dimanche 26 avril 2020

Plaisir


Bonsoir! Bonjour! Lundi déjà, le mois d’avril tire à sa fin. On est toujours en confinement… C’est le printemps je crois que les arbres vont bourgeonner bientôt… J’ai dormis un peu je vais me préparer un café… Souvenir de l’île des Moulins à Terrebonne, c’est bien c’est beau mais je ne me rappelle que du mauvais, c’était y’a longtemps… Je pense à la chanson Pauvre Rutebeuf par Léo Ferré. « Que sont mes amis devenus… » Le défi est toujours le même mettre des mots sur mon senti, mai qui arrive mais dehors on devras faire attention, la distanciation… Aujourd’hui le premier ministre devrais parler de dé-confinement, j’ai peur… Je crois que l’an passé ces jours ci c’était les inondations encore et toujours l’armée… J’avance lentement dans ce texte ce soir… Vendredi j’ai lu un texte de mon crû, je crois que j’ai fait pleurer quelqu’un c’était pas mon intention bien que j’aime quand y’a de l’émotion… Crû c’était exactement ça, la douleur du dire brut… Ce soir aussi je veux écrire vrai avec le souvenir de la regretté Josée Yvon selon elle il fallait tout dire… Je pense à la librairie le Chercheur de trésor son propriétaire monsieur Gingras est décédé y’a quelques mois je crois, je sais pas qui s’occupe du fond… Je m’arrache le cœur, je le vois battre et pomper le vide devant moi, il se vide de son sang et broie les lettres des mots sans arriver à composer. Je suis mort sans cœur, les artères vides, coronarien qui rappelle le coronavirus… Ça passe quand même trop vite, j’oublie que je vieillis, l’estomac ouvert pourtant je suis pas cardiaque mes morbidités ce sont la schizophrénie, l’alcoolisme et la toxicomanie vous en faites pas trop je me rétablis je crache pas le sang… Je suis pas Sigmund Freud j’utilisais pas la coke pour révéler l’inconscient. Je pense à ce pusher qu’on appelait docteur et qui m’écoutais délirer… J’ai l’âme noire comme le sang qui me coule dans les veines, je me charcuterai pas, on se coupe les veines verticalement, je vous l’écris ça m’apaise ça calme ma folie… Elle disait fait pas de dégâts, j’aurais tant aimé entendre des mots rassurants, j’étais peut être trop romantique comme le jeune Werther de Goethe… Je voulais mourir parce que j’avais peur de ce que le monde me réservait et c’est pas là côte nord qui m’a rassurée. Mais oui j’aurai vécu en exprimant toujours ma douleur existentielle… Souvenir de cet antidote un grand verre de lait qu’un ami m’avait conseillé en m’écoutant pleurer… C’était y’a longtemps je vous l’exprime ici ça m’aide… J’ai jamais cherché de recette pour mourir, j’ai toujours demandé de l’aide. J’avais dit à la dame de la ligne d’aide que j’étais curieux elle m’a répondu que c’est un signe d’intelligence… Voilà! Je vous aurai exprimé ma douleur virtuelle, quelques mots encore, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine abandonnez pas tout de suite. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


1 commentaire:

  1. Très bon texte. Je retiens ta participation au symposium de sculptures à L'île des moulins comme une belle expérience... Souhaitons que le mois de mai soit plus positif... 🌈

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