vendredi 5 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! On a battu un record, il fait très chaud. Cet après-midi je suis allé à l’hôpital pour des relevés sanguins. J’ai pas attendus longtemps et c’était climatisé. J’écoute ce que dis mon âme. « Elle chante au milieu des bois la source et je me demande s’il faut croire en cette légende d’une fille qu’on y trouva »- Henri Dijan https://www.youtube.com/watch?v=QveiL3wdLHQ  Une chanson grave… J’attends le téléphone de l’amie, chez moi c’est frais. J’écoute ai j’ai pas encore trouvé le mot… Je crois pas en avoir besoin si je le trouve pas. Me souviens d’un studio sur Basile-Patenaude dans Rosemont, c’était invivable chaud et humide et on me reprochait de pas rester chez moi, je crevais… Je recommence a chercher le mot, faut pas, c’est pas utile… Je pense au polonais qui avant d’être malade avait des armes à feu , c’est juste pour écrire que parfois n’importe qui est armé… Je suis épuisé, assis devant l’écran je cherche toujours, c’est de la folie. Ce soir ça me dis de continuer, d’écrire même si ça semble niais… Je m’égare entre la plage, la forêt et ces mots pour dire je ne sais quoi… Pour l’instant tout va bien c’est le début de soirée, la gérante de l’édifice a trouvé un chien, un petit terrier abandonné je crois qu’elle a appelé la SPCA pour qu’on s’en occupe. En fait c’est pas la gérante, c’est l’intervenante qui nous aide au quotidien. J’arrive pas à laisser le mot de côté je crois que c’est vernaculaire mais j’en suis pas certain… Je cherche un qualificatif pour la langue que tout le monde parle. C’est fatigant de chercher et de pas trouver… Je laisse ça là c’est pas important. C’est bien vernaculaire un mot à chasser les poux, que j’utilise jamais sinon pour faire mon smatte. Bon je décolle je me censure pas j’essais de faire comme mes maitres les grands poètes décédés, je pense à plusieurs et ceux qui restent je ne les lis pas, la poésie parfois est dans le silence et moi je suis bavard, je me présente comme Bernard grande gueule… Voilà, je les comptes mes mots pourtant ils sont pas rare j’en suis le plénipotentière mais je sais pas ce que ça veux dire je crois que c’est plein pouvoir. Je sais pas ce que je dis c’est pas grave mais faite pas ce que je fait c’est ennuyeux. J’ai pas de rythme. Je veux pas bâcler ce texte, parfois ça ressemble à ça mais j’y pense un bon moment avant d’écrire mes niaiseries. Je ne dis pas je l’écris, pense encore au Balcon Vert à ce copain avec qui j’étais la dernière fois que j’y suis passé, j’y avais écrit un poème dans leur cahier et le copain l’avait illustré. Ce soir c’est pas fameux ce que je vous écris. Il est temps que je termine. Je vous laisse juge de tout ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

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