jeudi 28 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il y a de petites cloches qui me sonnent dans la tête… J’ai presque terminé de lire un énorme roman policier. La chaleur est partie mais il fait quand même très beau… Je me prépare un café. Je veux rester éveillé… Demain c’est la paye rien pour s’énerver. Après-midi qui annonce l’automne… Je suis pas triste c’est toujours une tentative de vous traduire mon senti en mots… Souvenir du niaisage à la porte d’un copain, j’attendais qu’il m’ouvre, il était pas là, je voulais consommer j’avais pas un rond, ce que j’étais con et désagréable, ça va mieux j’ai changé tout ça. Je cherche quoi vous raconter, ce midi j’ai fait un peu de ménage… Les grands écrivains traitent des choses intérieures, de l’âme… Jeudi, ils livrent la bière à la brasserie d’à côté. Je pense au sympathique ami représentant… J’ai perdu la façon de parler alcoolique, me souviens que j’étais gêné et sensible pour les autres à les entendre dire des vérités maintenant ça me préoccupe plus, les gens peuvent dire ce qu’ils veulent j’ai pas à me sentir mal pour eux. Toujours l’impression  quand même qu’on se paye ma gueule, si c’était vrai qu’est-ce que ça ferait? Pas grand-chose je suis pas si important que ça… Me souviens du Cheval Blanc la taverne vintage toujours pleine de monde. Le camion de livraison est partis… Demain c’est aussi la fête des pizzerias après un mois à manger du Kraft Dinner et de la soupe aux nouilles. J’aime à croire que je vaux plus que ça, que je peux acheter ma bouffe… La thématique c’est souvent la même à la fin du mois. Je sais plus où aller pour renouveler mon stock d’idée, les histoires d’alcoolique et de coké c’est toujours les mêmes, la dèche… Si je voulais déprimer j’aurais qu’à prendre de la bière, je le ferai pas pour aujourd’hui… J’arrive pas, j’arrive pas à parler d’autre chose que ne pas boire pour moi c’est important je veux pas mourir, les autres buveurs savent où sont leurs limites moi j’en ai pas je bois pas… Je vous parle pas de ce faux sentiment de richesse après avoir pawné une radio, une guitare, des bijoux, un rasoir à l’époque c’était à peine dix dollars et je me sentais riche comme crésus pauvre barjo. Tout ça fait longtemps mais j’oublie pas, j’ai jamais rencontré de gens sympathiques là et si je veux continuer à me rétablir et à en parler faut pas que j’y touche. Bon! Je me rappelle plus qui me parlais qu’il se faisait écoeurer parce qu’il ne buvait pas, il avait qu’à pas rester là, y’a quand-même des buveurs qui respectent ça. Je vous aurai rédiger encore une fois une chronique pas trop intéressante du buveur abstinent. Je le répète j’irai pas pour aujourd’hui, si je bois je vous écrirai pas. Voilà! Je termine avec quelques mots pigés ici et là. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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