lundi 8 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai changé mon horaire d’écriture, c’est difficile… Il est toujours question de la même chose. Aujourd’hui c’était une journée magnifique, ce matin j’ai eu une réunion de mon groupe, ça me donne beaucoup de travail… Je suis allé manger mexicain avec l’ami, des empenadas… On en a perdus un grand de la musique sud-américaine Joao Gilberto et sa fille d’Ipanema… Je suis triste tout à coup et ils s’en vont… Ça m’indique que moi aussi un jour où une nuit, je devrai partir. C’était une belle journée pour s’asseoir sur un banc et discuter de mon voyage à San Francisco avec l’ami, on a un peu parlé marche mais la chaleur, le soleil rendrais difficile les sentiers… Je vous écris ce soir avec un senti remplis de nostalgie, heureusement je suis plus accroché au bar du coin et je vais essayer de prendre une autre direction pour ce qui viens… Comment vous dire mon monde intérieur? Cette semaine c’est tranquille, les vacances pour plusieurs, on pense à l’amie photographe de Premiers jours à Terrebonne qui part pour une noce à Hawaï, on souhaite bon voyage à toute cette jolie famille, ils se marient à la même date que la matriarche avait épousé le patriarche. Plus j’avance en âge plus j’ai besoin de mes pairs… Je sais pas pourquoi je suis triste…Aujourd’hui rue Ontario c’était les belles filles de l’est de Francoeur, Hochelaga c’est vivant de toute sorte de monde du violoniste de coin de rue au pimp en Mercedes… S’t’une fille de l’est une barbie en vie dirais Lucien… Pis y’ont toutes des tatoos, une marque de où elles viennent, faut pas essayer de comprendre… Pas résumer ça à la bêtise du manque d’estime de soi, c’est pour aimer plus grandement son corps, pour que celui à qui tu le donne te reconnaisse dans la foule… Va tu t’écrire mon soleil sur ta peau ardente, tes histoires de nuits levantes et ta vie indécente a te montré seyante… Tu veux de l’amour de hash, du stock de fou éberlué qui voulait te caresser là sur le trottoir debout su’l ciment, une fille aimant, une fille amant… Ça ride dans l’est à n’en plus finir c’est l’ambulance pis les souvenirs de ceux qui partent et d’autre qui restent… Pis à dis qu’avant c’était pas pareil… Les filles du haut de la côte les autres du bas va tu laisser ton bécyk là? Ma vie c’était un cartoon, un coyote pis la roche, dans le no mans land de l’est, encore… Je va te retrouver tu sais bébé, même si c’est à la fin… Demande moé pas pourquoi je me suis arrêté de te dire des mots salés, mon nom c’est Saulnier pis j’ai pas besoin de pitié… Parle moé pas du désir je veux juste… Le rubber crie avant de partir, les rockers pleurent avant de mourir. J’en finis plus de finir, un autre l’a dit vaux mieux périr. C’était ce qu’il y avait s’te’nuitte!!! Je finis ça vite!!!

Bernard


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