il faut fouiller son monde intérieur et dire autant que possible. Je suis trop fou, trop malade pour la poésie, madame dans son salon, dans sa maison veux pas l’entendre. Je n’ai qu’à l’imprimer et y mettre le feu… Un autodafé voilà ce que j’aurai fait de mieux. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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