vendredi 26 juillet 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Il fait beau temps, je cherche une histoire à vous raconter. Je suis de bonne humeur… Je sais pas si mes lecteurs de Hull sont de retour… Pour plus d’explication sur les chaises de jardin épilatoire je vais essayer de vous expliquer, j’installais une rôde et deux braquettes pour assembler le siège et le dossier pour ce faire je devais donner un bon coup sur le banc de travail et en faisant ça je frottais l’assemblage sur mes cuisses. Vous savez pas combien de paire de jeans j’ai usé avant d’être épilé, c’était une job assez débile… À cette époque là j’avais commencé à me demander ce que j’allais devenir, j’attendais de retourner à l’école, je l’ai fait mais pas longtemps du désir d’être pareil j’en suis passé au délire d’être différent. À l’école on m’offrais pas grand-chose je crois que les autorités savaient que j’allais devenir un bum… J’ai jamais eu de métier, c’est un peu pour ça que j’écris, c’est la job de ceux qui n’ont plus rien à perdre… La folie un jour m’a rattrapé… La peur m’a plus quitter… Je savais pas comment dire pour me faire soigner… Je savais pas comment utiliser ce mot que je déteste, intégré! Je me relis je vois bien que je suis ignorant, j’irai pas plus loin dans mon dénigrement… J’aurais bien aimé faire des études post-secondaire mais j’étais incapable de remplir la paperasse d’inscription, sans parler des frais d’étudiant et de toute les obligations que j’étais incapable de payer… Je crois que c’est pas la première fois que je vous la raconte mon histoire, il est là mon délire sans compter qu’étudier avec un nazi c’est pas drôle. J’ai jamais compris pourquoi on acceptais ce genre de gars au collège… Quand même j’ai toujours aimé la lecture, dans ma dérive j’ai souvent cherché le poète Lucien Francoeur, je l’ai jamais rencontré mais dans un cours de discours poétique j’ai eu d’excellent enseignants… Maintenant je suis à la retraite et comme on me l’avait conseillé je prends tout mon temps… J’espère que vous aimez me lire parce qu’au fond il ne me reste que ça, j’ai pas de femme ni d’enfants, je regarde aller les  parents les plus jeunes, ils sont je crois heureux, dans le bonheur… Je vieillis, j’aurai pas fait grand-chose de ma vie si ce n’est que cette écriture… Déjà ça parle de rentrée, je sais pas si y’a encore cette odeur de cuir cartonné juste à y pensés je suis ému… Souvenir d’un retour de je ne sais où dans la voiture avec le patriarche qui me demande si je retourne à l’école, en moins de deux pour une décision si importante et en pensant aux copains je décide que je n’y vais plus, ça a fait de moi le radoteux que vous lisez ici…. Voilà! Ce sont quelques pensées répétées pour cet après-midi. Quelques mots encore pour la chute. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

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