jeudi 9 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce soir je suis plus calme, j’y vais encore avec mon senti. On a encore besoin de moi à l’institut et au CIUSSS de l’est de l’île de Montréal. J’attends des nouvelles pour la semaine prochaine. Aujourd’hui j’ai bien mangé c’est important pour mon état d’esprit. Ce soir j’écoute, j’entends rien pour le moment présent c’est dans le futur où le passé. La télé est sur RDI, ils parlent des différentes enquêtes dehors ça klaxonne, les gens sont pressés de rentrer chez eux… Je pense aux frontières d’Hochelaga-Maisonneuve disons qu’on les voie près de Viau à l’est Pierre de Coubertin au nord Notre-Dame au sud et la track à l’ouest. C’est là quelle est la misère pas dans le goulag occidental… Lentement le ciel semble vouloir devenir bleu, les pleins parlent de la formule un, moi j’écoute mon âme ce soir, je pense à mon amie danseuse qui travaille fort. C’est les Francofolies je crois dans le quartier des spectacles. Je pense que la rue Saint-Laurent est fermée, je trouve rien de mon monde intérieur qui pourrait vous intéresser. En voilà un sentiment, la culpabilité, je vais essayer de vous dire pourquoi, la culpabilité de ne plus être un travailleur juste une sorte d’artiste de poète méconnus. Quand même je fais ce que je connais le mieux écrire, hier j’ai vu une annonce pour un débaveur un métier que j’ai déjà pratiqué. Maintenant je suis trop vieux je serais plus capable de puncher à shop. J’aimerais ça vous amener quelque chose de plus léger dans ce que j’écris… Je suis lourds, pesant, plate… C’est vrai que je suis pas Fred Pellerin ni Grand Corps Malade. I’ve got no rythm… Le flot d’émotions semble pas s’installé, le poète sans nom a pas de qualité, la foi la foi il faut donner, la peur la peur pitié… C’est facile faire ça mais c’est ce qui traduit le mieux ce que je ressens. Demain je crois que je vais sortir dans le quartier hip de Montréal. Les actualités c’est tout comme si ils répétaient toujours la même chose… Le temps passe et les procès durent… Je pense que je vais trop vite, pas où plus tellement de souvenirs… Me souviens d’avoir joué au ballon-balai de m’être fait péter les dents par un gars de qui je parlais en mal de sa sœur… Le psy dirait que c’était une bonne leçon, pauvre con. J’avance lentement, les phrases sont laides. Je crois que je vais écouter le bulletin des actualités de TV5. Je peux pas avoir le génie à tous les coups. Les amis français sont dans la décrue et Paris est envahis par les rats, les éboueurs sont en grève. Je crois que je me suis rendus à Paris au bon moment y’a quelques années. Je sais pas pourquoi j’ai le mot assassinat qui me trotte dans la tête, c’est ma folie… Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! Au revoir et à bientôt!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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